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« Saint-Sauveur (quartier) » : différence entre les versions

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===Parcs, espaces verts et loisirs===
===Parcs, espaces verts et loisirs===
*Parc Dollard-des-Ormeaux
*Parc Dollard-des-Ormeaux (souvent abrégé parc Dollard)
*Parc de la rivière Saint-Charles Sud
*Parc de la rivière Saint-Charles Sud
*Parc du pont Scott
*Parc du pont Scott
*Parc de l'Hôpital Sacré-Cœur
*Parc de l'Hôpital Sacré-Cœur
*Parc du Moulin-de-l'Hôpital
*Parc du Moulin-de-l'Hôpital
*Parc Dollard
*Parc Durocher
*Parc Durocher
*Parc École Marguerite-Bourgeoys
*Parc École Marguerite-Bourgeoys
*Parc Victoria
*Parc Victoria (en partie)


===Édifices religieux===
===Édifices religieux===
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De [[2006]] à [[2008]], la Ville de Québec entreprit de refaire au complet le [[boulevard Charest]] entre le boulevard Langelier et l'avenue Saint-Sacrement. L'artère principal a subi des travaux de réfection majeurs sur 2,5 kilomètres avec le retrait du terre-plein, l'élargissement des trottoirs et la plantation d'arbres. On amorce aussi plusieurs projets de construction résidentiel dans le même secteur.
De [[2006]] à [[2008]], la Ville de Québec entreprit de refaire au complet le [[boulevard Charest]] entre le boulevard Langelier et l'avenue Saint-Sacrement. L'artère principal a subi des travaux de réfection majeurs sur 2,5 kilomètres avec le retrait du terre-plein, l'élargissement des trottoirs et la plantation d'arbres. On amorce aussi plusieurs projets de construction résidentiel dans le même secteur.


La [[rivière Saint-Charles]], au nord du quartier, a fait l'objet de travaux de renaturalisalisation des berges en [[2007]].
La [[rivière Saint-Charles]], au nord du quartier, a fait l'objet de travaux de renaturalisation des berges en [[2007]].


Dès 1971, une campagne pour démanteler le chemin de fer qui traversait une partie du quartier et le coupait du parc Victoria a été lancée. Les voies furent finalement enlevées en 1974<ref>{{ouvrage
Le Parc Victoria fut transformé de façon drastique, de la disparition du chemin de fer a la construction d'un bassin de rétention d'eau en passant par la destruction de l'aréna Victoria. La chapelle fut également déménagé mais ne servit a rien, au départ il devait y avoir un service de location de patin pour la piste cyclable mais cela n'eut jamais lieu.
| prénom1 =Jean-Marie
| nom1 =Lebel
| titre =Québec 1608-2008
| sous-titre = Les chroniques de la capitale
| éditeur = Les Presses de l'Université Laval
| lieu =Québec
| année =2008
| format =non paginé
| présentation en ligne =http://www.pulaval.com/catalogue/les-chroniques-capitale-quebec-1608-2008-9173.html
| consulté le =9 mars 2010
| id =chroniques
}}</ref>. Le Parc Victoria fut aussi transformé par la construction d'un bassin de rétention d'eau, par la démolition de l'aréna Victoria et par le déménagement d'une chapelle.


==Voir aussi==
==Voir aussi==

Version du 10 mars 2010 à 06:54

Quartier de Saint-Sauveur
Saint-Sauveur (quartier)
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Ville Drapeau de Québec Québec
Statut Quartier
Arrondissement La Cité–Limoilou
Conseiller municipal
Mandat
Geneviève Hamelin
2009-
Président du conseil de quartier Denis Falardeau
Président d'arrondissement
Mandat
Louise Lapointe
2005-2009
Député provincial
de Taschereau
Agnès Maltais
1998-actuellement
Député fédéral
de Québec
Christiane Gagnon
1997-actuellement
Langue(s) officielle(s) Français
Géographie
Hôpital général de Québec
Parc du Moulin-de-l'Hôpital

Le quartier de Saint-Sauveur est un des 35 quartiers de la ville de Québec, et un des six qui sont situés dans l'arrondissement La Cité–Limoilou. Il est l'un des quartiers formant la basse-ville de Québec. Le quartier est nommé en l'honneur de Jean Le Sueur, abbé de Saint-Sauveur, premier prêtre séculier à venir s'établir sur les bords du fleuve Saint-Laurent.

Portrait du quartier

Le quartier de Saint-Sauveur est situé dans la Basse-ville de Québec.

Artères principales

Édifices notables

Parcs, espaces verts et loisirs

  • Parc Dollard-des-Ormeaux (souvent abrégé parc Dollard)
  • Parc de la rivière Saint-Charles Sud
  • Parc du pont Scott
  • Parc de l'Hôpital Sacré-Cœur
  • Parc du Moulin-de-l'Hôpital
  • Parc Durocher
  • Parc École Marguerite-Bourgeoys
  • Parc Victoria (en partie)

Édifices religieux

  • Église Saint-Sauveur[1]: construite en 1851-1852, détruite par l'incendie de 1866 et reconstruite l'année suivante. Elle est desservie par les pères Oblats.
  • Église Saint-Malo[2] (1899)
  • Église Notre-Dame-de-Grâce[3] (1926), fermée
  • Église Saint-Joseph[4] (1941), fermée en 1998
  • Église Notre-Dame-de-Pitié[5] (1947)
  • Église Sacré-Cœur-de-Jésus[6] (1967)

Musées, théâtres et lieux d'expositions

Commerces et entreprises

  • La rue des commerçants et artisans du quartier Saint-Sauveur est la rue Saint-Vallier Ouest. De petits magasins, coiffeurs, épiceries, pharmacies et parcs forment le cœur de cette artère importante.
  • Le quartier est reconnu pour sa concentration de restaurants aux saveurs du monde (vietnamien, thaïlandais, chinois, créole, africain, etc.)
  • Parc industriel Saint-Malo.

Lieux d'enseignement

  • Commission scolaire de la Capitale
    • École primaire Marguerite-Bourgeoys:
      • En 1856, on construit la première école Marguerite-Bourgeoys (frères des écoles chrétiennes). Ce beau bâtiment sera détruit lors du grand incendie de 1866. Déjà, le 14 octobre 1866, on reconstruit le couvent Saint-Sauveur sous l'égide de la congrégation de Notre-Dame. Lors du centenaire en 1956, on célèbre avec faste alors que 742 élèves entourés de 25 religieuses et 14 laïques entreprennent l'année scolaire avec enthousiasme.
      • Déjà on dresse les plans d'une nouvelle école et c'est ainsi qu'en 1958, l’école Marguerite-Bourgeoys ouvre ses portes. [7] L'école accueillera au plus fort de ses activités en 1967-68 1137 élèves confiés à une équipe de 77 professeurs. Aujourd'hui, cet établissement est l'école primaire du quartier.
    • École primaire Sacré-Cœur
    • École primaire Saint-Malo
    • École Secondaire Cardinal-Roy
    • École des métiers et occupations de l'industrie de la construction de Québec (ÉMOICQ)

Histoire

Ville de Saint-Sauveur

Au tout début du régime français, les basses-terres de la plaine qui bordent la rivière Saint-Charles, où naîtra Saint-Sauveur, sont mises en réserve et forment les terres communales. En 1618, Champlain propose d’y installer la ville qu’il nommera “Ludovica”. Ce projet ne se réalise pas; on abandonne cette idée vers 1638 et on installe plutôt la ville sur le haut du cap Diamant, autour du fort Saint-Louis. Dès lors, on procède à la concession des terres de cette ancienne commune. Ainsi, en 1653, Jean Le Sueur dit Monsieur de Saint-Sauveur reçoit de l’hôtel-Dieu une concession qui prolonge jusqu’à la rivière celle qu’il possède déjà sur le coteau. Les limites est et ouest de ces terres sont alors respectivement les rues Durocher et Montmagny.

Ce faubourg, formant à l'époque une partie de la banlieue de Québec, est toutefois peu habité. Vers 1845 naît Boisseauville (plus tard Saint-Sauveur) suite à des travaux d'arpentage, puis plus tard la construction d'une église et d'un hôtel de ville.

Dans les années 1890, la municipalité de Saint-Sauveur est annexée à la ville de Québec.

L'incendie de 1889 et la naissance d'un quartier

«La nuit dernière, vers minuit, la population de la ville a été mise en émoi par le tocsin qui sonnait à tous les clochers de la ville.» Ainsi s’exprime le Journal de Québec pour rendre compte du grand incendie qui éclate à Saint-Sauveur le 16 mai 1889. Le feu consume près du tiers de la paroisse, soit environ cinq cents maisons dans la partie nord, le long de la rue Saint-Vallier, laissant de quatre à cinq mille personnes sans abri. Cela relance le débat de l’annexion du quartier à la ville de Québec. La question tourne autour du problème du réseau de distribution d’eau, essentielle pour combattre le feu. L’annexion se réalisera le 27 septembre 1889 après un référendum.

Les transformations seront rapides. Charles Baillargé, ingénieur à la ville parle de « la transformation la plus magique dont aucune ville n’ait jamais été témoin.» En moins de trois ans, le quartier rattrape son retard sur le reste de la ville quant à l’installation des équipements urbains: réseau de distribution d’eau, réseau de drainage, trottoirs, chaussées empierrées, poste de pompiers et de police, téléphones, éclairages électriques, etc. Le quartier s’étendra alors à la rue Saint-Vallier. À cette époque, la rue Saint-Ours, qui s’appellera plus tard le boulevard Langelier, constitue la plus belle artère de la ville.

Depuis 1840, Saint-Sauveur était devenu le foyer d’un grand nombre d’ouvriers pauvres puisqu’à cet endroit, les règles de construction permettent de bâtir des maisons qui ne sont pas à l’épreuve du feu.

Au début du XIXe siècle, le succès des chantiers navals, du commerce du bois et de l’activité portuaire entraîne le développement fulgurant de Saint-Sauveur. La forte demande de main-d’œuvre entraîne la construction d’un grand nombre de maisons. Dès 1845, Saint-Sauveur est considéré comme la banlieue de Québec. L’incendie qui détruit Saint-Roch (paroisse voisine) va provoquer un mouvement de la population vers Saint-Sauveur.

En 1920, un auteur anonyme écrit dans “L’Action catholique” au sujet de Saint-Sauveur: “Jamais débuts ne furent plus modestes: le terrain est une savane non-irriguée et les résidences, de misérables cabanes.” D’ailleurs, Saint-Sauveur était surnommé le faubourg des tuyaux, car beaucoup d’habitations n’avaient pas de cheminées de briques mais de simples tuyaux de tôle qui dépassaient du toit.

Revitalisation

De 2006 à 2008, la Ville de Québec entreprit de refaire au complet le boulevard Charest entre le boulevard Langelier et l'avenue Saint-Sacrement. L'artère principal a subi des travaux de réfection majeurs sur 2,5 kilomètres avec le retrait du terre-plein, l'élargissement des trottoirs et la plantation d'arbres. On amorce aussi plusieurs projets de construction résidentiel dans le même secteur.

La rivière Saint-Charles, au nord du quartier, a fait l'objet de travaux de renaturalisation des berges en 2007.

Dès 1971, une campagne pour démanteler le chemin de fer qui traversait une partie du quartier et le coupait du parc Victoria a été lancée. Les voies furent finalement enlevées en 1974[8]. Le Parc Victoria fut aussi transformé par la construction d'un bassin de rétention d'eau, par la démolition de l'aréna Victoria et par le déménagement d'une chapelle.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références