Simon Nicolas Mansion

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 11 octobre 2020 à 12:39 et modifiée en dernier par Huster (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Simon Nicolas Mansion
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités

Simon Nicolas Mansion, dit Mansion jeune, est un ébéniste et sculpteur français, né en 1773 à Paris et mort en 1854 dans la même ville.

Biographie

L'ébéniste

Membre d'une illustre famille d'ébénistes du faubourg Saint-Antoine à Paris, Simon Mansion est le fils de Simon Mansion, ébéniste, et de Thérèse Decrouant.

Il se distingua dans l'ébénisterie de luxe, exécutant du mobilier de style Empire notamment en acajou, en ébène et en citronnier. Son travail est caractérisé par une construction simple et soignée dans les plus petits détails. Il exécuta un meuble qu’il désirait montrer à Napoléon Bonaparte, alors Premier Consul, décoré d’attributs néo-gothiques, lyres, lances et feuilles de laurier en cuivre incrustées dans le bois.

Pour l’Exposition industrielle de 1806, la quatrième du genre, qui distingua notamment le tapissier Christophe-Philippe Oberkampf, il réalisa un secrétaire et une commode d’un genre neuf en bois d’acajou et d’if, ornés d’appliques à feuilles d'acanthe.

Il réalisa également une commode et un secrétaire en acajou qui furent offerts à Napoléon Ier par la municipalité parisienne pour le jour de sa fête en août 1806. Ces deux meubles prirent place dans l’appartement de l’impératrice Joséphine aux palais des Tuileries puis au château de Malmaison. Ils font encore partie du Mobilier national.

Le sculpteur

La Poésie lyrique et la Musique (1824), Paris, Cour carrée du palais du Louvre.

À partir de 1809, Mansion se consacra exclusivement à la sculpture.

On lui doit plusieurs bas-reliefs qui décorent les œils-de-bœuf du palais du Louvre à Paris, comme celui de La Poésie lyrique et la Musique (1824) sous l’horloge de la Cour carrée. On lui doit également des bustes et des statues pour le compte de l’État.

Selon sa fille, il perdit la vue en 1824 en exécutant les bas-reliefs du Louvre et mourut « pauvre, victime de son dévouement à l’Empire, pour avoir refusé de faire la statue du général Moreau que lui demandait le gouvernement de la Restauration. »[réf. nécessaire]

Œuvres

Liens externes