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Marie Schneegans
Nom de naissance Marie Schneegans
Naissance
Lausanne (Suisse)
Nationalité Suisse, Français
Résidence Paris
Domaines Entreprenariat, start-up
Institutions

Never Eat Alone

Workwell
Diplôme Université Paris-Dauphine
Formation Ingénierie financière
Site https://marieschneegans.com

Marie Schneegans (/ˈʃneːˌɡans/)[1] est une entrepreneuse franco-suisse-romande née en 1993 à Lausanne, Suisse. Elle est la co-fondatrice et CEO des applications mobiles Never Eat Alone et Workwell. Son objectif est d'améliorer la vie des employés dans leur quotidien et de les rendre plus heureux au travail[2].

Famille[modifier | modifier le code]

Marie Schneegans et son frère cadet[3] sont nés d'un père alsacien et d'une mère allemande[4]. Durant sa jeunesse, elle vit dans plusieurs villes telles que Lausanne, Engelberg, Saint-Gall ou encore Zürich dû aux mutations professionnelles de son père, cadre chez Manor. Sa mère est infirmière[2].

Formations et carrière[modifier | modifier le code]

La jeune start-uppeuse suit ses études secondaires au Gymnase Auguste Piccard à Lausanne (2008-2011)[5]. Pendant ses études, elle travaille chez Manor à Genève, Vevey et Morges dans le département des ventes.

À 17 ans, elle est admise à la l'Université de Saint-Gall qu'elle quitte au bout d'une journée. Elle décide alors d'aller à Paris pour se tourner vers le mannequinat mais au bout d'un an chez Metropolitan (2011-2012)[4], elle recommence ses études en ingénierie financière[6] à l'Université Paris-Dauphine, un programme en collaboration avec l'Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main. Lors de ses études, la jeune fille fait un stage dans l'entreprise YCP de micro-finance au Cambodge[3]. Au cours de sa dernière année universitaire, elle est engagée par UBS, à Zürich, en tant que stagiaire dans le département gestion de fortune[6] pour une durée de 3 mois[7],[2].

Never Eat Alone[modifier | modifier le code]

En 2015, Marie Schneegans lance son application Never Eat Alone (ne mange jamais seul) en Californie[8]. Après avoir remporté StartupBus (Hackathon européen) en octobre 2014 au Pioneers Festival à Vienne[6], la jeune start-uppeuse s'installe à San Francisco en mai 2015[8]. Ce prix consiste à être accompagné à San Francisco pour booster une start-up européenne. Elle y développe son concept, avant de s'installer à Paris et d'en faire une entreprise à part entière[9].

Cette idée d'application lui vient lors de son stage chez UBS pour remédier à la question « avec qui vais-je déjeuner » et diversifier ses fréquentations lors de ses pauses repas. Elle va d'abord toquer aux portes des autres départements afin de rencontrer de nouveaux collègues. Il lui vient alors l'idée de créer une application qui résout cette problématique[7]. Elle s'associe à son ami d'enfance et mentor Paul Dupuy[10] afin de créer Never Eat Alone[2]. Myra Braganti, experte en digital transformation et innovations collaboratives rejoint l'équipe en tant que CBO[6]. Elle met en contact la start-up avec des sociétés, notamment du CAC 40[6].

L'application mobile est disponible sur iOs et Android et permet aux employés d'une même entreprise de se réunir afin de partager leurs pauses repas selon leurs centres d'intérêts mais aussi de créer du lien, booster son réseau et ses projets[2],[11]. Les employés se connectent à l'aide de leur adresse e-mail professionnelle ou de leur profil LinkedIn et choisissent un département et un endroit[6]. L'application se charge ensuite de réunir les collègues selon le département choisi, ou de manière aléatoire selon leurs centres d'intérêts[6] grâce à un algorithme[12].

Son business model se base sur un abonnement mensuel pour les entreprises, les tarifs variant entre 1 000 et 10 000 euros mensuels selon le nombre d'utilisateurs[12],[13], restant gratuit pour les salariés[14]. 40 à 90% des salariés adoptent l'application lorsqu'elle est mise à disposition par leur entreprise[15],[16]. En 2016, la start-up est valorisée à 15 millions d'euros, avant sa levée de fonds[12]. À la fin de l'année 2016, la start-up débute avec sa première levée de fonds et Elior, spécialiste de la restauration collective, investit 1,3 millions d'euros dans la start-up afin de faire grandir l'application[12].

Après un an d'existence, la start-up signe avec une centaines d'entreprises[12] et la moitié des entreprises françaises formant le CAC 40, notamment BNP Paribas, Danone, Carrefour, L'Oréal, Engie, Allianz, Vinci, Johnson & Johnson et Aviva[2],[10],[12]. Never Eat Alone signe également avec Paris-Dauphine, PSL, l'université Cornell et le CHUV[12].

Afin d'obtenir des données plus précises, l'entreprise a lancé une étude officielle en juin 2017 à l'université Cornell. Cette recherche vise à mesurer les effets entre les pauses repas communes et la productivité en entreprises. Cette nouvelle étude a lieu dans les bureaux new-yorkais de L'Oréal[17].

Workwell[modifier | modifier le code]

Lorsque Marie Schneegans s'aperçoit que les utilisateurs de l'application Never Eat Alone utilise l'application non seulement pour déjeuner ensemble, mais aussi pour se proposer des covoiturages ou des afterworks, il lui vient alors l'idée de Workwell[10]. Elle lance alors sa seconde application en 2017[2], qui vise à réunir tous les services utiles aux employés tout en y intégrant l'aspect social disponible chez Never Eat Alone[18]. La plateforme multiservices permet de recharger son badge, commander des repas, mettre à disposition sa place de parking, accéder au menu de cantine, des petites annonces, du covoiturage, des cours de sport ainsi que d'organiser les pauses midi[2],[10]. De plus, l'application permet aux employés de contrôler les paramètres de confort de leurs espaces de travail tels que la climatisation, les stores et les éclairages[16].

L'application génère du profit par le biais d'un modèle d'abonnement mensuel vendu aux entreprises, mais aussi aux foncières, aux résidences, aux hôpitaux, aux universités et aux hôtels[10]. Elle compte parmi ses clients John Paul, Babilou, Karos, Elior, American Express ou encore Unibail-Rodamco[19],[2]. En parallèle, tous les clients Never Eat Alone ont basculé sur Workwell[19].

En 2017, dans sa première année d'existence, la start-up réalise 1 million d'euros de chiffres d'affaires. En 2018, Workwell est valorisé à 30 millions d'euros, basé à Paris et New York. Dans la même année, Marie Schneegans compte 80 partenaires prestataires de services et une centaine de clients entreprises[10]. Workwell lève 3 millions de fonds en 2018 et s'expand à l'internationale[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Schneegans », dans Wiktionary, (lire en ligne)
  2. a b c d e f g h et i « Marie Schneegans, l'entrepreneuse lausannoise de 24 ans qui tutoie le CAC 40 », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b (en) Stuart Alan Becker, « Paris students adjust to life in Phnom Penh », sur www.phnompenhpost.com (consulté le )
  4. a b et c « Avec Workwell, elle veut devenir n°1 mondial du bonheur au travail », sur Les Echos Start, (consulté le )
  5. (en) « Marie Schneegans's Email & Phone - Entrepreneur. On a mission to make people happier and more connected. », sur contactout.com (consulté le )
  6. a b c d e f et g « #Start up Corner# Entretien avec Marie Schneegans, cofondatrice de N... », sur DECIDEURS MAGAZINE - Accédez à toute l’actualité de la vie des affaires : stratégie, finance, RH, innovation, (consulté le )
  7. a et b « À 22 ans, elle crée l'appli qui va changer votre vie au bureau », sur Les Petits Frenchies, (consulté le )
  8. a et b « Marie Schneegans : elle vous invite à déjeuner... avec un collègue », sur Capital.fr, (consulté le )
  9. (en) Candice Helfand-Rogers, « Why One Young Woman Created An App To End Big-Firm Blues », sur Forbes (consulté le )
  10. a b c d e et f Christine Halary, « Workwell, l'appli qui veut vous rendre heureux au boulot », sur Capital.fr, (consulté le )
  11. « La vie en clics de Marie Schneegans, celle avec qui tout le monde veut déjeuner - Elle Active », sur elle.fr, (consulté le )
  12. a b c d e f et g Claire Bouleau, « Start-up: Never Eat Alone, qui connecte les salariés du CAC 40, lève 1,3 million auprès d'Elior », sur Challenges, (consulté le )
  13. Samir Hamladji, « Marie Schneegans, À La Conquête Du Bonheur (Au Travail) - Page 2 sur 2 », sur Forbes France, (consulté le )
  14. « Never Eat Alone, déjeunez avec un inconnu de votre entreprise », sur Madame Figaro, (consulté le )
  15. « Marie Schneegans (Never Eat Alone) : "Nous comptons la moitié des entreprises du CAC 40 parmi nos clients" », sur www.journaldunet.com, (consulté le )
  16. a et b Samir Hamladji, « Workwell, La Nouvelle Trouvaille de Marie Schneegans », sur Forbes France, (consulté le )
  17. (de) Business Insider Deutschland, « Eine 23-jährige Deutsche leitet ein Multimillionenunternehmen — die Geschäftsidee kam beim Mittagessen », sur Business Insider, (consulté le )
  18. « Applications, vins ou littérature : une nouvelle génération de créatrices suisses est à l'œuvre », sur House of Switzerland (consulté le )
  19. a et b Claire Bouleau, « Avec Workwell, Marie Schneegan veut créer le leader du bien-être au travail », sur Challenges, (consulté le )



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