Wenceslas Steinbock
Wenceslas Steinbock | |
Personnage de fiction apparaissant dans La Comédie humaine. |
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Alias | Comte Wenceslas Steinbock |
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Origine | Polonais |
Sexe | Masculin |
Caractéristique | Orfèvre |
Famille | Comtesse Hortense Steinbock, sa femme ; baronne Hulot d'Ervy, sa belle-mère ; baron Hulot d'Ervy, son beau-père ; maréchal Hulot, oncle de sa femme |
Entourage | Charles XII de Suède, Élisabeth Fischer, comte de Montcornet, madame de Saint-Estève, comte Anselme Popinot |
Ennemi de | Élisabeth Fischer, Valérie Marneffe, baronne Hulot d'Ervy |
Créé par | Honoré de Balzac |
Romans | La Cousine Bette |
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Le comte Wenceslas Steinbock est un personnage de La Comédie humaine d’Honoré de Balzac, qui apparaît surtout dans La Cousine Bette.
Reconstitution biographique
[modifier | modifier le code]Balzac le fait naître en 1804 à Prelie en Livonie, Pologne ; il est le petit-neveu du comte Steinbock, un des généraux de Charles XIII de Suède.
D'abord professeur des beaux-arts au lycée de Varsovie en 1830, il est obligé de fuir à la suite d'une révolte de ses élèves contre le vice-roi de Pologne, Constantin. Il traverse l'Allemagne à pied et arrive à Paris en 1833, où il se retrouve dans la misère. Il est prêt à se suicider quand intervient Élisabeth Fischer, sa voisine qui lui sauve la vie et tombe amoureuse de lui. Il est placé comme apprenti ciseleur-graveur chez Florent et Chanor, où il rencontre le sculpteur Stidmann qui l'encourage.
Devenu très habile de ses mains, il offre à Bette Fischer un cachet en argent ciselé. Bette le montre triomphalement à Hortense Hulot d'Ervy, fille de la baronne Hulot d'Ervy, pour prouver que Wenceslas est bien son « amoureux ». Wenceslas a d'autre part réalisé un groupe en bronze, Samson, qui enchante le baron Hulot d'Ervy. Ce dernier présente l'œuvre d'art au comte Anselme Popinot (frère cadet du juge Jean-Jules Popinot), qui l'achète aussitôt.
En 1838, il refuse d'épouser Bette Fischer. Elle se venge en le faisant incarcérer à Clichy, mais il est bientôt libéré par Stidmann et il épouse Hortense Hulot en 1839. Le jeune couple s'installe rue Saint-Dominique où Wenceslas exécute la statue équestre du maréchal de Montcornet.
En 1841, il s'endette et Bette Fischer le pousse dans les bras de Valérie Marneffe, la femme d'un employé au ministère de la Guerre. Valérie entretient Wenceslas et elle s'arrange pour faire connaître sa liaison à la comtesse Hortense Steinbock. Mais Wenceslas est bientôt las de cette liaison et, en 1843, il réintègre le domicile conjugal. Valérie Marneffe épouse alors Célestin Crevel. Ces deux derniers mourront peu après leur mariage, empoisonnés par un ancien amant de Valérie, le Brésilien Henri Montès de Montéjanos.
Wenceslas devient ensuite critique d'art. Son dernier chef-d'œuvre est la décoration du palais du comte Laginski dans La Fausse Maîtresse.
Wenceslas Steinbock apparaît aussi dans :
Interprètes à l'écran
[modifier | modifier le code]- 1927 : François Rozet dans La Cousine Bette (film).
- 1964 : Jean Sobieski dans La Cousine Bette (téléfilm).
- 1971 : Colin Baker dans La Cousine Bette (télésuite).
- 1998 : Aden Young dans La Cousine Bette (film).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Pierre Barbéris, Le Monde de Balzac, Artaud, 1973 ; réédition Kimé, 1999 (ISBN 284174163X).
- Pierre Abraham, Créatures chez Balzac, Paris, Gallimard, Paris, 1931.
- Arthur-Graves Canfield, « Les personnages reparaissants de La Comédie humaine », Revue d’histoire littéraire de la France, janvier-mars et avril- ; réédité sous le titre The Reappearing Characters in Balzac’s Comédie humaine, Chapell Hill, University of North Carolina Press, 1961 ; réimpression Greenwood Press, 1977.
- Anatole Cerfberr et Jules Christophe, Répertoire de « La Comédie humaine » de Balzac, introduction de Paul Bourget, Paris, Calmann-Lévy, 1893.
- Charles Lecour, Les Personnages de « La Comédie humaine », Paris, Vrin, 1967.
- Félix Longaud, Dictionnaire de Balzac, Paris, Larousse, 1969.
- Fernand Lotte, Dictionnaire biographique des personnages fictifs de « La Comédie humaine », avant-propos de Marcel Bouteron, Paris, José Corti, 1952.
- Félicien Marceau, Les Personnages de « La Comédie humaine », Paris, Gallimard, 1977, 375 p.
- Félicien Marceau, Balzac et son monde, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1970 ; édition revue et augmentée, 1986, 684 p. (ISBN 2070706974).
- Anne-Marie Meininger et Pierre Citron, Index des personnages fictifs de « La Comédie humaine », Paris, Bibliothèque de la Pléiade, 1981, t. XII (ISBN 2070108775), p. 1548.
- Anatole Cerfberr et Jules Christophe, Répertoire de « La Comédie humaine » de Balzac, introduction de Boris Lyon-Caen, classiques Garnier, 2008 (ISBN 9782351840160).