Haute-Rivoire

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Haute-Rivoire
Haute-Rivoire
Le clocher.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Lyon
Intercommunalité CC des Monts du Lyonnais
Maire
Mandat
Nicolas Mure
2020-2026
Code postal 69610
Code commune 69099
Démographie
Population
municipale
1 431 hab. (2021 en diminution de 0,14 % par rapport à 2015)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 59″ nord, 4° 23′ 50″ est
Altitude Min. 437 m
Max. 667 m
Superficie 20,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales L'Arbresle
Localisation
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Haute-Rivoire
Liens
Site web http://www.haute-rivoire.com/

Haute-Rivoire est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Haute-Rivoire (2029 hectares) est située à l'ouest du département du Rhône. Elle fait partie du canton de Saint-Laurent de Chamousset, de la communauté de communes des monts du Lyonnais. Elle appartient aux Monts du Lyonnais. Cet ensemble montagneux s'allonge sur une quarantaine de kilomètres du nord au sud, depuis la vallée de la Turdine, aux confins du Beaujolais, jusqu'au couloir du Giers, au pied du Pilat. Havre de verdure aux portes même des agglomérations de Lyon et de Saint-Étienne, les monts du Lyonnais offrent un espace de détente privilégié très prisé des Lyonnais et des Stéphanois.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 816 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chazelles-Lyon », sur la commune de Chazelles-sur-Lyon à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 764,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Haute-Rivoire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,3 %), zones agricoles hétérogènes (34,2 %), forêts (4,6 %), zones urbanisées (4,2 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune est très ancien. Il figure sur le texte d'une donation très importante faite à l'Abbaye de Savigny en 871 ou 918. Le nom latin de notre village Alta Rivoria y figure. En patois, il y a une cinquantaine d'années, cela donnait Yauta Ravouere. En vieux français, Ravouere veut dire chêne. On pourrait donc traduire le Haut Chêne. Certains érudits pensent à chênes sur la hauteur, puisque l'on sait que beaucoup de forêts de chênes poussaient ici naturellement, pour preuve des bassins de tanneries existaient au lieu-dit Gazanchon. Or, qui disait tanneries, disait écorces de chênes indispensables pour la préparation du cuir. Il nous reste du patois, le nom actuel des habitants de Haute Rivoire, les Taravouériens.

Le passé lointain[modifier | modifier le code]

Haute-Rivoire, depuis le vallon de la Thoranche. La série de maisons contigües au pied du clocher suit le tracé des anciens remparts.

Au Moyen Âge, la rivière le Pont Lyonnais sépare le royaume de France (comté du Forez) de celui du Saint Empire Germanique dépendant, lui, de l'archevêque de Lyon. C'est Philippe IV le Bel (1294 - 1322) qui annexe le Lyonnais. L'actuel patois de la région Rhône-Alpes est la survivance du franco-provençal de l'époque. Le bourg était alors entouré de remparts. Il n'en reste malheureusement rien, même si leur tracé est bien connu, ainsi que l'emplacement de trois portes ; la dernière, entre le Relais des voyageurs et une tour a été démolie autour de 1905. Ce village gardait le sel, ce qui explique ses remparts.

Il y a également des mines de kaolin à Haute-Rivoire, qui sert à faire la porcelaine, elles étaient exploitées, et il en reste.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1816 1818 Jean-Matthieu Perret de la Menue[13]    
2001 2008 Fernand Guillarme    
mars 2008   Gilbert Courtine    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

En 2021, la commune comptait 1 431 habitants[Note 2], en diminution de 0,14 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3961 0541 3001 4711 6881 6261 7071 7541 795
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7721 7641 7681 6901 6961 6741 6631 6141 557
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5341 5121 5101 2861 3121 3471 3081 2061 173
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 1681 1321 0421 0141 1001 1821 3011 3911 450
2021 - - - - - - - -
1 431--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Haute-Rivoire compte deux écoles maternelles et primaires, malgré sa faible population. L'école publique maternelle et primaire dont la directrice est Florence Dubois. Il y a 4 classes et 5 enseignements. L'effectif tourne autour de la centaine d'élève.

L'école Sainte-Marguerite, privée, dirigé par Marie-Agnès Vaginay comporte deux classes pour le moment, avec un effectif total d'une soixantaine d'élèves.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Parmi les nombreuses manifestations populaires de la commune, nous pouvons citer :

La Foire : Pendant très longtemps il y eut au moins 8 foires à Haute-Rivoire. Réparties tout au long de l'année, celle du correspondait à la louée aux domestiques : les garçons qui cherchaient de l'embauche mettaient une plume ou un épi de blé à leur chapeau. Quand le patron de ferme et l'ouvrier étaient d'accord, l'ouvrier enlevait alors sa plume. Beaucoup de ces foires ont disparu. Aujourd'hui, seule celle de la fin avril, relancée en 1963 grâce à Pierre Delage, marque de façon importante la vie du village avec son marché aux bestiaux, ses expositions variées, ses camelots. Elle a lieu le dernier samedi du mois d'avril. Elle rassemble aujourd'hui un concours de bétail, une exposition de volailles, un marché des produits du terroir, des expositions culturelles, une exposition de matériel ancien, des horticulteurs, des forains…

La vogue : Autour de la Sainte Marguerite, patronne de la paroisse de Haute-Rivoire, la vogue annuelle a lieu l'avant-dernier week-end de juillet. Elle est organisée par les jeunes de 19 ans, dure 3 jours avec un bal gratuit tous les soirs. Feu d'artifice le dimanche soir et elle se termine le lundi par un repas convivial autour d'une assiette de couennes.

Vide-Grenier : Le deuxième dimanche d'octobre, l'association du restaurant d'enfants de l'école publique organise un vide-grenier. Les amateurs et les professionnels sont rassemblés autour du complexe sportif au Pavé.

La marche des noisettes : Chaque premier dimanche de septembre, l’association de marcheurs «Les Noisettes » organise une promenade à travers bois, prés et champs, sur les chemins de Haute-Rivoire et des communes environnantes.

Le  : Chaque année, l'association des commerçants et des artisans organise une animation de rue pour le . Un défilé d'enfants, portant chacun un lumignon, traverse le village illuminé. Un concours de vitrine est proposé à tous les visiteurs. Plusieurs stands installés sur les places du village invitent à des dégustations, saucisson chaud, marrons, boudin, frites, crêpes…

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Cadre de vie[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le clocher de l'église héberge un petit musée ethnographique qui présente des objets de la vie quotidienne des XIXe et XXe siècles. Depuis ce musée, on peut monter au sommet du clocher au niveau de trois massives cloches en bronze, et du système mécanique d'horlogerie qui les activait. Cette mécanique n'est toutefois plus en fonction, et est remplacée par un système électrique.

Galerie photo[modifier | modifier le code]

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[20].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Haute-Rivoire et Chazelles-sur-Lyon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Chazelles-Lyon », sur la commune de Chazelles-sur-Lyon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Chazelles-Lyon », sur la commune de Chazelles-sur-Lyon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. Maryannick Lavigne-Louis et Dominique Saint-Pierre (dir.), « Perret, Jean », dans Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, éd. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 1007. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. Renée Mure, « Ouverture du parc médiéval de haute-Rivoire le samedi 2 juillet », Le Progrès,‎ (ISSN 2102-6807).
  19. « Le moyen âge au parc médiéval de Salva Terra », sur Salva Terra (consulté le ).
  20. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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