Essertines-sur-Yverdon

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Essertines-sur-Yverdon
Essertines-sur-Yverdon
Vue de l'ancienne maison de commune d'Essertines-sur-Yverdon.
Blason de Essertines-sur-Yverdon
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Gros-de-Vaud
Localité(s) Épautheyres, La Robellaz, Nonfoux
Communes limitrophes Valeyres-sous-Ursins, Ursins, Orzens, Pailly, Vuarrens, Chavornay, Suchy, Belmont-sur-Yverdon, Yverdon-les-Bains
Syndic Didier Planche
NPA 1417
No OFS 5520
Démographie
Population
permanente
1 081 hab. (31 décembre 2022)
Densité 111 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 43′ 00″ nord, 6° 38′ 00″ est
Altitude 600 m
Superficie 9,75 km2
Localisation
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Essertines-sur-Yverdon
Liens
Site web www.essertines-sur-yverdon.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Essertines-sur-Yverdon est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Gros-de-Vaud. Citée dès 1180, elle fait partie du district d'Échallens entre 1803 et 2007. La commune est peuplée de 1 081 habitants en 2022. Son territoire, d'une surface de 975 hectares, se situe dans la région du Gros-de-Vaud, entre les vallées du Buron et de la Mentue.

Histoire[modifier | modifier le code]

Si la première mention du village date de 1180, des fouilles menées en 1979 lors de la pose d'un gazoduc ont permis de mettre au jour deux sites préhistoriques et deux établissements romains. Au Moyen Âge, le village est la propriété du chapitre de Lausanne et le reste jusqu'à l'invasion bernoise de 1536. Essertines devient alors une châtellenie rattachée au bailliage d'Yverdon[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

La surface totale de la commune de Essertines-sur-Yverdon représente 972 hectares qui se décomposent en : 58 ha de surfaces d'habitat et d'infrastructure, 663 ha de surfaces agricoles, 249 ha de surfaces boisées et enfin 2 ha de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le détail en 2005, les aires industrielles et artisanales représentent moins de 1 % du territoire communal, les maisons et bâtiments 2,78 %, les routes et infrastructures de transport 2,88 %, les zones agricoles 56,89 % et les zones arboricoles et viticoles 1 %[réf. nécessaire].

Jusqu'à sa dissolution, la commune faisait partie du district d'Échallens. Depuis le 1er janvier 2008, elle fait partie du nouveau district du Gros-de-Vaud. Elle a des frontières communes avec Valeyres-sous-Ursins, Ursins, Orzens, Pailly, Vuarrens, Chavornay, Suchy, Belmont-sur-Yverdon et Yverdon-les-Bains.

Le territoire communal se situe sur le plateau suisse, dans la région du Gros-de-Vaud, entre les vallées du Buron et de la Mentue, sur un terrain en pente douce divisé en plusieurs terrasses sur le versant ouest de la crête sur laquelle se trouve le Grand Bois d'Essertines. C'est dans cette forêt que se trouve le point culminant de la commune à 695 mètres d'altitude. L'essentiel de la commune se trouve sur la rive est du Buron, à l'exception d'une petite enclave sur la rive ouest qui s'étend jusqu'à la lisière de la forêt du bois de Suchy.

En plus du village d'Essertines-sur-Yverdon, la commune compte encore les hameaux d'Epautheyres au nord du village, de Nonfoux à l'ouest du grand Bois d'Essertines en dessus du village et de La Robellaz sur le versant ouest du Buron. Plusieurs exploitations agricoles sont également dispersées sur l'ensemble du territoire communal.

Population[modifier | modifier le code]

Surnom[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont surnommés lè Patâi (soit les Chiffonniers en patois vaudois)[4],[5].

Démographie[modifier | modifier le code]

Essertines-sur-Yverdon possède 1 081 habitants en 2022[1]. Sa densité de population atteint 111 hab./km².

En 2000, la population d'Essertines-sur-Yverdon est composée de 335 hommes (50,5 %) et 328 femmes (49,5 %). La langue la plus parlée est le français, avec 625 personnes (94,4 %). La deuxième langue est l'allemand (27 ou 4,1 %). Il y a 618 personnes suisses (93,4 %) et 44 personnes étrangères (6,6 %). Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec 408 personnes (61,6 %), suivie des catholiques (106 ou 16 %). 77 personnes (11,6 %) n'ont aucune appartenance religieuse[6].

La population d'Essertines-sur-Yverdon est de 648 habitants en 1850 et elle reste relativement stable jusqu'en 1950. Elle baisse ensuite à 451 en 1970. Le nombre d'habitants augmente ensuite fortement, puisqu'il double presque en 40 ans. Le graphique suivant résume l'évolution de la population d'Essertines-sur-Yverdon entre 1850 et 2010[7] :

Politique[modifier | modifier le code]

Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 28,42 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti socialiste suisse avec 16 % des suffrages et les Verts avec 13,74 %[8].

Lors des élections cantonales au Grand Conseil de mars 2011, les habitants de la commune ont voté pour l'Union démocratique du centre à 30,41 %, le Parti socialiste à 19,65 %, le Parti libéral-radical à 18,91 %, l'Alliance du centre à 17,33 % et les Verts à 13,70 %[9].

Sur le plan communal, Essertines-sur-Yverdon est dirigé par une municipalité formée de 5 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil communal, composé de 30 élus, dirigé par un président et secondé par un secrétaire, pour le législatif[10].

Économie[modifier | modifier le code]

Jusque dans la seconde moitié du XXe siècle, l'économie locale était principalement tournée vers l'agriculture, l'arboriculture fruitière et l'élevage qui représentent encore une part importante des emplois locaux de nos jours. Dans les dernières décennies toutefois, le village s'est développé grâce à la création de zones résidentielles habitées par des personnes travaillant principalement dans la région d'Yverdon-les-Bains. Cette mutation s'est accompagnée de la création de plusieurs entreprises de service[11].

La commune compte une boulangerie (qui sert également de bureau postal) et un café-restaurant[12].

En 1963 — et pour la première fois en Suisse —, on a découvert du pétrole à Essertines. Un forage ayant été entrepris sur les hauteurs en direction de Pailly, du pétrole de bonne qualité a été découvert à une profondeur de 2 300 m. Le forage a été poursuivi jusqu'à 2 700 m, et des carottes obtenues jusqu'à 2 950 m. Les quantités disponibles ne semblent cependant pas suffisantes pour qu'une exploitation de ce pétrole soit rentable dans les conditions actuelles[13].

Transports[modifier | modifier le code]

Essertines-sur-Yverdon fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. Le bus CarPostal reliant Yverdon-les-Bains à Échallens s'arrête dans la commune[14]. La localité est également desservie par les bus sur appel Publicar, qui sont aussi un service de CarPostal[15].

Monuments[modifier | modifier le code]

Le village d'Essertines-sur-Yverdon est classé comme site ISOS[16].

Vie locale[modifier | modifier le code]

La commune d'Essertines-sur-Yverdon compte plusieurs associations parmi lesquelles une société de jeunesse et une section des paysannes vaudoises, ainsi que des clubs de gymnastique, football et tir sportif[17].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. Philippe Heubi, « Essertines-sur-Yverdon » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. « UCV - Annuaire - Recherche et carte - Essertines-sur-Yverdon », sur www.ucv.ch (consulté le )
  5. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 43
  6. « STAT-TAB: la banque de données statistiques interactive », Confédération suisse (consulté le )
  7. « Évolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
  8. « Élections au Conseil national 2011: Participation, force des partis, électeurs fictifs », sur Statistique suisse (consulté le )
  9. « Élection du Grand Conseil du 11 mars 2012 », sur vd.ch (consulté le )
  10. « Essertines-sur-Yverdon », sur communal.ch (consulté le )
  11. [PDF] « Commerçants œuvrant sur le territoire communal », sur essertines-sur-yverdon.ch (consulté le )
  12. « Les commerces locaux », sur essertines-sur-yverdon.ch (consulté le )
  13. « Pétrole à Essertines-sur-Yverdon », sur WikiVaud.ch (consulté le ).
  14. « Echallens-Yverdon-les-Bains », sur fahrplanfelder.ch (consulté le )
  15. « PubliCar Echallens (VD) », sur carpostal.ch (consulté le )
  16. « Liste des sites d'importance nationale », sur Office fédéral de la culture (consulté le )
  17. « Loisirs », sur essertines-sur-yverdon.ch (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

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