Aller au contenu

Tanger-Tétouan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Région de Tanger-Tétouan)

Tanger-Tétouan
Tanger-Tétouan
Administration
Pays Drapeau du Maroc Maroc
Provinces Province de Chefchaouen
Province de Fahs-Anjra
Province de Larache
Province d'Ouezzane
Province de Tétouan
Préfecture de M'diq-Fnideq
Préfecture de Tanger-Asilah
Chef-lieu Tanger
Wali(s) Mohamed Hassad (wilaya de la région Tanger-Tétouan)[1]
Mohamed Yaakoubi (wilaya de Tétouan)[2]
Démographie
Population 3 157 075 hab. (2014[3])
Densité 273 hab./km2
Population urbaine 1 994 356 hab. (2014)
Population rurale 1 162 719 hab. (2014)
Géographie
Coordonnées 35° 46′ 00″ nord, 5° 48′ 00″ ouest
Superficie 1 157 000 ha = 11 570 km2

Tanger-Tétouan (en arabe : طنجة تطوان) était une ancienne région marocaine , et l'une des seize régions du Maroc avant le découpage territorial de 2015[4]. Elle devient la nouvelle région Tanger-Tétouan-Al Hoceima en intégrant la province d'Al Hoceima.

Elle se trouve à la pointe nord-ouest du Maroc, dans la chaîne montagneuse du Rif. Sa superficie était de 11 570 km2 pour une population de 2 470 372 habitants en 2006[5]. Son chef-lieu était la ville de Tanger.

La région est baignée par le détroit de Gibraltar et la mer Méditerranée au nord et l'océan Atlantique à l'ouest.

Organisation administrative

[modifier | modifier le code]

Alors qu'à chaque région du Maroc correspond habituellement une wilaya, celle de Tanger-Tétouan en comprend deux, regroupant les préfectures et provinces suivantes :

Démographie

[modifier | modifier le code]
Évolution démographique
1994 2004 2010
2 036 032 2 470 372 3 002 108
1994, 2004 : recensement officiel ; 2007 : calculation.


Le climat a le caractère général du climat méditerranéen mais par sa latitude, son altitude et sa triple façade maritime, la région est une des zones les plus arrosées au Maroc (+ de 1000 mm).

D’après le recensement général de la population et de l’habitat de 1994, la population de la région est évaluée à 2,04 millions d’habitants, ce qui représente 8 % de la population totale du Maroc. En l’an 2010, elle est estimée à 3 millions d’habitants dont 86 % sera urbaine.

Les principales activités économiques sont l'agriculture, l'élevage, la forêt et la pêche avec 43,5 % suivis du commerce (14,4 %) et de l'industrie et l'artisanat (13,7 %)[7]. Cependant, les secteurs de l'industrie et du commerce connaissent en ce moment un développement très rapide par rapport aux autres régions du pays et cela grâce à l'amélioration du réseau autoroutier, de la construction du port Tanger med et de free zones et du port de Tanger Ville.

L’Homme se serait établi dans le territoire de la région dès le paléolithique et les relations entre les habitants de la péninsule tingitaine avec ceux des autres régions de la Méditerranée sont attestées dès cette époque.

Pendant l’antiquité, le phénomène urbain s’y développa. Les villes actuelles sont héritières d’une occupation urbaine antique, du moins pour Tanger (Tingis), Asila (Zilil), Larache (Lixus) et Tétouan (Tamuda). Chaouen, quant à elle, surgit tardivement dans un milieu rural et montagnard où les facteurs politico-religieux et l’apport andalous furent déterminants.

Les médinas des villes de la région de Tanger-Tétouan présentent un intérêt touristique spécifique de par leur héritage historique fort influencé par les cultures du pourtour méditerranéen (al-Andalus, Turquie, Portugal). Comme toutes les villes historiques du Maroc, elles sont composées de deux entités urbaines : la Médina avec sa Kasba et la ville moderne. La première est toujours entourée de remparts. La deuxième s'est développée en dehors des remparts historiques. Elle date de l’époque du régime international pour Tanger et de l'époque du Protectorat espagnol (1912-1956) pour Tétouan, Larache, Chaouen, Asila. La plupart de ces villes sont des ports qui ont vécu des expériences distinctes à travers l'histoire.

La position géographique de la région lui a permis de jouer le rôle de tête de pont entre le Maroc et l’Europe en temps de paix comme en temps de guerre. Il fut un temps où certaines des villes de la région ont été occupées par des pays européens (Espagne, Portugal et l’Angleterre)[8].

Les médinas :

  • Médina de Tanger : la cosmopolite
  • Médina de Larache : héritière des jardins des Hespérides
  • Médina d’Asilah : art et culture
  • Médina de Tétouan : l’andalouse, la plus belle médina du Maroc < Patrimoine Mondial de l'UNESCO >
  • Médina de Chefchaouen : la citadelle rustique
  • Médina de Ouezzane : la ville sainte

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. MAP, « Mohamed Hassad, un ingénieur au service de la modernité », Le Matin,‎ (lire en ligne)
  2. MAP, « Activités royales : S.M. le Roi Mohammed VI nomme plusieurs walis et gouverneurs », Le Matin,‎ (lire en ligne)
  3. [xls] Haut-commissariat au Plan, Note sur les premiers résultats du Recensement Général de la Population et de l’Habitat 2014 (lire en ligne)
  4. {{lien web|url = http://www.pncl.gov.ma/fr/EspaceJuridique/DocLib/décret%20fixant%20le%20nombre%20des%20régions.pdf|titre = Décret n°2.15.40 du 20 Février 2015, fixant le nombre des régions, leurs dénominations, leurs chefs-lieux ainsi que les préfectures et provinces qui les composent, publié au Bulletin Officiel n° 6340 du 05 Mars 2015}} qui entre en vigueur à la même date que le décret prévu à l'article 77 de la loi organique n°59-11 relative à l'élection des membres des conseils des collectivités territoriale
  5. Selon le recensement effectué en 2004
  6. [PDF] « Décret no 2-09-319 du 17 joumada II 1430 (11 juin 2009) modifiant et complétant le dahir no 1-59-351 du 1er joumada II 1379 (2 décembre 1959) relatif à la division administrative du Royaume », Bulletin officiel du Royaume du Maroc, no 5744,‎ , p. 1018 (ISSN 0851-1217, lire en ligne)
  7. Portail national du Maroc
  8. Bienvenus à Tourisme de Tanger-Tétouan