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Occupée depuis l'Antiquité, son nom latin était "Gaudiacus" (dont l'interprétation peut être double) ; puis devient "Johi" ou "Joy" au milieu du Moyen-Age. Elle était traversée sur ses hauteurs par la [[voie romaine]] reliant Lutèce (Paris) à Durocortorum (Reims) ; itinéraire repris par l'actuelle route nationale, mais qui n'était pas un axe majeur dans l'Empire Romain (province de Gaule Lyonnaise) comme l'était dans la région la voie entre Meaux (Iatinum, en pays [[Meldes]]) et Sens (Agedincum, en pays [[Sénons]])<ref>cf. Table de Peutinger, Pars II</ref>.
Occupée depuis l'Antiquité, son nom latin était "Gaudiacus" (dont l'interprétation peut être double) ; puis devient "Johi" ou "Joy" au milieu du Moyen-Age. Elle était traversée sur ses hauteurs par la [[voie romaine]] reliant Lutèce (Paris) à Durocortorum (Reims), la V.R.13 via Calagum (commune voisine de Chailly-en-Brie) : <ref>Itinéraires romains en France, sommaire des voies romaines : http://pagesperso-orange.fr/itineraires-romains-en-france/templates/sommaire.htm</ref> ; itinéraire repris par l'actuelle route nationale N34, mais qui n'était pas un axe majeur dans l'Empire Romain (province de Gaule Lyonnaise) comme l'était dans la région la voie entre Meaux (Iatinum, en pays [[Meldes]]) et Sens (Agedincum, en pays [[Sénons]])<ref>cf. Table de Peutinger, Pars II</ref>.


Située au Moyen-Age entre les commanderies templières de Coulommiers et et La Ferté-Gaucher (templiers qui ne feront pas long feu et vit remplacés de force par les Hospitaliers), la [[cure]] est donnée par bulle papale ([[Alexandre III]], longtemps réfugié en France) en 1180, aux chanoines de la cathédrale de Meaux.[[Image:Papstbullen.jpg|thumb|center|500px|<center>Sceaux de Bulle pontificale d'Alexandre III</center>]]
Située au Moyen-Age entre les commanderies templières de Coulommiers et et La Ferté-Gaucher (templiers qui ne feront pas long feu et vit remplacés de force par les Hospitaliers), la [[cure]] est donnée par bulle papale ([[Alexandre III]], longtemps réfugié en France) en 1180, aux chanoines de la cathédrale de Meaux.[[Image:Papstbullen.jpg|thumb|center|500px|<center>Sceaux de Bulle pontificale d'Alexandre III</center>]]

Version du 29 mars 2008 à 18:25


Jouy-sur-Morin
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nom de région ou de collectivité mal rédigé ou absent pour en savoir plus cliquez-ici ou pour l'outre-mer cliquez-ici. Par défaut, la carte de géolocalisation est celle de la France métropolitaine.
Département Modèle:Département Seine-et-Marne
(Melun)
Arrondissement Provins
Intercommunalité sans
Maire Luc Neyrinck
Code postal 77320
Code commune 77240
Géographie
Coordonnées 48° 47′ 43″ nord, 3° 16′ 21″ est
Altitude Min. 94m m
Max. 181m m
Élections
Départementales La Ferté-Gaucher
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Jouy-sur-Morin
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Jouy-sur-Morin

Jouy-sur-Morin est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Jouyssiens.


Géographie

Commune de la Brie laitière (ou "Haute-Brie"), et de la vallée du Grand Morin ; Est de la région parisienne), à 75 km de Paris. Le village s'est structuré autour des boucles de la rivière du Grand Morin. Le différentiel d'altitude est très important entre les quartiers du bas de vallée et ceux du haut de vallée (plusieurs dizaines de mètres de différentiel) et certaines pentes connaissent des déclivités très fortes (rues sur les axes descendants de la RN34 au centre du village) ; plus loin, les hameaux les plus excentrés sont eux généralement sur des plateaux de faux-plats.

Le régime climatique est tempéré de type Atlantique. La pluviosité est légèrement plus marquée dans cette partie de la Seine-et-Marne (700 mm de pluie/an) que dans le reste de la région Île-de-France (600 mm). Les températures moyennes y sont généralement plus basses de 2° que dans Paris intra-muros[1]. La station de mesure du Centre Départemental Météo-France de Seine et Marne la plus proche est à 16 km, celle de Coulommiers. [2]

Géologiquement, comme dans le reste du canton, sous-sol est essentiellement constitué de marnes argileuse et de calcaires silicieux (d'où sont tirées les pierres dites "de meulières" pour la construction traditionnelle du gros-œuvre). Hydrologiquement, les boucles du Grand Morin y sont les plus ressérées de son cours dans le département ; il se divise en plusieurs endroits de la commune, y laisant former des îlots naturels ou artificiels (quartier du Marais, quartier du Faubourg, quartier de La-Chair-aux-Gens). Son régime est pluvial et la station de mesure hydrographique amont la plus proche est celle de Meilleray à 12 km (la station en aval de Jouy-sur-Morin est celle de Pommeuse). [3] Deux principaux ruisseaux l'alimentent, sur le territoire de la commune : l'aval du Ru de la Michée, au Sud-Est (passe sous la RN 34) ; l'amont du Ru du Couru, au Nord-Ouest (sert de limite de la commune après Breuil). [4]

C'est une commune rurale, où en terme d'occupation des sols, l'espace urbain (construit et non-construit) n'occupe que 10% de la surface de la commune, et l'espace rural 90% ; a l'intérieur de l'espace urbain, l'essentiel (44%) est occupé par l'habitat-non construit (terrains de parcs et jardins) et par l'habitat construit (43%), le reste se répartissant surtout entre les emprises routières (6%) et les espaces d'équipement et d'activité (5%). [5]

Communications

La « tranchée du lapin rusé », vers 1900.

Proche de l'autoroute de l'Est (autoroute française A4) et longée par la route nationale 34, de la route départementale 204, elle est aussi traversée par la départementale 66.

Elle possède une gare (Jouy-sur-Morin - Le Marais) de la ligne Coulommiers - La Ferté-Gaucher ; de façon insolite, une carte postale ancienne de cette voie ferrée porte le nom de « Tranchée du lapin rusé ».

La gare est maintenant fermée et remplacée par des bus pour la fin de ligne Transilien : TransilienLigne P du Transilien, qui se prend Gare de l'Est ou à Tournan ; correspondance avec le (RER)(A) (station Val de Fontenay) et avec le (RER)(E) (station Tournan-en-Brie).

La commune est aussi desservie par les lignes départementales de bus 08, 10, et 29, avec arrêts dans les hameaux[6].

Le Grand Morin n'est navigable que pour la navigation de loisirs ; et même dans ce cas, la circulation des bateaux et engins de plaisance à moteur est interdite. [7]

L'aérodrome opérationnel le plus proche est celui de Coulommiers-Voisins (gestionnaire Aéroports de Paris) [4] .

Précocement en Seine-et-Marne, la commune a bénéficié de l'accès A.D.S.L. à Internet en 2003 sous l'impulsion du chef-lieu de canton. [8]

Lieux-dits et écarts

D'habitat très dispersé, la moitié de la population ne vit pas dans le bourg central en forme d'ancre, mais dans les hameaux périphériques, des deux côtés des boucles resserrées en forme de « M » de la vallée du Grand Morin.

  • pour le 1° cercle (hameaux en continuité avec le tissu urbain du bourg) : Le Faubourg, La Chair-aux-Gens, Beauchien, le Champlat, le Marais.
  • pour le 2° cercle (hameaux en discontinuité avec le tissu urbain du bourg) : le Hardroit, Voigny, Champgoulin, Pouligny, Le Montcel, Montigny.
  • pour le 3° cercle (hameaux les plus éloignés, de plus de 2 km, jusqu'à 5 km) : Laval-en-Bas et Laval-en-Haut, Le Jariel, Pinebard, Petit Champcormolin et Grand Champcormolin, et Breuil.

Il existe aussi quelques petits écarts, qui ne font pas l'objet d'une signalisation particulière et généralement considérés par les habitants comme faisant partie du lieux-dit le plus proche. C'est par exemple le cas pour l'Epine Ovale (au Sud-Ouest de Laval-en-Haut), de Crèvecoeur et du Gué-Blandin (au Sud de Champgoulin), de la Dorgère (à l'Est de Champgoulin), du Prest (au Sud de Voigny), de La Croix du Cygne (au Sud du Faubourg), des Gailles (au Nord de La Chair-aux-Gens), du Sainfoin (à l'Ouest de Montigny), et des Ramonnets (à l'Est du Montcel). [9]

Communes limitrophes

Les cinq communes mitoyennes de Jouy-sur-Morin sont : Saint-Rémy-la-Vanne (à l'Ouest, 801 habitants, avec sa base de loisirs), Saint-Léger (au Nord, 200 habitants), La Ferté-Gaucher (à l'Est, et chef-lieu de canton avec ses 4 150 habitants), Chartronges (au Sud-Est, 270 habitants), Choisy-en-Brie (au Sud-Ouest, 1 152 habitants).

Territoire

Sous l'Ancien Régime, si la paroisse et plusieurs hameaux de Jouy-sur-Morin figurent sur la carte de Cassini (XVIII° siècle), elle est aussi sur le Plan d'intendance de 1785. Si certains noms de lieux n'ont pas changés depuis (comme Voigny), on aura la surprise de trouver orthographier Le grand Champcormolin "Le grand Champ Cormorin", Pinebart "Pinnebart", Le Hardroit "Le Hardroy", Champgoulin "Champ Goulain", Pouligny "Poligny", Le Montcel "Le Moncel-sous-Jouy", Laval-en-Bas "Bas Val", et encore L'Epine Ovale "L'Epine au Val"...

Au fil des siècles, il semblerait que la frontière linguistique[10] entre le dialecte champenois et le parler briard du français se soit déplacée, dans cette zone orientale de la Brie ; l'usage courant des expressions typiquement briardes (comme « Chien de moisson » pour désigner le repas de fin de moisson d'Août[11]) semble avoir perduré jusqu'au XXe siècle.

Après la création de la commune en 1790, son organisation territoriale est définitivement fixée le 28 pluviôse an VIII sous Napoléon. Cependant des contestations continueront avec certaines communes voisines[12] : réglée par l'État en 1835 avec Chartronges, puis en 1935 seulement avec La Ferté-Gaucher (noyau urbain collé au chef-lieu du canton)... Elle est aujourd'hui l'une des plus vastes communes du canton de la Ferté-Gaucher, derrière Choisy-en-Brie et Amillis.

En zonage de services publics, Jouy-sur-Morin a les rattachements suivants (service déconcentrés de l'Etat [13] ou des collectivités locales [14] ). ALE : de Coulommiers; CAF : de Coulommiers; Antenne de Justice : de Coulommiers; Centre des Impôt : de Coulommiers; Collège : de La Ferté-Gaucher; CPAM : de Coulommiers; DDAF : de Melun; DDASS : de Melun; DDCCRF : de Melun; DDE : de Coulommiers; DDJS : de Melun; DDSV : de Melun; DDTE : de Melun; DIREN : de Gentilly; DRAC : de Paris; DRIRE : de Savigny-le-Temple; Gendarmerie : de La Ferté-Gaucher; Hôpital : de Coulommiers; Inspection Académique : de Melun; Lycée : de Coulommiers; MDS : de Melun; Musée Départemental : de Saint-Cyr-sur-Morin; Office du Tourisme : de La Ferté-Gaucher; PIJ : de Coulommiers; Trésorerie publique : de La Ferté-Gaucher; Unité d'Action Sociale : de Coulommiers. Et le CIS de La Ferté-Gaucher, bien qu'en première intervention existent sur place au village les pompiers volontaires du CPI [15] de Jouy-sur-Morin.

En risques naturels, la commune est concernée par les même problématiques que le reste de la vallée du Grand Morin, à savoir le risque d'inondations dans les anciens quartiers bas, comme Le Marais, prévu dans le Plan de Prévention des Risques de 2005[16]. Le profil souvent encaissé des côteaux de la vallée a pu provoquer aussi des éboulements lors de conditions climatiques exceptionnelles[17], sur ses pentes les plus raides, ce dont témoignent quatre autres arrêtés de la préfecture de Seine-et-Marne[18].

Parc naturel régional (P.N.R.) : la commune de Jouy-sur-Morin est aussi incluse dans le périmètre d'étude du futur Parc Naturel Régional de la Brie et des 2 Morin[19].

Héraldique

Armes de Jouy-sur-Morin

Les armes de Jouy-sur-Morin se blasonnent ainsi :

ondé coupé ; au premier d'argent à la main dextre, appaumée de gueules surmonté d'une croisette haussé du même, au second d'azur aux trois coquilles d'or.

L'officialisation du blason de la commune n'a été fixé que très récemment[20]. Il reprend les données historiques de la commune : le cours d'eau du Grand Morin, l'abbaye de Faremoutiers, et les insignes des châtelains de Jouy.

La couronne qui coiffe le blason signifie que le village a eu autrefois une enceinte (cf. toponymies de noms de rues jouyssiennes : "rue du Faubourg", "rue de la Poterne", "rue de La Porte d'en Haut"). Et les épis extérieurs symbolisent la caractère d'abord agricole de la commune.

Histoire

Occupée depuis l'Antiquité, son nom latin était "Gaudiacus" (dont l'interprétation peut être double) ; puis devient "Johi" ou "Joy" au milieu du Moyen-Age. Elle était traversée sur ses hauteurs par la voie romaine reliant Lutèce (Paris) à Durocortorum (Reims), la V.R.13 via Calagum (commune voisine de Chailly-en-Brie) : [21] ; itinéraire repris par l'actuelle route nationale N34, mais qui n'était pas un axe majeur dans l'Empire Romain (province de Gaule Lyonnaise) comme l'était dans la région la voie entre Meaux (Iatinum, en pays Meldes) et Sens (Agedincum, en pays Sénons)[22].

Située au Moyen-Age entre les commanderies templières de Coulommiers et et La Ferté-Gaucher (templiers qui ne feront pas long feu et vit remplacés de force par les Hospitaliers), la cure est donnée par bulle papale (Alexandre III, longtemps réfugié en France) en 1180, aux chanoines de la cathédrale de Meaux.

Sceaux de Bulle pontificale d'Alexandre III

La seigneurie, elle, appartenait d'abord à l’abbesse de Faremoutiers (Abbaye de Faremoutiers qui avait été auparavant très importante, au Haut-Moyen Age) et fait alors partie, comme tout l'Est de la Brie (Brie Champenoise), du Comté de Champagne[23]. Ses vassaux châtelains de Jouy seront d'abord les Châteauvillain (jusqu'en 1310) ; puis à l'époque de la Guerre de Cent Ans les La Grange, guerre qui amènera une certaine insécurité dans les environs, par la circulation de bandes armées (prise et reprise de Coulommiers).

En 1578, le bourg est fortifié, dans le contexte violent des Guerres de Religions qui ensanglantent alors les communes voisines de la Brie et leurs minorités protestantes (Coulommiers, Rebais, Saint-Siméon[24]) ou lieux majoritairement Protestant comme La Ferté-sous-Jouarre. De façon très stable sinon, les châtelains de Jouy seront de 1478 à 1780 la famille des De Bonneval, vivant à Chauffour à l'extérieur du village ; on les retrouvent parfois orthographiés "seigneurs de Jouy sur Morain en Brie", comme dans les chroniques paroissiales. [25] Du XVI° au XIX° siècles, se tiendront à Jouy deux foires annuelles, dont témoignent l'ensemble de grandes caves de stockage découvertes au bourg [26] près de l'ancienne Place de la Halle.

Sous l'Ancien Régime, Jouy-sur-Morin appartient administrativement à : l'intendance de Paris et au Bailliage de Meaux (administration royale) ; régie sous la coutume de Meaux, par le Parlement de Paris, et fiscalement au Grenier à sel de Provins (administration locale) ; au Diocèse de Meaux et à la Doyenné de La Ferté-Gaucher (administration religieuse)[27]. À cette époque, se maintenait encore ce qui a été depuis le Moyen-Âge la principale activité manufacturière de Jouy-sur-Morin, favorisée par la rivière : le textile de toileries et surtout la tannerie ; par dérision, les habitants des villages voisins surnommaient par cette activité salissante les jouyssiens « les ventres jaunes ».

La papeterie de Crèvecœur vers 1900.

À la Révolution, troubles contre-révolutionnaires sur la commune (1793). A la fin des guerres de l'Empire (Campagne de France (1814)) , passages de cavaliers cosaques en 1814[28]. Au XIXe siècle, la renommée de Jouy-sur-Morin viendra de la fabrique du papier, là encore favorisée par l'eau, pour assignat puis billets de la Banque de France à la papeterie du quartier Crèvecoeur-Marais. Du XIX° au XX° siècles, Jouy-sur-Morin possèdera un nombre important de petits commerces, disparus aujourd'hui mais encore visibles sur les anciennes cartes postales (plusieurs cafés, un hôtel-restaurant, une faïencerie, un marchand de vin et de liqueurs, plusieurs commerces alimentaires, deux mercerie, et une Union Commerciale bien en vue). Inclusion dans la zone d'occupation militaire prussienne pendant la Guerre de 1870 pendant plusieurs mois [29]


La place vers 1900

Pendant la Première Guerre mondiale, bref passage de la I° armée allemande (Bataille de la Marne) pendant trois jours de septembre 1914, jusqu'à la contre-attaque franco-anglaise sur La Ferté-Gaucher [30]. Journées où furent commisent des déprédations et une agression sur sur une famille du quartier du Marais par deux soldats allemands[31]. La Seconde Guerre mondiale verra sous l'Occupation l'interdiction de chasser avec fusils sur la commune (comme dans toute la France occupée) et l'installation d'un pylône de surveillance allemand au Chemin des Gailles (au dessus de la Chair-aux-Gens) ; le village sera libéré le 27 août 1944 par la III° Armée U.S.

Les « Trente Glorieuses » d'après-guerre ne le seront pas spécialement pour Jouy, qui suivra certes l'évolution nationale des sa voirie et de ses équipements collectifs, mais qui verra la disparition progressive des ses petits commerces, du nombre d'exploitations agricoles, des animations collectives. Et l'arrivée de la crise économique depuis les Années 1970, provoquera d'importantes pertes d'emplois dans les usines de la commune[32] jusq'à nos jours, dans le contexte de vagues de licenciements sur l'ensemble de l'arrondissement ; passage de 114 à 17 salariés pour l'entrepôt Droguet (décorations de Noël) ; et perte d'un bon tiers des salariés de la papeterie Arjo-Wigins avec deux plans sociaux en quelques années[33].

Démographie

En population, Jouy-sur-Morin est la deuxième commune du canton, derrière La Ferté-Gaucher et devant Choisy-en-Brie[34] ; mais surtout, la commune n'a jamais été aussi peuplée qu'aujourd'hui, en passant le cap des 2000 habitants. À la fin de la transition démographique et avant l'intensification de l'exode rural, Jouy n'avait atteint que 1955 habitant en 1881 ; et son minimum, dans les dernières décennies de l'exode rural, à 1422 habitants en 1954. Cette nouvelle et régulière expansion est dans les schémas régionaux de déplacements mise sur le compte du phénomène de rurbanisation (actifs résidants sur la commune et travaillant au centre de la région parisienne) ; un tiers de la population est composé de néo-jouyssiens venus depuis le milieu des années 1990 de zones urbaines [35].


Modèle:DemogFR

Logement

La population de Jouy-sur-Morin en 2006 est composée de 75% de propriétaires et de 20% de locataires. La taille des logements est, conformément à sa strate de comparaison, beaucoup plus grands que la moyenne nationale (1,5% de studios seulement, et à l'autre extrémité 39% de T5 et plus). Les logements sociaux y sont présents, avec la Résidence H.L.M. des Trois Moulins ; compter aussi 8% de logements vacants. Excentré de la région parisienne, le prix moyen de l'immobilier à la vente est en dessous de la moyenne nationale, entre 2000 et 2500 €/m² (moyenne nationale à 3200 €/m²)[36] .

Sociologie

Une majorité de la population est de revenus imposables : 58% des ménages jouyssiens (moins que dans la zone de référence). Dans la structure de sa pyramide de population, Jouy-sur-Morin compte une proportion importante de personnes âgées : 8% de personnes âgées de plus de 75 ans (plus que dans la zone de référence). Contrairement à ce que laisseraient penser les cartes, pour la population active, l'emploi dans les professions agriculteurs/artisans/commerçants n'est pas beaucoup plus important que dans la moyenne nationale. Par contre le pourcentage d'actifs ouvriers, et en dépit des vagues de licenciements locaux est très élevé, on peut parler dans son identité socio-culturelle de Jouy-sur-Morin comme d'une commune rurale ouvrière : 44% d'ouvriers dans le village contre 27% de moyenne nationale. Et si les pourcentages d'employés et de professions intermédiaires sont légèrement en dessous de la moyenne nationale, pour les CSP+ (cadres et professions intellectuelles) ils ne représentent avec 6% à Jouy que la moitié de la moyenne nationale, un différentiel spectaculaire[37].

À l'inverse de Paris, seule 15% de la population ne possède pas de voiture.

La commune a la particularité de posséder deux écoles : L'école du Centre (primaire : au milieu du bourg central), et l'école du Champlat (maternelle et primaire : à la croisée du Bourg, de Champgoulin, du Marais, et de Voigny)[38]. En niveau d'études de la population, en moyenne sur les quinze dernières années, l'empreinte très ouvrière de la commune est très marquée par rapport à la moyenne nationale : 7% de jouyssiens contre 12% nationalement au niveau bac, 4% contre 8,5% nationalement au niveau bac+2, 3,5% contre 9% nationalement aux niveaux L-M-D. [39]

Administration

Avant la construction de la mairie en 1888, les réunions du conseil municipal se tenaient dans le bâtiment de l'ancienne école[40].

Tendances politiques

La sociologie politique jouyssienne est identique à celle de l'ensemble du canton de La Ferté-Gaucher ou à celle du canton de Coulommiers, avec un balancier politique axé à sur la droite. Aux élections présidentielles de 2002 (second tour), les résultats étaient de 73% pour J. Chirac et de 27% pour J.M. Le Pen ; aux élections présidentielles de 2007 (second tour), les résultats étaient de 63% pour N. Sarkozy et de 37% pour S. Royal. Soit en moyenne un différentiel d'une dizaine de pourcentages vers la Droite par rapport à la moyenne nationale[41].

Les maires de Jouy-sur-Morin

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1815 1824 Antoine Vidal SE Chamoiseau
1826 1836 Gabriel Vacheron SE Médecin
1836 1840 Antoine Vidal SE Chamoiseau
1840 1846 Augustin Brézillon SE NP
1846 1870 Gabriel Vacheron SE Médecin
1872 1878 Louis Dumont SE Directeur de papeterie
1878 1904 Henri Richard SE Agriculteur
1904 1919 Ernest Charzat SE Directeur d'usine
1919 1959 Eustache Lenoir SE Géomètre
1959 1971 Fernand Dubois SE NP
1971 1983 Elisabeth Bréant SE SP
1983 1995 Jean-Marie Wienert SE Géomètre
1995 2001 Agnès Pognot SE Expert-comptable
2001 2003 Gérard Valory SE Architecte
2003 2008 Agnès Pognot SE Expert-Comptable
2008 - Luc Neyrinck SE Artisan

Économie

Secteur primaire : une douzaine d'exploitations agricoles[42], pour une superficie moyenne de 104 ha (d'abord céréalière avec 872 ha, puis fourragère avec 187 ha). Elevages : avicole, bovins laitier (pour 1929 habitants, Jouy-sur-Morin comptait l'année 1999 en animaux utilitaires 449 bovins et 10843 volailles)[43] ; cultures maraîchères avec des serres, céréalières, et oléagineuse. Le lait produit n'est pas transformé sur place mais dirigé vers les fromageries voisines (brie, coulommiers) comme à Saint-Siméon.

Secteur secondaire : Usine de papeterie pour billets (plus de 200 salariés), et de Tomette de Jouy ® (carrelage, plus de 10 salariés) ; entrepôt de décoration de Noël (plus de 10 salariés).

Secteur tertiaire : comme à l'échelle nationale, il est aujourd'hui dominant (75% des entreprises jouyssiennes)[44] Commerces et services de proximité (bureau de Poste, pharmacie[45]) ; nombreuses petites entreprises en B2B (une douzaine) et en B2C (une vingtaine)[46]

Gîte rural (3 épis) au hameau de Breuil ; la commune n'a pas suivi dans les années 1990 le virage touristique des communes voisines et de son chef-lieu de canton.

Volume d'activité représentant une masse de 201 KE de produits de taxe professionnelle en 2006[47].

Monuments et lieux touristiques

Pont dit "des romains", pont moderne construit sur les vestiges de l'ancienne voie romaine, près du hameau du Montcel.

Au centre du Bourg, Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XIIe-XIIIe siècles, transformée XVIe siècle), avec Fonts baptismaux de la Renaissance (ref.IMH PM77000881) ; inscrite aux Monuments Historiques depuis 1927 (ref. IMH PA00087042). Petite chapelle dans le Marais, au dessus de la rivière.

Nombreux petits moulins à eau (céréaliers ou manufacturiers), du XVIe au XVIIIe siècles : (d'amont en aval) Vidal, Ramonets, Chair-auxGens, Planchotte, Gailles, Faubourg, Marais, Gué-Blandin, Crèvecoeur ; et le liste pourrait être encore plus longue, avec les moulins disparus depuis longtemps, comme ceux retrouvé lors des prospections archéologiques menées par le Centre Féderal d'Archéologie de Crécy-la-Chapelle et le Service Régional d'Archéologie en 2001 à l'Est de la commune [5].

Lavoirs du XIX° siècle : (d'Ouest en Est) : lavoir de Crèvecoeur, lavoir du Faubourg, lavoir du Bourg, lavoir des Olivots.

Dans plusieurs hameaux de la commune (Breuil, Champgoulin, Voigny, etc.), on peut voir des fermes de "style briard" (grandes fermes en forme de U organisées autour d'une cour intérieure) et des "bricoles" (petites fermes d'exploitation modeste), avec ou sans puits ; les murs étants faits en pierre de meulière et mortier. Chacune ayant eu son histoire au fil des époques (fortifiées ou gentilhommées), et des aménagements et restaurations, soit à enduit uniforme soit enduit à « pierre-vue ». [6]

Curieusement, le Monument aux Morts ne se trouve pas sur une place centrale au bourg, mais excentré au Faubourg, à l'entrée la rue de la Gare, lieu de départ pour le front de le Première Guerre Mondiale.

Sentiers de randonnées (GR) : le GPR (sentier de Grande Randonnée de Pays, balisage rouge et jaune) « des Deux Morins » traverse la commune su Sud-Est ou Nord-Ouest. Et le PR (sentier de Petite Randonnée, balisage jaune) du « Pont des Romains » le rejoint sur une partie du parcours. Tout à l'Est de la commune, un autre PR, le « Ramonnets-Montigny » passe par les les anciennes mines et les nouveaux plans d'eau.

Promenades et haltes le long des berges de la rivière du Grand-Morin ; chemins dans les petits bois (Rongeriaux de la Piesles -menant au sentier de randonnée du GR 14 (balisage rouge et blanc)-, Bois Brayer, bois des chemins des Gailles, autours de Chauffour et de Pouligny). [48]

Culture

La municipalité n'a pas conclu d'accords de jumelage.

La fête patronale se déroule chaque premier dimanche de juillet (organisation associative).

Loisirs

La commune compte 10% de résidences secondaires.

Vide-grenier de printemps, chaque fin Avril, axé sur les rues centrales (organisation associative).

Pêche : le Grand Morin est en aval de La Ferté-Gaucher, cours d'eau de catégorie 2 (population de cyprinidés -gardons, carpes, tanches- et des carnassiers -brochets, perches). Le territoire de la commune compte aussi deux gardes-chasses, veillant à l'application de la réglementation (comme celle des plans de chasse au lièvre [49]).

Sorties naturalistes : petits bois de feuillus, avec leurs champignons saisonniers et présence de faune observable (chevreuils, lièvres, lapins de garenne, perdrix, faisans).

Sport : par rotation, Tournoi de tennis des Deux Morins ; grandes installations de musculation, et pratique importante du cyclotourisme. Colonie de vacances du Château de Chauffour (XIX° siècle).

Pour les sorties noctures, la discothèque située dans l'écart de la Dorgère (Est de Champgoulin) est très bien notée dans le milieu de la musique Electro.

Événements

Témoignage d'O.V.N.I. le 30 septembre 1954 : le 30 septembre 1954, Eugène Farnier, membre de la société des ingénieurs civils de France, dit avoir observé pendant 20 minutes une soucoupe volante au-dessus du lieu-dit "Les Gailles"[50].

Médias

Jouy-sur-Morin a possédé sa propre radio libre : R.D.M. (Radio des Deux Morins)[51].

P.Q.R. (Presse Quotidienne Régionale) : la commune est dans la zone de couverture du Parisien, édition Seine-et-Marne[52] ; P.H.R. (Presse Hebdomadaire Régionale) : la commune est dans la zone de couverture du Pays Briard[53].

Le bulletin municipal est en cours de republication. Le site internet municipal est en cours de création.

Personnages historiques

L'Annuaire des titulaires de la Légion d'honneur mentionne, au XIXe siècle trois récipendiaires jouyssiens : Pierre Houzelot, né le 01 septembre 1802 ; Charles Caffin, né le 14 mars 1835 ; Émile Larieux, né le 11 octobre 1855[54].

Village natal (1873) du poète Léon Charpentier, chroniqueur parisien (En roulant) sous la IIIe République.

Village natal (1895) du pilote du guerre Jean Navarre, une jeune tête brûlée surnommée « la sentinelle de Verdun » ; as de la chasse française de la Première Guerre mondiale, il reçoit la Légion d'honneur et comptera une trentaine de victoires dont douze homologuées.

Curiosités locales

Animaux domestiques : depuis 2003, Jouy-sur-Morin possède sur la commune le seul refuge animalier en France spécialisé dans les nouveaux animaux de compagnie, le refuge F.R.E.E. (Furets, Rongeurs, Etc, Etc) au hameau de Voigny. [55]

Voir aussi

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Jouy-sur-Morin.

Article connexes

Bibliographie

  • Ordonnance du 19 octobre 1935, portant fixation de la limite territoriale entre la commune de Jouy-sur-Morin et celle de La Ferté-Gaucher.
  • Devillers Stéphane : Un ensemble souterrain découvert à Jouy-sur-Morin (Seine-et-Marne) ; Bulletin du Groupement archéologique de Seine-et-Marne, 2002, n°43, pp. 37-44, ISSN1140-7492.
  • Devillers Stéphane : Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul (Jouy-sur-Morin), évolution du plan et de la morphologie de l'édifice ; Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Provins, 2003, n°157, pp. 93-130, ISSN1634-5711.
  • Mousseaux Maurice : La Brie protestante : aux sources françaises de la Réforme, éditions Presses du Village, 1998, ISBN2841001504
  • Journal Officiel, 8 janvier 1915 : rapport officiel de la Commission d'Enquête sur les Atrocités Allemandes en France, p. 333.
  • Cartes postales anciennes de Jouy-sur-Morin : éditions Caron, éditions Hincelin, éditions Jacob (et éditions jouyssiennes L. Denis) sur C.P.A.77 [7] ; réf. : carte C240N13, carte C240N25, carte C240N74, carte C240N92.

Liens externes

Notes et références

  1. Fiche Météo-France sur les caractéristiques climatiques du département
  2. Organigramme de Météo-France, Fiche de présentation du C.D.M.77 : http://www.meteofrance.com/FR/qui_sommes_nous/chezvous/dept77.jsp
  3. Fiche de synthèse de station hydrographique, Meilleray code station H5702010 (DIREN IDF) : http://www.hydro.eaufrance.fr/presentation/procedure.php
  4. Carte I.G.N. 2614-O, La Ferté-Gaucher : carte de randonnée, carte topographique "Série Bleue"
  5. Institut d'aménagement et d'urbanisme de la Région d'Île de France : Fiche communale de mode d'occupation du sol (1999)
  6. carte du réseau départemental Darche-Gros en ligne [1] [PDF]
  7. Arrêté Préfectoral du 23 septembre 1983, réglementant l’exercice de la navigation de plaisance et des activités sportives et touristiques sur la rivière de Marne et sur le Grand Morin, dans le département de Seine-et-Marne.
  8. La Ferté-Infos, n°44, 2003.
  9. Idib. réf. 2
  10. Carte de la distribution linguistique de la langue d'Oïl
  11. Petit Lexique Briard en ligne
  12. cf. archives départementales
  13. Préfecture de Seine-et-Marne, organisation des services déconcentrés de l'Etat : http://www.seine-et-marne.pref.gouv.fr/sections/services_de_letat/les_services_deconcentres/
  14. Portail des compétences et organismes associés du Conseil Général de la Seine-et-Marne : http://www.seine-et-marne.fr/front/go.do?sid=conseil_g_n_ral_1114438686000382
  15. Lexique administratif des sapeurs-pompiers : http://www.pompiers.fr/index.php?id=24&no_cache=1&lex[letter]=c
  16. PPR Inondation Grand Morin non-domanial 28/01/2005
  17. Arrêté préfectoral de catastrophe naturelle du 29/12/1999
  18. [2]
  19. cf. séance plénière du Conseil Régional d'Île-de-France, du 28 juin 2007
  20. cf. délibération du conseil municipal de 2002
  21. Itinéraires romains en France, sommaire des voies romaines : http://pagesperso-orange.fr/itineraires-romains-en-france/templates/sommaire.htm
  22. cf. Table de Peutinger, Pars II
  23. cf. La Gazette des Ventres Jaunes, 2002
  24. Mousseaux Maurice : La Brie protestante : aux sources françaises de la Réforme, éditions Presses du Village, 1998, ISBN2841001504
  25. Chronique paroissiale du Père Anselme, tome VI, page 392 : Mariage en 1624 entre Robert De Bonneval et Louise De Montdoucet (province du Perche)
  26. Bulletin du Groupement archéologique de Seine-et-Marne, (Un ensemble souterrain découvert à Jouy-sur-Morin, par Devillers Stéphane), 2002, n°43
  27. cf. S.H.A.G.E. 2005
  28. cf. La Ferté-Infos, 2004
  29. Article 3 du Traité préliminaire de paix, du 26 février 1871 signé à Versailles : http://www.roi-president.com/telechargement/traite/traite-preliminaire-paix-1871.doc
  30. cf. Association Batmarn 1998
  31. Journal Officiel, 8 janvier 1915 : rapport officiel de la Commission d'Enquête sur les Atrocités Allemandes en France, p. 333
  32. Actualités Sociales
  33. Le Parisien, édition Seine-et-Marne, : une région sinistrée par les plans sociaux, mardi 15 Avril 2003.
  34. fiche INSEE 2006
  35. [PDF] INSEE - Jouy-sur-Morin
  36. F.N.A.I.M., communication personnelle, 2008
  37. Journal du Net - Economie, Encyclopédie des communes de France
  38. Écoles de Jouy-sur-Morin
  39. J.D.N. Management, fiche Jouy-sur-Morin (77320)
  40. Société d'Histoire, Art, Généalogie et d'Echanges 77, page de septembre 2005
  41. Site du Ministère de l'Intérieur
  42. Dossier local INSEE 77240 : chiffres-clés - exploitations agricoles, 1999
  43. AGRESTE, Jouy-sur-Morin : recensements agricoles 1988 et 2000
  44. [PDF] Dossier local INSEE
  45. Liste et horaires de proximité
  46. Portail des Chambres de Commerces et d'Industrie, Annuaire des entreprises
  47. [3]
  48. La Seine-et-Marne à pied (Topo-Guide PR), Fédération Française de la Randonnée Pédestre, ISBN2751400175
  49. Arrêté préfectoral n° 2007/DDAF/SFEE/171, relatif à l’ouverture et la clôture de la chasse dans le département de Seine-et-Marne, pour la campagne 2007-2008
  50. France-Dimanche, 24 octobre 1954
  51. Décision du C.S.A. n° 2007-121 du 20 mars 2007, relative à la liste des candidats admis à concourir dans le cadre de l'appel aux candidatures dans le ressort du comité technique radiophonique de Paris
  52. Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale, zone de couvrture
  53. Syndicat de la Presse Hebdomadaire Régionale, zone de couverture
  54. Base de données Léonore des Archives Nationales, cotes LH/1313/56, LH/403/55, LH/1483/38
  55. Ministère de l'Agriculture, B.I.M.A., Un refuge pour NAC, août 2004, p.26