Utilisateur:Zetommyz/Présidentielle 2017

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Candidats[modifier | modifier le code]

Yannick Jadot[modifier | modifier le code]

Yannick Jadot

Suite à la défection de Nicolas Hulot, le parti Europe Écologie Les Verts décide d'organiser une primaire ouverte les 19 octobre et 7 novembre 2016 afin de désigner son candidat. Le candidat désigné à l'issue du processus est Yannick Jadot, député européen. Karima Delli, Cécile Duflot et Michèle Rivasi étaient également candidates à cette primaire[1].

Antoine Waechter[modifier | modifier le code]

Antoine Waechter

En dehors de la primaire d'EELV, Antoine Waechter, fondateur et président du Mouvement écologiste indépendant (MEI), déjà candidat en 1988 (avec l'investiture des Verts), a été désigné candidat par le conseil national du MEI les 19 et 20 mars 2016[2],[3].

Marine Le Pen[modifier | modifier le code]

Marine Le Pen
Articles détaillés : Marine Le Pen et Congrès de Tours (FN).

Marine Le Pen est la candidate du parti d'extrême droite Front national.

Elle est également soutenue par le Rassemblement pour l'indépendance de la France et Souveraineté, indépendance et libertés.

Marine Le Pen succède à son père Jean-Marie Le Pen (qui avait annoncé dès 2010 qu'il ne se présenterait pas une nouvelle fois en 2012) pour représenter son parti à l'élection présidentielle.

Le congrès du FN des 15 et désigne le chef du parti et, selon les commentateurs, le candidat à l'élection présidentielle. Néanmoins, Bruno Gollnisch affirmait distinguer les deux échéances, et ne pas s'opposer à ce que Marine Le Pen soit la candidate du Front national même au cas où il remporterait le vote[4], tandis que celle-ci avait fait savoir qu'elle ne se présenterait pas à l'élection présidentielle en cas de défaite, le gagnant de l'élection interne devant selon elle représenter le parti en 2012[5]. Marine Le Pen est élue présidente du Front national face à Bruno Gollnisch le . Sa candidature à l'élection présidentielle est validée à l'unanimité par le bureau politique du FN quatre mois plus tard[6]. Le Rassemblement pour l'indépendance et la souveraineté de la France (RIF) participe à sa campagne[7].

Marine Le Pen affirme avoir des difficultés à obtenir les 500 parrainages d'élus indispensables pour que sa candidature soit validée par le Conseil constitutionnel. Le Conseil d'État décide, le 2 février 2012, de transmettre au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionalité (QPC) soulevée par le Front national, qui souhaite l'anonymat des parrainages[8]. Le , le Conseil constitutionnel déclare conforme à la Constitution française le système actuel, qui impose la publicité du nom des élus accordant leur parrainage à un candidat[9].

Mandats et fonctions :

François Fillon[modifier | modifier le code]

François Fillon
Article détaillé : Primaire française de la droite et du centre en 2016.

Le vainqueur de la primaire ouverte de la droite et du centre organisée par Les Républicains[10], le 27 novembre 2016 pour les partis politiques Les Républicains (LR), Chrétien-démocrate (PCD) et le Centre national des indépendants et paysans (CNIP) à l'élection présidentielle de 2017 est François Fillon, ancien Premier ministre et député de Paris[11].


Jean-Luc Mélenchon[modifier | modifier le code]

Jean-Luc Mélenchon


  • Jean-Luc Mélenchon, député européen, déjà candidat en 2012 sous l'étiquette Front de gauche (11,1 % des voix au premier tour), se déclare candidat pendant le journal de 20h de TF1 le [12]. Il rejette l'idée de participer à une primaire à gauche et décide de présenter une candidature « hors parti », en dehors du cadre du Front de gauche[13]. Marie-George Buffet plaide pour que le PCF le soutienne[14]. La campagne de Jean-Luc Mélenchon, soutenue par le Parti de gauche qu'il a fondé, la Nouvelle Gauche socialiste[15] et le mouvement Ensemble ![16], commence dès le début de l'année 2016 sous l'étiquette « La France insoumise ». Il annonce lui-même la « mort » du Front de gauche le , ce que Pierre Laurent a démenti par la suite[17],[18]. En octobre 2016, il indique avoir recueilli 270 promesses de signature sur les 500 requises[19]. Il est régulièrement donné entre 13 et 15 % des intentions de vote dans les sondages, devant François Hollande : pour Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP, « c’est inédit dans l’histoire de la Ve République qu’un candidat non socialiste menace un candidat du PS »[20].

Philippe Poutou[modifier | modifier le code]

Philippe Poutou

Philippe Poutou, déjà candidat en 2012, est une nouvelle fois investi par le parti d'extrême gauche NPA, le 20 mars 2016[21].

Nathalie Arthaud[modifier | modifier le code]

Nathalie Arthaud

Nathalie Arthaud, déjà candidate en 2012, est à nouveau investie par le parti d'extrême gauche Lutte ouvrière lors du congrès du parti, le 13 mars 2016[22].

Jacques Cheminade[modifier | modifier le code]

Jacques Cheminade

Jacques Cheminade, déjà candidat en 1995 (0,28 %) et 2012 (0,25 %), président-fondateur du parti politique Solidarité et progrès, s'est à nouveau déclaré candidat[23].

Emmanuel Macron[modifier | modifier le code]

Emmanuel Macron

Emmanuel Macron, ancien ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique et président du mouvement politique En marche ![24],[25],[26]. Il annonce sa candidature le 16 novembre 2016[27]. Les observateurs considèrent que sa participation à la primaire socialiste est improbable[28],[29],[30],[31] ; il indique lui-même qu'il refuse de participer à la primaire[32].

Nicolas Dupont-Aignan[modifier | modifier le code]

Nicolas Dupont-Aignan
Article détaillé : Nicolas Dupont-Aignan.

Nicolas Dupont-Aignan est le candidat du parti gaulliste qu'il a fondé Debout la République (DLR) qui se veut fidèle aux idées fondatrices de la Ve République et du Conseil national de la Résistance. Il est le seul candidat qui exerce au moment de la campagne un mandat de maire.

Nicolas Dupont-Aignan se déclare déterminé pour se présenter en 2012[33]. Fin 2010, il confirme son envie de lancer dans la course présidentielle[34]. Député-maire d'Yerres, il n'avait pas obtenu les 500 parrainages nécessaires en 2007.

En septembre 2009, à la suite des universités de rentrée du parti, il se déclare candidat pour l'élection présidentielle de 2012[35].

Il l'annonce également dans un billet écrit le 28 octobre 2010 en annonçant le lancement de sa campagne officielle dès le 2e Congrès de Debout la République le 21 novembre 2010 à Paris : "C’est cet espoir que je vous invite à venir partager le 21 novembre prochain à Paris, à l’occasion de notre grand Congrès au cours duquel je lancerai ma campagne présidentielle pour 2012, pour l’indépendance et la liberté de la France"[36].

Mandats et fonctions :

Manuel Valls[modifier | modifier le code]

Manuel Valls

Manuel Valls, Premier ministre, a indiqué qu'il se porterait candidat si François Hollande renonçait[37]. Le Monde indique : « Depuis la sortie du livre « Un président ne devrait pas dire ça… » (Stock), le 13 octobre, Manuel Valls en est persuadé : François Hollande ne peut plus être le candidat des socialistes pour l’élection présidentielle de 2017 »[38]. Pour Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, Manuel Valls est le principal candidat alternatif si François Hollande renonce[39].

Rama Yade[modifier | modifier le code]

Rama Yade

Rama Yade, ancienne secrétaire d'État sous le Gouvernement François Fillon (2), s'est déclarée candidate le 21 avril sur le plateau de TF1 pour « la France qui ose », une alliance de plusieurs mouvements dont l'Alliance écologiste indépendante, le Parti libéral démocrate, Démocratie 21, le Rassemblement éco-citoyen et le Cercle de la Diversité[40].

Carl Lang[modifier | modifier le code]

Carl Lang

Carl Lang, déjà candidat à la candidature en 2012, est de nouveau candidat (a priori soit pour son parti, le Parti de la France, soit pour l'Union de la droite nationale)[41].


  1. ↑ Raphaëlle Besse Desmoulières, « EELV : trois candidats déjà qualifiés pour une primaire à risques », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  2. ↑ « Un candidat incarnant l’indépendance de l’Ecologie Politique pour l’élection présidentielle de 2017 », sur m-e-i.fr, (consulté le ).
  3. ↑ « Présidentielle 2017: l'écologiste Antoine Waechter candidat », sur Lexpress.fr, (consulté le ).
  4. ↑ Campagne interne : Gollnisch, son souci de l’ « unité du FN », gollnisch.com, en ligne le 18 octobre 2010
  5. ↑ Pour Marine Le Pen, le FN a "la capacité" d'être au 2e tour en 2012, lci.tf1.fr, en ligne le 2 décembre 2010
  6. ↑ « La candidature Le Pen validée par le FN », dépêche AFP reprise par Le Figaro, 16 mai 2011.
  7. ↑ Le RIF et l’élection présidentielle, r-i-f.org, en ligne le 27 novembre 2011
  8. ↑ « Le Conseil d"état valide la QPC de Marine Le Pen », Le Monde, 2 février 2012.
  9. ↑ Décision no 2012-233 QPC du 21 février 2012 (Publication du nom et de la qualité des citoyens élus habilités ayant présenté un candidat à l’élection présidentielle) Sur le site conseil-constitutionnel.fr
  10. ↑ « Revivez la primaire de la droite : Sarkozy votera Fillon, Juppé « continue le combat » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. ↑ « UMP : Fillon confirme sa candidature à la primaire pour 2017 », (consulté le ).
  12. ↑ « Jean-Luc Mélenchon au 20H de TF1 : « Je propose ma candidature pour l'élection présidentielle de 2017 », sur lci.tf1.fr, (consulté le ).
  13. ↑ « Jean-Luc Mélenchon, une présidentielle sans parti ni primaire », sur Libération.fr (consulté le ).
  14. ↑ « 2017 : Buffet (PCF) souhaite le rassemblement autour de la candidature de Mélenchon », sur lcp.fr, (consulté le ).
  15. ↑ « Mélenchon : le candidat de la raison », sur liberation.fr, (consulté le ).
  16. ↑ Christophe Gueugneau, « Le mouvement Ensemble! opte pour Mélenchon », sur Mediapart, (consulté le ).
  17. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées lelabfg
  18. ↑ « Présidentielle de 2017: Pierre Laurent égratigne Jean-Luc Mélenchon et tend la main à Arnaud Montebourg », France Info, 6 juillet 2016.
  19. ↑ « Mélenchon : « Je deviens central », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  20. ↑ Raphaëlle Besse Desmoulières, « Mélenchon s’impose face à un PS en plein marasme », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  21. ↑ Sébastien Tronche, « Philippe Poutou sera de nouveau le candidat du NPA à la présidentielle de 2017 », Le Lab, 20 mars 2016.
  22. ↑ Raphaëlle Besse Desmoulières, « Lutte ouvrière : Nathalie Arthaud annonce sa candidature à la présidentielle », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  23. ↑ « Jacques Cheminade candidat à l’élection présidentielle », sur valeursactuelles.com, (consulté le ).
  24. ↑ « Présidentielle: Macron prêt à déclarer sa candidature », sur Mediapart (consulté le ).
  25. ↑ « Emmanuel Macron affirme qu'il ne se déclarera pas candidat en juin », sur europe1.fr (consulté le ).
  26. ↑ « Emmanuel Macron : « ll y a aujourd’hui une gauche du réel et une gauche statutaire » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  27. ↑ http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/11/16/emmanuel-macron-candidat-a-l-election-presidentielle_5031923_4854003.html
  28. ↑ Nicolas Chapuis, « Emmanuel Macron, peu de soutiens politiques mais des relais économiques », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  29. ↑ Thomas Guénolé, « Emmanuel Macron futur candidat en 2017 : pourquoi il sera le « Monsieur 5% », sur leplus.nouvelobs.com, (consulté le ).
  30. ↑ Geoffroy Clavel, « Ni ministre ni candidat: comment Macron peut exister pendant les primaires », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  31. ↑ Mathilde Siraud, « Qui pourraient être les candidats à la primaire voulue par le PS ? », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  32. ↑ AFP, « Macron « dans l'attente de la décision de Hollande », selon un soutien », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  33. ↑ Dupont-Aignan déterminé à se présenter en 2012
  34. ↑ Dupont-Aignan n'attend "pas grand-chose" des vœux de Sarkozy Le Point.fr - Publié le 29/12/201
  35. ↑ Dupont-Aignan en piste pour 2012
  36. ↑ L’État régalien asphyxié
  37. ↑ Sylvain Chazot, « Manuel Valls est prêt : « Si Hollande n'y va pas, dans la minute, je suis candidat », sur Le Lab, (consulté le ).
  38. ↑ Cédric Pietralunga et Françoise Fressoz, « Tuer César sans être Brutus, la voie très étroite de Manuel Valls », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  39. ↑ « Le Premier secrétaire du Parti socialiste est l'invité de Patrick Cohen. », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  40. ↑ « Rama Yade candidate à la présidentielle de 2017 », sur Challenges (consulté le ).
  41. ↑ Béatrice Houchard, « Carl Lang, l’homme qui espère récupérer les déçus de Marine Le Pen », L'Opinion, 21 septembre 2015.
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