Théâtre des Nouveaux Compagnons

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Le Théâtre des Nouveaux Compagnons est une troupe de théâtre fondée en 1920 à Trois-Rivières et toujours existante. D'abord connue sous le nom des Compagnons de Notre-Dame, elle revendique le titre de plus ancienne troupe de théâtre amateur francophone en Amérique du Nord[1]. Elle présente à raison de deux fois par année des pièces tirées du répertoire classique, autant locales (Le vrai monde?, de Michel Tremblay[2]) qu'internationales (Harold et Maude, de Colin Higgins[3] ou Coup sur coup, de Ray Cooney[4]).

Contexte historique [5]

Au début des années 1900, l'explosion industrielle et démographique bat son plein, propulsée par l'arrivée de l'hydroélectricité dans la région de la Mauricie. De 1907 à 1923, plusieurs usines sont implantées dans la région. En 1908, la partie commerciale de Trois-Rivières est reconstruite à la suite d'un incendie majeur, laissant place à la modernité et à une vie économique florissante. C'est dans ce foisonnement de modernité et d'ouverture sur le monde que l'intérêt pour une vie culturelle épanouie amène la création de la troupe de théâtre Les Compagnons de Notre-Dame. La naissance de cette troupe est intimement liée à la religion catholique, puisqu'elle a vu le jour dans le sous-sol d'une église franciscaine : Notre-Dame-des-Sept-Allégresses. Notre-Dame, qui lui a donné son nom, constitue une des premières paroisses de Trois-Rivières fondée en 1911. À l'époque, les divertissements doivent être approuvés par l'Église comme le sont le théâtre, les parties de carte et le bingo, contrairement au cinéma.

Première période : 1920-1929 [5]

Dans la paroisse de Notre-Dame, le théâtre est né grâce à la Garde Paroissiale. En effet, c'est son premier président, M. Joseph-Edétius Bellemare, qui a mis sur pied en 1920 le Cercle Dramatique Notre-Dame, aussi appelé Association Dramatique de la Garde Notre-Dame ou encore Association Dramatique Notre-Dame[6] . Les occasions de s'impliquer ne manque pas, tout est fait sur place. Faire du théâtre est considéré comme un honneur. Les pièces sont souvent présentées à guichets fermés durant plusieurs soirs, ou encore des pièces en un acte vont divertir les paroissiens lors de parties de cartes. Les changements de décor laborieux sont meublés par des intermèdes musicaux sous le coup des marteaux provenant de derrière le rideaux. Le maître de cérémonie fait office de programme et présente la pièce et ses artisans. Les décors sont fabriqués par le Frère Pascal Buisson, le peintre Monty ou par Albert Deschamps, décorateur de l'église. La salle de représentation se trouve sous le sanctuaire de l'église. L'influence de l'Église se fait sentir tant dans le répertoire joué que dans la structure hiérarchique[7]. L'argent amassé grâce aux séances dramatiques vont aux œuvres paroissiales[7], mais, comme la troupe est florissante, les revenus encaissés permettront éventuellement d'amasser 6 000 $ pour l'achat d'un terrain où sera construite la salle de Notre-Dame. Ce spacieux auditorium pourra accueillir 735 spectateurs[8].

C'est en 1924 que le premier conseil d'administration distinct de celui de la Garde est élu. M. Rosaire Fortier est élu président, M. Rosario Livernoche vice-président et M. Arthur Raymond secrétaire. L'expérience se répète en 1926. Le nouveau président est M. Rosario Livernoche. Puis, il faut attendre 1929 pour les prochaines élections et pour la réforme de la troupe qui deviendra alors les Compagnons de Notre-Dame, se dissociant ainsi de la Garde Paroissiale. Il y aura aussi formation de deux sections: l'une féminine: Les Compagnes; et l'autre masculine: les Compagnons. Un conseil d'administration sera élu pour chacune des deux sections. Par la suite, les élections se tiendront une fois l'an. Malgré son autonomie administrative, la troupe demeure attachée et soumise aux autorités religieuses[7].

Répertoire[5][7][6]

1920

  1. Nos bicyclistes, de Théodore Botrel

1921

  1. Don José, de Paul Croiset
  2. Vers la haine, d'Alfred Duret[7], tiré du roman de Pierre Gourdon[6]
  3. Monsieur l'aumônier, de Théodore Botrel
  4. Le pater des vendéens, de Jean Clémot
  5. Le mystère de Kéravel, de Théodore Botrel

1922

  1. Les pauvres de Paris, d'Eugène Nus et Édouard Brisebarre
  2. Le tour du monde en 80 jours, d'Adolphe d'Ennery, selon le roman de Jules Verne.

1923

  1. Les Anciens Canadiens ou Archibald Cameron of Locheill ou Un épisode de la guerre de sept ans en Canada, de Camille Caisse et Pierre-Arcade Laporte, tiré du roman de Philippe Aubert de Gaspé
  2. Quand on conspire!... de Antony Mars, opérette avec la participation de l'Orchestre Notre-Dame
  3. Le reliquaire de l'enfant adoptif, de Stéphane Dubois
  4. Le moulin du chat qui fume, de Charles LeRoy-Villars
  5. Le docteur Oscar
  6. Thomas Morus, de Jacques D'ars

1924

  1. La chasse aux revenants, d'Alphonse Crozière
  2. Yvonnik de Roy Villars, de Charles LeRoy-Villars
  3. Un mariage au téléphone, de Maurice Hannequin
  4. L'amitié médecin, tiré de l'amour médecin de Molière et arrangé pour jeunes gens.
  5. Un brave, de Charles Buet
  6. L'anarchiste, de J. Médéric et Le violon de Stradivarius, d'Eugène Boulay de Lesdain

1925

  1. Les fruits mûrissent, de Julien Richer avec la chorale des enfants de Marie
  2. La mission de Jeanne d'Arc, opérette paroles d'Yves Lameline et musique de H. Lavagne, avec la chorale des enfants de Marie
  3. Le brassard, de Julien Richer

1926

  1. Le poignard, de Théodore Botrel

1927

  1. Le coffret, de Jacques d'Ars

1928

  1. Cœurs français, de Paul Féval
  2. Pitchounette (Les Compagnes), de Charles LeRoy-Villars
  3. Le fille de Judas (Les Compagnes), de Charles LeRoy-Villars
  4. Les deux sourdes de Jules Moinaux

Deuxième période: 1929-1946 [5]

Le 25 août 1926, le Cercle Dramatique Notre-Dame devient officiellement Les Compagnons de Notre-Dame présidé par Père Théodoric Paré, curé de la paroisse. Louis-Philippe Poisson explique: «Les compagnons de Notre-Dame doivent leur nom aux Compagnons de Notre-Dame de Paris. Parce qu'en 1920 la troupe a été formée sous le nom d'Association dramatique Notre-Dame. Et un Franciscain, qui est devenu curé par la suite à Notre-Dame, était allé à Paris, il y a rencontré Henri Ghéon, enfin il a été mêlé à ces activités là: les Compagnons de Notre-Dame de Paris. Et puis, en 1928, il a été nommé curé à Notre-Dame. Et il a transporté les Compagnons de Notre-Dame de Paris à Trois-Rivières.»[9]

Les Compagnes

Dans les années 1920, la moralité ne permet pas la présentation de pièces mixtes. Ainsi, les rôles féminins doivent être joués par des hommes. C'est ainsi qu'en 1924 la troupe présentera en première mondial L'Amitié médecin, version masculinisée de L'Amour médecin de Molière7. Puis, le 9 septembre 1929, la section féminine est formée avec un conseil d'administration distinct. Elles jouent leurs propres pièces, avec travestis des fois si nécessaire.[7] Les Compagnes inscrivent leur premières pièces au répertoire de la troupe en 1928 avec Pitchounette et La fille de Judas. Les deux sections ne jouent pas ensemble, mais sont appelées à s'entraider: les Compagnons s'occupent des décors, et les Compagnes, des costumes, de la transcription et de la vente des billets. Elles présentent en tout une quinzaine de pièces. Elles pourront définitivement faire partie de la troupe quand les pièces mixtes seront admises dans les moeurs. La première pièce mixte est présentée en 1933 au premier Festival national d'art dramatique tenu au Palais Montcalm de Québec. Il faudra par contre attendre deux ans et beaucoup de discussions avant que l'expérience de la mixité ne se répète à la salle Notre-Dame. C'est en novembre 1936 que les autorités religieuses vont permettent aux Compagnons de présenter des pièces mixtes, en imposant un décorum stricte. En effet, dans le contexte religieux de l'époque, les contacts physiques sont défendus; les textes sont choisis avec soin; toutes mentions de baisers ou d'échange de poignées de mains sont censurées; et les répétitions font l'objet d'une étroite surveillance de la part du clergé7. C'est seulement en 1941, que les deux formations, Compagnes et Compagnons, sont fusionnée pour n'en formé qu'une seule7.

Le début des années trente: La salle Notre-Dame

La troupe est maintenant pourvue d'une nouvelle salle: la salle Notre-Dame pouvant. On y joue d'abord que du théâtre. Puis, une salle de quilles sera installée au sous-sol. Ainsi, la paroisse s'occupe d'organiser les loisirs de ses paroissiens. La paroisse de Notre-Dame prend ce rôle tellement à cœur que l'on vient des paroisses voisines pour profiter des divertissements aménagés par le clergé. Le Père Théodoric Paré prend en main le bon fonctionnement de la troupe. Il donne des cours d'art dramatique, d'analyse théâtrale, de maintien corporel, de diction, de confection de costumes et de maquillages. Il désire montrer à ses paroissiens les enjeux de la vie par le biais du théâtre afin de mieux les y préparer. M. J.-E. Bellemare est maintenant directeur artistique des Compagnons et Mlle Blandine Neault, directrice chez les Compagnes. En 1930, alors que la troupe célèbre son dixième anniversaire, dix pièces seront présentées. Un orchestre vient aussi s'ajouter à la troupe. Les musiciens sont présents pour meubler d'intermède musicaux la levée du rideau et l'entracte. Jean-Victor Allard en est le premier président. Par contre, dès l'année suivante, la crise économique impose un ralentissement au chapitre des productions annuelles de la troupe. Le 10 mai 1933 le nom de la troupe est officiellement enregistré devant notaire.

1933: Le premier Festival National d'art dramatique

Le 22 mars 1933, la troupe participe au premier Festival National d'art dramatique au Palais Montcalm de Québec. Les Compagnons présentent Peuple sans histoire du frère Marie-Victorin F.E.C., seule pièce canadienne présentée au festival et première pièce mixte de l'histoire de la troupe. Alors que douze organisations participent au concours, Les Compagnons se classent quatrième et reçoivent une mention honorable. Ils sont par contre évincés de la finale qui aura lieu à Ottawa. Néanmoins, ils se sont classés premier devant les troupes amateurs venues des autres villes à l'est de Montréal, et ils ont devancé cinq des huit troupes théâtrales de la ville de Québec. Parmi les troupes présentent, on retrouve des regroupements d'expérience telles que L'association dramatique de Québec ainsi que L’École du chant français dirigée par M. Jean Riddez de l'Opéra de Paris. Leur principal adversaire est la troupe de l'université Laval qui regroupait MM. Jean Lesage et René Arthur (Témoignage de M. Omer-Jules Desaulniers, p.55)[5]. Leur deuxième participation au festival aura lieu seulement en 1951. Ils y joueront Ma p'tite ville de Thornton Wilder. Ils se rendront en finale et remporteront la Plaque du Festival pour la meilleure interprétation française. Ils participeront en tout huit autres fois à cet événement et présenteront cinq pièces canadiennes.

1934: Le troisième centenaire

En 1934, la ville célèbre son tricentenaire. Pour l'occasion, on y présente des reconstitutions historiques, des défilés, des danses en plein air. Les membres des Compagnons de Notre-Dame s’impliquent dans les différents projets. En plus des festivités, la troupe affiche onze pièces à son programme annuel dont Un petit fils de Pierre Gagnon qui avait pour auteur Claude Dupont, pseudonyme. Il s'agit d'une pièce mixte écrite en fait par une religieuse trifluvienne: Mère du Saint-Cœur-de-Marie, née Marie-Alice Ferron des Ursulines de Trois-Rivières et auteure de trois drames sociaux. À l'époque, le haut clergé n'a toutefois pas encore approuvé la production de pièce mixte. Cette pièce sera malgré tout présentée treize fois dans la ville et les environs. Il s'agit en quelque sorte de la première tournée organisée par la troupe.

1935 à 1945: Période de crise et de renouveaux

En 1935 la troupe rencontre plusieurs difficultés. Ses structures faiblissent. L'état de santé de M. J.-E. Bellemare force la succession de MM. Roméo Desaulniers, Rosaire Desbiens, Roméo Dubois, Jacques Morency et finalement Dr Charles Gauthier au poste de directeur artistique. M. Bellemare aura été directeur artistique et metteur en scène durant les treize premières années de la troupe.

La crise économique affecte grandement le bilan financier de la salle Notre-Dame. Cette situation force la troupe à user de créativité pour diversifier le type de spectacles offerts avec entre autres la création de concours d'amateurs et le déménagement de la lutte de l'aréna vers la salle Notre-Dame en saison hivernale.

La situation se rétablie vers la fin des années trente. La troupe prend de l'expérience et le calibre des pièces augmente. Une pièce entre autres marque la fin de cette décénie; Peg de mon Cœur. Elle est présentée douze fois à Québec, dans la Beauce et dans la Mauricie.

Pour former la relève, les Compagnons forment une section jeunesse dirigée par Mlle Marie Trudel et M. Fernand Gagnon. De nouveaux jeunes talents se joignent à la troupe et marqueront l'organisation de leur versatilité pour les années à venir. Entre autres : Lucie Beaumier, Jacqueline Vincent, Jeanne-d'Arc Létourneau, Simonne Lesieur, Madeleine Vincent, Lucienne Beaudet, Juliette St-Hilaire, Philomène Moreau, Régina Guillemette, les frère Robert, Gérard, Roméo et Louis-Charles et Julien Buisson.

Gérard Robert, d'abord interprète, deviendra directeur artistique puis metteur en scène. Avec lui, la troupe atteint sa pleine maturité. Son passage annonce la réorganisation de la troupe en 1946. Supportée par les autorités paroissiales, la salle Notre-Dame devient un foyer de théâtre de renommé provinciale.

Personnages marquants

Le musicien M. J.-A. Thompson se joint à la troupe dès ses débuts en 1920 et devient Directeur Musical en 1929. Il sera organiste à Notre-Dame durant 58 ans. Son apport à la troupe permettra la présentation de plusieurs opérettes dont: Les Fiançailles d'Ésopet, Royal dindon, Prix de beauté, La fille du sonneur de cloche.

En 1941, un ensemble musical familial se joint à la troupe, la famille Gagnier: Ève Gagnier, piano; Renée Gagnier, violoncelle; Gérald Gagnier, cornet et la célèbre Claire Gagnier au violon, nommée le Rossignol canadien et dont la carrière est alors en pleine ascension. Elle est qualifiée de "vedette trouvaille de la radio" pour 1941.

M. et Mme Arthur Rousseau constituent un autre appui important pour la troupe: M. Arthur Rousseau, maire de Trois-Rivières de 1941 à 1949 et Mme Anaïs Allard-Rousseau, cofondatrice des Jeunesses musicales du Canada. En tant que maire, M. Rousseau obtient du conseil municipal une subvention annuelle de mille dollar pour la troupe.

Durant ces années troubles, le Père Xavier-Marie, aumônier, supporte les membres du conseil d'administration et assure l'exécution des décisions prises aux assemblées. Il joue le rôle d'animateur, de directeur artistique, d'accessoiriste; prend en charge la publicité, la vente des billets.

En juin 1943, L'Agence Théâtre enrg. est fondée et reste en activité jusqu'en septembre 1946. Elle agit à titre d'impresario pour la troupe. Cette organisation a comme président J.-U. Grégoire, comme vice-président Roméo Robert et comme secrétaire Louis-Philippe Poisson. Ainsi, la responsabilité de prendre des engagements au nom de la troupe qui était à l'époque assurée par le P. Xavier-Marie sera désormais le rôle de l'Agence. Elle versera 30.00$ à la caisse des Compagnons pour chaque représentation qu'elle organisera. L'Agence devient rapidement florissante et les gains sont réinvestis dans la troupe. La contribution de l'Agence va préparer la réorganisation des Compagnons en 1946.

Variétés et Opéra

Au début des années 1940, la troupe occupe ses étés à jouer des œuvres de P. Laurent Tremblay dans les différents diocèses de Trois-Rivières. Il s'agit de pièces à portée sociale qui promeuvent le mouvement des retraites fermées dirigées par les Oblats au Cap-de-la-Madeleine. Seront présentés: L'Enfant prodigue, Le Diable au Septième ainsi que Maison de paix de M. Jacques Morency.

La deuxième Guerre Mondiale inspire la réalisation d'un projet audacieux, celui de présenter, au pays et à l'étranger, la pièce: Le jour se lève dans les camps militaires. Toutefois, des problèmes techniques ne permettra pas l'aboutissement de ce dernier qui aurait entre autres exigé des comédiens et techniciens d'abandonner métier et profession.

Alors que le Metropolitan Opera donne deux représentations de Faust au Capitol, ils sont à la recherche de figurants. Les Compagnons de Notre-Dame sont approchés pour s'acquitter de ce rôle. Par la suite, des membres de la troupe vont jouer dans Le Référendum, film tournée par l'Office national du Film, à St-Louis-de-France; puis dans Mon quartier, présenté par le poste CHLN et Coup de Soleil au canal deux, en juillet 1966.

Répertoire 1929-1945[5][6][7]

1929
  1. Le prix d'un verre d'eau froide, de l'abbé Gratieux*[6]
  2. La meunière du moulin joli, de Charles LeRoy-Villars*[6]
  3. La chaumière bretonne ou la malédiction d'une mère, de J.-A. Bruyet *
  4. Monsieur l'aumônier, de Théodore Botrel
1930
  1. Les fiancailles d'Esopet, de B. Philippon ****
  2. Dans le temple de la forêt, d'Andrée Fels *
  3. Royal Dindon, musique: Luigi Bordese, paroles: A. Flan ****
  4. Cœurs français, de Jehan Grech
  5. Le loup blanc, de Paul Féval fils et Camille Genty
  6. De toute leur âme, de René Gaëll * (reprise en 1932)
  7. L'hirondelle et le fil télégraphique, d'Émile Gouget
  8. Les petits oiseaux, d'Eugène Labiche et Alfred Delacour
  9. La fronde pour rire, de Charles LeRoy Villars*
  10. Le mystère de Kéravel, de Théodore Botrel
  11. Madame la mode*[6]
  12. Comme les lys, de Marcelle Liboz-Burger*
1931
  1. L'oncle pancrasse, opérette, musique de J. A. Thompson, avec la chorale Notre-Dame des anges****[6]
  2. Les Boulinard, de Maurice Ordonneau
  3. La meilleure part, de Julien Richer
  4. Prix de beauté, d'Alfred Brunaud *
1932
  1. Brébeuf, de Père Antonio Poulin s.j.
  2. De toute leur âme, de René Gaëll (joué d'abord en 1930 et reprise en 1932)
  3. Le ci-devant, de Georges Villard
  4. Le cœur de Suzel, de Charles LeRoy Villars *
  5. Frère et soeur, de Joseph Méry et Bernard Lopez *,
  6. Le jeune homme sans cervelle, de A. Ducasse-Harispe
1933
  1. Boule de neige, de LeRoy Villars
  2. L'honneur est satisfait, de Henri Baju
  3. Peuple sans histoire, du Frère Marie-Victorin *** (1)
  4. Funeste message, de Guy de Lannoy *
  5. Dominique, de Pierre l'Hermite
1934
  1. L'absolution, de Daniel Auschitzky **
  2. À qui le neveu, de Théodore Botrel
  3. Jean Valmoy, de F. Moccozot
  4. Un beau père pas commode, de F. Beissier
  5. Chicot, de A. V. Brazeau
  6. M. Flèche, de Léopold Houlé
  7. Le locataire de Mlle Léa, de Mathilde Aigueperse *
  8. Mon petit tonton, de René Bastien
  9. Le petit fils de Pierre Gagnon, de Claude Dupont *** Pièce mixte interdite de jouer par les autorités religieuses. La troupe décide de la présenter lors d'une soirée réservée aux membres et à leurs amis.
1935
  1. L'aveugle de St-Eustache, tiré du roman de Jean Féron
  2. Le détective Jackson, de Marcel Dubois *
  3. Le commissaire est bon papa, de Marcel Dubois
  4. Lui, elle et belle maman
  5. Une visite imprévue
1936
  1. L'abonneux, de Laurent Tremblay o.m.i.
  2. J'ai retrouvé ton cœur, de Paul Ternoise
  3. Maison à louer, de De Lalande
  4. Le protégé de tante Eulalie, de Jeanne Marcoux-Gosselin
  5. L'amour sentinelle
  6. Thérèse fratricide

*: Joué par les Compagnes

**: Joué par les jeunes Compagnons

***: Joué par groupes mixtes

****: Opérette

(1) Pièce présentée au premier festival national d'art dramatique à Québec, en 1933

Troisième période: 1946-1958 [5]

Répertoire

1949-1947

  1. Les romanesque, d'Edmond Rostand
  2. Dr Knock, de Jules Romains
  3. Le comédien et la grâce, d'Henri Ghéon
  4. La dame en noire

1948-1949

  1. L'ami Fritz, d'Erckman et Chatrian
  2. Le jeu de l'amour et du hasard, de Marivaux
  3. L'avare, de Molière

1949-1950

  1. Les marchands de gloire, de Marcel Pagnol et Paul Nivoix
  2. Fanny et ses gens, de Jérôme K. Jérome
  3. Noé, d'André Obey
  4. Les yeux bleus de Lady Margaret, des Jeunes Compagnons

1950-1951

  1. Ma p'tite ville, de Thornton Wilder (*)
  2. Trois pour cent, de Roger Ferdinand
  3. Le combat des élus, de Jean Pellerin (*)

1951-1952

  1. Le buveur émerveillé, de Nino Frank
  2. Une minute s'il vous plaît, de Patrice Buet
  3. La souriante Madame Beudet, de Denys Amiel et André Obey
  4. Rue des anges, de Patrick Hamilton
  5. Les jours heureux, de Claude-A. Puget

1952-1953

  1. Ces dames aux chapeaux verts, de Germaine et Albert Acrément
  2. L'héritière, de Ruth et Augustus Goetz
  3. L'anglais tel qu'on le parle, de Tristan Bernard
  4. Ce pauvre Desbonnets, de Marcel Rousselle
  5. Va faire un tour au bois, de Claude-A. Puget

1953-1954

  1. Maluron, de Félix Leclerc
  2. Clarella, de Jean Pellerin
  3. Château en Espagne, de Yvon Thériault
  4. Une noce à l'Américaine, de L.-B. Descormiers

1954-1955

  1. Doucette, de Raymond Souplex
  2. Le locataire du 3e sur la cour, d'André Méry
  3. Fol amour, d'Éloi de Grandmont

Dans le cadre des représentations pour la pièce Fol amour, une entrevue a été réalisée par Judith Jasmin pour la radio de Radio-Canada[10].

1955-1956

  1. Sans unique, de Félix Leclerc
  2. Knock, de Jules Romains
  3. Au petit bonheur, de Marc-Gilbert Sauvageon

1956-1957

  1. Le petit bonheur, de Félix Leclerc
  2. La barque sans pêcheur, d'A. Casona (*)
  3. La poudre aux yeux, de Labiche
  4. Une lettre chargée, de Courteline
  5. Les Boulingrin, de Courteline

1957-1958

  1. La ménagerie de verre, de Tennessee Williams
  2. Témoin à charge, d'Agatha Christie
  3. Bouquet de fleurs, de Fernand Millaud
  4. Un jeune homme pressé

(*) Pièces présentées au Festival régional

  1. Site web de la troupe
  2. «Le vrai monde?» de Michel Tremblay présentée à Trois-Rivières, Hebdomadaire Le Courrier Sud, 18 octobre 2012
  3. Harold et Maude: caricaturale et mécanique, quotidien Le Nouvelliste, 16 avril 2012
  4. Les Nouveaux Compagnons présentent Coup sur coup, quotidien Le Nouvelliste, 16 novembre 2010
  5. a b c d e f et g Poisson, Louis-Philippe, Les compagnons de Notre-Dame ou 50 ans de théâtre, Les éditions les nouveaux compagnons inc., Trois-Rivières, 1980, 175 pp.
  6. a b c d e f g et h Rémi Tourangeau, Bibliographie du théâtre en Mauricie, deuxième série, Trois-Rivières, Université du Québec à Trois-Rivières, Centre de documentation en lettres québécoises,
  7. a b c d e f et g Rémi Tourangeau, Répertoire des troupes de Trois-Rivières, tome 1, Trois-Rivières, Éditions CÉDOLEQ, , 145 p.
  8. Société historique industrielle, Une Page d'histoire de Trois-Rivières et la région : magnifique essor industriel, Montréal, La Société historique industrielle inc, , 420 p.
  9. Louis-Philippe Poisson, Fonds, CA3-0030-77
  10. « Fol amour joué à Trois-Rivières », sur Archives de Radio-Canada, (consulté le )