Le Tour du monde en quatre-vingts jours

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Le Tour du monde
en quatre-vingts Jours
Image illustrative de l’article Le Tour du monde en quatre-vingts jours
Couverture d'un des livres édités par les éditions Hetzel.

Auteur Jules Verne
Pays France
Genre Roman d'aventures
Éditeur Pierre-Jules Hetzel
Date de parution 1872
Illustrateur Alphonse de Neuville et Léon Benet (dit Benett)
Chronologie
Série Voyages extraordinaires

Le Tour du monde en quatre-vingts jours est un roman d'aventures de Jules Verne, publié en 1872.

Le roman raconte la course autour du monde d'un gentleman anglais, Phileas Fogg, qui a fait le pari d'y parvenir en quatre-vingts jours. Il est accompagné par Jean Passepartout, son fidèle domestique français. L'ensemble du roman mêle récit de voyage (traditionnel pour Jules Verne) et données scientifiques comme celle utilisée pour le rebondissement de la chute du roman.

Ce voyage extraordinaire est rendu possible grâce à la révolution des transports qui marque le XIXe siècle dans le contexte de la révolution industrielle. Le développement de nouveaux modes de transport (chemin de fer, bateau à vapeur) et l'ouverture du canal de Suez en 1869 raccourcissent les distances, ou du moins le temps nécessaire pour les parcourir.

Historique[modifier | modifier le code]

L'œuvre est d'abord parue en feuilleton dans Le Temps du au , puis reprise en volume l'année suivante chez Hetzel à Paris[1].

Résumé[modifier | modifier le code]

Carte du voyage de Phileas Fogg, illustration originale d'Alphonse de Neuville et de Léon Benett.
Le pari de Phileas Fogg.
Le sauvetage de Mrs Aouda.

Phileas Fogg est un gentleman riche vivant une vie solitaire à Londres. Malgré sa richesse, sa vie est modeste et ses habitudes réglées avec une précision chirurgicale. On connaît très peu de sa vie, si ce n'est qu'il est membre du Reform Club, où il passe la plus grande partie de la journée. Après avoir congédié son valet James Forster, celui-ci lui ayant apporté de l'eau de rasage à une température légèrement plus basse que désirée, Fogg embauche le Français Jean Passepartout comme remplaçant.

Londres, . Comme tous les jours, Phileas Fogg se rend au Reform Club. En feuilletant le journal, il apprend qu'il est possible d'accomplir le tour du monde en quatre-vingts jours. En effet, un article du Morning-Chronicle affirme qu’avec l’ouverture d’une nouvelle section de chemin de fer en Inde, il est désormais possible de faire le tour de la Terre en quatre-vingts jours, selon l’itinéraire suivant :

Étape Transport Durée
LondresSuez Chemin de fer et paquebot Sept jours
SuezBombay Paquebot Treize jours
BombayCalcutta Chemin de fer et éléphant Trois jours
CalcuttaHong Kong Paquebot Treize jours
Hong KongYokohama Paquebot Six jours
YokohamaSan Francisco Paquebot Vingt-deux jours
San FranciscoNew York Chemin de fer Sept jours
New YorkLondres Paquebot et chemin de fer Neuf jours
Total Quatre-vingts jours

Une vive discussion s'engage à propos de cet article. Phileas Fogg parie 20 000 livres, la moitié de sa fortune, avec ses collègues du Reform Club qu'il réussira à achever ce tour du monde en quatre-vingts jours. Il part immédiatement, emmenant avec lui Jean Passepartout, son nouveau valet de chambre, un jeune Français débrouillard. Il quitte Londres à 20 h 45 le et doit donc être de retour à son club au plus tard à la même heure, quatre-vingts jours après, soit le à 20 h 45, heure locale.

Phileas Fogg est un maniaque de l'heure, qui aime agir de façon exacte et précise. Pour lui, « l'imprévu n'existe pas ». Mais le voyage va être semé d’embûches et de contretemps.

Le pari et le départ de Fogg font la une des journaux. La police se demande si Phileas Fogg est le fameux voleur qui vient de dévaliser la Banque d'Angleterre et qui chercherait à s'échapper. L'inspecteur Fix part à sa recherche et ne cessera de le poursuivre dans tous les pays traversés.

Phileas Fogg et Passepartout partent de Londres en train et utilisent ensuite différents moyens de transport, comme l'éléphant, une fois arrivés en Inde. En chemin, à travers les forêts indiennes, ils sauvent Mrs Aouda, une jeune veuve qui devait être brûlée vive comme le veut la coutume de la sati, au cours d'une cérémonie dédiée à la déesse Kali.

À Hong Kong, Fogg manque le paquebot mais Passepartout embarque à son bord. Ils finissent par se retrouver quelques jours plus tard au Japon, à Yokohama, dans un cirque où Passepartout s'était engagé comme acrobate.

Lorsque Phileas Fogg arrive à San Francisco, il tombe en pleine effervescence électorale, se fait un ennemi, le colonel Stamp W. Proctor, prend le train, y retrouve le colonel avec lequel il s'apprête à se battre en duel, lorsque le train est attaqué par les Sioux. Passepartout réussit à stopper le train emballé (les mécaniciens ayant été neutralisés par les assaillants) mais est fait prisonnier. Fogg réussit cependant à le libérer, aidé par quelques autres passagers. Hélas, entre-temps, le train a quitté la gare. Fogg, Passepartout, Fix et Mrs Aouda retiennent les services d'un traîneau à voile qui les conduit à toute vitesse, sur les étendues glacées, jusqu'à Omaha. De là, le groupe prend le train jusqu'à Chicago, puis New York d'où, malheureusement, le paquebot pour Liverpool vient à peine de partir.

Pressé par le temps, Phileas Fogg « emprunte » un bateau à vapeur pour arriver à temps en Angleterre du nord (le capitaine ne voulant pas le conduire à Liverpool, Phileas Fogg a acheté l'équipage). À court de charbon, Fogg achète le bâtiment et les matelots démontent tout ce qui est en bois pour l'utiliser comme combustible. Mais dès que Fogg débarque en Angleterre, Fix l’arrête, avant de le relâcher lorsqu'il découvre son erreur, le véritable voleur ayant été arrêté entre-temps. Ayant raté le train pour Londres, Fogg réquisitionne une locomotive et s'y fait conduire, mais y arrive cinq minutes trop tard. Pensant avoir perdu son pari, Phileas Fogg rentre chez lui, désormais ruiné. Le lendemain, lui et Mrs Aouda se déclarent leur amour ; Fogg envoie alors son domestique prévenir le révérend pour que son mariage avec Mrs Aouda ait lieu le lendemain. C'est chez le révérend que Passepartout se rend compte qu’ils ont en fait gagné vingt-quatre heures dans leur périple, en accumulant les décalages horaires ; ce qui fait qu'ils sont arrivés un jour en avance et qu'on est bien le . Il accourt prévenir son maître, qui se rend à toute vitesse au Reform Club et gagne finalement, de quelques secondes, son pari grâce à ce dernier imprévu.

Les personnages[modifier | modifier le code]

Les personnages principaux[modifier | modifier le code]

  • Phileas Fogg : flegmatique, richissime et énigmatique gentleman londonien. Il mène une existence méticuleusement réglée, passant ses journées au Reform Club à lire le journal et à jouer au whist[2]. Son mot favori est l'adverbe mathématiquement, qui figure sept fois dans le livre.
  • Jean Passepartout : domestique français de Phileas Fogg, âgé d'une trentaine d'années, qui l'accompagne dans son tour du monde. C'est un ancien gymnaste , au caractère diamétralement opposé à celui de son maître.
  • Fix : policier britannique qui va poursuivre Phileas Fogg dans tous les pays traversés, croyant qu'il est l'auteur d'un vol de banque.
  • Mrs Aouda : jolie jeune femme indienne. Sauvée du bûcher par Passepartout et Phileas Fogg, elle les accompagne jusqu'en Angleterre et finira par épouser le gentleman.

Liste complète des personnages secondaires et leur rôle[modifier | modifier le code]

  • Lord Albermale : vieux paralytique pariant 5 000 livres sur Phileas Fogg, membre du Reform Club[3].
  • William Batulcar : directeur d'une troupe de saltimbanques en tournée au Japon.
  • John Bunsby : capitaine de la goélette Tankadère.
  • Sir Francis Cromarty : brigadier-général britannique dans l'armée des Indes.
  • Samuel Fallentin : banquier, membre du Reform Club, pariant sur l'échec de Phileas Fogg.
  • Thomas Flanagan : brasseur, membre du Reform Club, pariant sur l'échec de Phileas Fogg.
  • James Forster : garçon renvoyé par Fogg pour avoir apporté, pour sa barbe, de l'eau à 84 °Fahrenheit et non 86 °F.
  • Elder William Hitch : prédicateur mormon[4].
  • Jejeeh : oncle de la princesse Aouda.
  • Kamerfield : candidat juge de paix à San Francisco et adversaire de Mandiboy.
  • Kiouni : nom de l'éléphant acheté par Phileas Fogg.
  • Lord Longsferry : ancien maître de Passepartout.
  • Mandiboy : candidat juge de paix à San Francisco et adversaire de Kamerfield.
  • Mudge : conducteur américain de traîneau.
  • Juge Obadiah : juge condamnant Passepartout pour être entré dans une pagode sans avoir ôté ses chaussures.
  • Oysterpuf : greffier du juge Obadiah.
  • Colonel Stamp W. Proctor : le colonel qui combat Mr. Fogg sur le train.
  • Révérend Décimus Smith : prédicateur mormon.
  • Capitaine Andrew Speedy : capitaine de l'Henrietta, navire acheté par Phileas Fogg.
  • Andrew Stuart : ingénieur, membre du Reform Club, pariant sur l'échec de Phileas Fogg.
  • John Sullivan : banquier, membre du Reform Club, pariant sur l'échec de Phileas Fogg.
  • Révérend Samuel Wilson : révérend qui doit bénir le mariage de Phileas Fogg et de la princesse Aouda.
  • Gauthier Ralph : administrateur de la Banque d'Angleterre, membre du Reform Club, pariant sur l'échec de Phileas Fogg.

Inspirations et influences[modifier | modifier le code]

L'idée d'un voyage autour du monde en temps limité s'inscrit fortement dans le contexte de l'époque et était déjà populaire avant la publication du livre en 1872. Même le titre Le Tour du monde en quatre-vingts jours n'est pas l'invention de Jules Verne. Plusieurs sources ont été évoquées au fil des études sur le livre :

  • Giovanni Francesco Gemelli Careri a rédigé un Giro Del Mondo en 1699, à l'issue de son tour du monde.
  • Le voyageur grec Pausanias (IIe siècle apr. J.-C.) est l'auteur d'un récit traduit en français en 1797 sous le titre Voyage autour du monde.
  • Jacques Arago, ami de l'écrivain, écrivit un Voyage autour du monde en 1853.

En 1872, Thomas Cook organisa le premier voyage touristique autour du monde, qui dura sept mois à partir du . Le voyage fut l'objet d'une série de lettres publiées en 1873 : Letter from the sea and from foreign lands : descriptive of a tour round the world. Des études ont montré les points communs entre les deux récits, même si le voyage de Thomas Cook semble trop tardif pour avoir réellement influencé le romancier.

L'un des autres possibles inspirateurs du récit est l'homme d'affaires et voyageur américain George Francis Train[5], qui effectua quatre tours du monde, dont un en quatre-vingts jours en 1870. Tout comme le héros du roman, il loua un train entier et fut emprisonné. En 1890, il déclara ainsi lors d'une conférence : « J'ai fait quatre fois le tour du monde. Je suis le roi, l'argonaute du voyage rapide. Je suis le Phileas Fogg de Jules Verne : j'ai accompli le tour en quatre-vingts jours deux ans avant qu'il n'invente un héros réussissant cet exploit[6]. »

Le premier tour du monde en moins de quatre-vingts jours est cependant postérieur au roman et est issu d'un concours entre deux journalistes (MM. Lucien Leroy et Henri Papillaud) lancé en 1889 : l'américaine Elizabeth Bisland boucle son tour du monde en soixante-treize jours, alors que Nellie Bly, autre américaine, porte le record à soixante-douze jours[7]. Cette dernière le raconte dans son livre Le Tour du monde en 72 jours (Around the World in Seventy-Two Days en version originale), et Jules Verne la rencontre au cours de ce voyage en 1890. La même année, George Francis Train abaisse le record à soixante-sept jours[8].

Sur l'approche originale et argumentée d'un géographe universitaire suggérant une possible influence littéraire de L'Itinéraire de Paris à Jérusalem de Chateaubriand pour la construction psychologique du personnage de Phileas Fogg, lire Patrick Bilon, Chroniques du troisième monde - Tome 2 : Le retour de Dionysos. L'Itinéraire retrace le voyage en Orient du mémorialiste et de son domestique, Julien Potelin, en 1811 : « Pour nous résumer, alors que François-René de Chateaubriand suggéra à Jules Verne le caractère généreux d'un Phileas philobate, Julien Potelin lui inspira, selon moi, la part maniaco-dépressive d'un Fogg ocnophile. Il ne s'agissait pas là, dans cette singulière fusion, de partager le sceptre, mais de réunir les spectres, de fondre des caractères aussi dissemblables dans une seule chimère et de léguer à la postérité un extraordinaire Janus littéraire ».

Certaines péripéties trouvent aussi leur source dans le contexte de l'époque : une nouvelle d'Edgar Poe aurait inspiré l'épisode final du « jour supplémentaire » : La Semaine des trois dimanches. L'épisode du navire à vapeur Henrietta, qui brûle ses mâts et ses planches, faute de charbon, a un précédent réel : le navire Sirius avait fait de même en 1838, dans la course pour la première traversée de l'Atlantique entièrement à la vapeur.

Pour ses descriptions de Yokohama, Jules Verne utilise l'ouvrage Le Japon illustré (Hachette, 1870) de Aimé Humbert[9].

Thèmes abordés dans le roman[modifier | modifier le code]

  • La fidélité (entre autres au moment où Phileas Fogg renonce à son voyage pour aller au secours de Passepartout qui est fait prisonnier par les Sioux).
  • L’importance de l’honneur et de la parole donnée (qu’on retrouve également dans Michel Strogoff).
  • L’excentricité et le flegme (surtout pour le personnage de Phileas Fogg).
  • La culture des peuples rencontrés (en particulier le sacrifice de Mrs Aouda avant qu’elle ne soit sauvée par Passepartout).
  • La mesure des distances à parcourir en un temps limité (considérations sur la « diminution » des dimensions de la Terre).
  • Le développement des transports en commun.

Quand hier devient aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Fogg découvre qu'il a gagné un jour à son retour.

Au cours de ce voyage, Phileas Fogg et Passepartout vont employer « tous les moyens de transport, paquebots, railways, voitures, yachts, bâtiments de commerce, traîneaux, éléphant. »

Mais finalement, s'ils parviennent à tenir leur pari, c'est parce qu'en voyageant vers l'Est, ils ont gagné un jour sur leur calendrier, sans s'en apercevoir.

Dans sa relation de voyage sur la découverte de la Terre Adélie, le , Dumont d'Urville avait également oublié de rajouter un jour en passant le méridien 180° par l'Est et antidata d'un jour les événements qui suivirent, ce qui inspira peut-être Jules Verne[10].

Edgar Poe avait déjà tiré parti de cette situation dans une nouvelle intitulée La Semaine de trois dimanches. Jules Verne la cite dans une communication sur le thème des méridiens et du calendrier, publiée en avril 1873 par la Société de géographie de Paris. La question était de savoir où se situait la ligne de changement de date, le méridien où, d'un côté, nous sommes aujourd'hui et, de l'autre, encore hier.

Au XXe siècle, l'écrivain italien Umberto Eco a également utilisé cette curiosité dans son roman L'Île du jour d'avant. Ce roman raconte l'histoire d'un homme qui fait naufrage sur une île du Pacifique située à la longitude exacte qui sépare hier d'aujourd'hui sur la Terre.

Le Royaume-Uni, trafiquant d'opium[modifier | modifier le code]

Quelques lignes du chapitre XIX condamnent sans appel le Royaume-Uni qui vend de l'opium aux Chinois, malgré les efforts du gouvernement chinois pour s'y opposer.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Enrique Garcia Albors. Le coup de théâtre final du "Tour du monde en quatre-vingts jours". Bulletin de la Société Jules-Verne 6. 1968. Pages 10-20.
  • Patrick Bilon, "Dans lequel Phileas Fogg voyage à pas comptés " et "Cold case ou la double réhabilitation de Julien Potelin". in Chroniques du troisième monde, Tome 2. Editions Bellier. Lyon. 2013. Pages 409-434.
  • Florica Dulmet. Voici cent ans: "Le Tour du monde en quatre-vingts jours". in Écrits de Paris. . Pages 97-104.
  • Robert Taussat. Les thèmes du cirque dans "Le tour du monde en quatre-vingts jours de Jules Verne". . Repris in Mondial-Circus. Bulletin de la Société Jules Verne 37/38. 1976. Pages 127-143.
  • Revue des Lettres modernes. Jules Verne 1. Le tour du monde. Paris. Minard. 1976.
    • Jean Chesneaux : Le tour du monde en quatre-vingts jours - notes de lecture. Pages 11-20.
    • André Lebois : Poétique secrète du "Tour du monde en quatre-vingts jours". Pages 21-29.
    • Daniel Compère : Le jour fantôme. Pages 31-51.
    • Jean-Pierre Poncey : Misère de Jules Verne ou l'échec d'un projet. Pages 53-65.
    • Simone Vierne : Le poète autour du monde. Pages 89-94.
    • Marie-Hélène Huet : Exploration du jeu. Pages 95-108.
    • Yves Olivier-Martin : Tour du monde et littérature populaire, suivi d'une esquisse de bibliographie. Pages 139-155.
    • Jean Chesneaux : Une lecture extra-terrestre du "Tour du monde" : The other log of Phileas Fogg, de P. J. Farmer. Pages 157-167.
    • François Compère : Les coureurs du monde. Pages 169-175.
    • Piero Gondolo della Riva : Les jeux et les objets inspirés du "Tour du monde en quatre-vingts jours". Pages 177-181.
    • Piero Gondolo della Riva : Bibliographie du "Tour du monde en quatre-vingts jours" (roman). Pages 185-187.
    • Daniel Compère : Bibliographie des études relatives au "Tour du monde en quatre-vingts jours". Pages 189-203.
  • Simone Vierne. Préface. in "Le Tour du monde en quatre-vingts jours". Garnier-Flammarion. Paris. 1978. Pages 21-37.
  • Guy Gauthier. Image et récit. Lille. Presses Universitaites. in Fabula n° 4. 1984. Pages 135-152.
  • Pierre Terrasse. Naissance du "Tour du monde". Bulletin de la Société Jules Verne 73. 1985. Pages 31-34.
  • Patrick Avrane. Un divan pour Phileas Fogg. Paris. Aubier. 1988. 200 pages.
  • Jean Delabroy. Préface. "Le Tour du monde en quatre-vingts jours". Paris. Presses-Pocket. 1990.
  • Valérie Cordeau. Jules Verne : Le Tour du monde. Mémoire de maîtrise de lettres modernes. Amiens. Université de Picardie. .
  • Timothy Unwin. Jules Verne. Le Tour du monde en quatre-vingts jours. Glasgow, University. 1992. 83 pages.
  • William Butcher. Introduction. in "Jules Verne: Around the World in Eighty Days". Oxford University Press. 1995. The World's Classics.
  • Ross Chambers. Phileas Fogg's Colonial Policy. in Graham Falconer et Mary Donaldson-Evans, Éd. 1996.
  • Christophe Blotti. Le Tour du monde en quatre-vingts jours. Texte littéraire, texte dramatique. Mémoire de maîtrise. Université de Paris VIII. 1996-1997.
  • Gérard Gengembre. Au fil du texte. in "Jules Verne : Le Tour du monde en quatre-vingts jours". Paris. Presses Pocket. 1998.
  • Charles-Philippe Scheinhardt. Le Tour du monde en quatre-vingts jours. in Agnès Marcetteau-Paul et Claudine Sainlot (Éd.) : Jules Verne écrivain. Coiffard et Joca-Seria. Nantes. 2000.

Postérité[modifier | modifier le code]

Sport[modifier | modifier le code]

Le trophée Jules-Verne, course de voilier autour du monde sans escale en est directement inspiré lors de sa création, quatre-vingts jours semblaient être une durée raisonnable.

Adaptations[modifier | modifier le code]

Longs-métrages[modifier | modifier le code]

Tournage du film de Frank Coraci à Berlin en 2003

Dessins animés[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

Jeu vidéo[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Gastronomie[modifier | modifier le code]

  • 2013 : À table avec Jules Verne - Le Tour du monde de Phileas Fogg en 80 recettes, Kilien Stengel, Agnès Viénot, collection À Table avec.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Piero Gondolo della Riva. Bibliographie analytique de toutes les œuvres de Jules Verne. Tome I. Paris 1977
  2. L'âge de Phileas Fogg n'est pas précisé : « On disait qu'il ressemblait à Byron — par la tête, car il était irréprochable quant aux pieds, — mais un Byron à moustaches et à favoris, un Byron impassible, qui aurait vécu mille ans sans vieillir. », chapitre 1.
  3. Le Tour du monde en quatre-vingts jours, chapitre 5, p. 26
  4. William Hitch tient son nom d'un missionnaire mormon rencontré par Jules Verne en 1867 à bord du Great-Eastern, Lorenzo Hill Hatch (cf. Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 2 : F-M, éditions Paganel, 2021, p. 130).
  5. Voir Volker Dehs. À la rencontre des excentriques. Revue Jules Verne 15. 2003. p. 39. V. Dehs montre que les deux influences majeures sont G-F Train et William Percy Fogg
  6. cité par Allen Foster, in Le Véritable Phileas Fogg, Petite bibliothèque Payot/Voyageur, 2005
  7. (en) Matthew Goodman, Eighty Days : Nellie Bly and Elizabeth Bisland's History-Making Race Around the World, Random House Publishing Group, , 512 p.
  8. Nicolas Meyer, Volker Dehs, Jules Verne et les États-Unis, Centre international Jules Verne, , p. 44
  9. Masataka Ishibashi, Jules Verne et le Japon, in Jules Verne & Co no 1, 2011, p. 98
  10. Proposition de classement du rocher du débarquement dans le cadre des sites et monuments historiques, Réunion consultative du Traité de l'Antarctique, 2006, note 4, qui mentionne l'erreur de date commise par Dumont d'Urville.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]