Renhō
Renhō 蓮舫 | |
Renhō en . | |
Fonctions | |
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Chef de l'opposition parlementaire | |
– (11 mois et 17 jours) |
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Premier ministre | Shinzō Abe |
Prédécesseur | Katsuya Okada |
Successeur | Seiji Maehara |
2e Présidente du Parti démocrate progressiste | |
– (11 mois et 17 jours) |
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Prédécesseur | Katsuya Okada |
Successeur | Seiji Maehara |
Conseillère spéciale auprès du Premier ministre pour la Revitalisation du gouvernement, la Consommation et la Sécurité alimentaire | |
– (2 mois et 6 jours) |
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Premier ministre | Naoto Kan |
3e Ministre d'État chargée de la Revitalisation du gouvernement | |
– (4 mois et 11 jours) |
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Premier ministre | Yoshihiko Noda |
Gouvernement | 95e Cabinet du Japon |
Prédécesseur | Yukio Edano |
Successeur | Katsuya Okada |
– (1 an et 19 jours) |
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Premier ministre | Naoto Kan |
Gouvernement | 94e Cabinet du Japon |
Prédécesseur | Yukio Edano |
Successeur | Yukio Edano |
3e Ministre d'État chargée du Nouveau concept de service public | |
– (4 mois et 11 jours) |
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Premier ministre | Yoshihiko Noda |
Gouvernement | 95e Cabinet du Japon |
Prédécesseur | Kōichirō Genba |
Successeur | Katsuya Okada |
3e Ministre d'État chargée de la Réforme de la Fonction publique | |
– (4 mois et 11 jours) |
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Premier ministre | Yoshihiko Noda |
Gouvernement | 95e Cabinet du Japon |
Prédécesseur | Kōichirō Genba |
Successeur | Katsuya Okada |
– (3 mois et 28 jours) |
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Premier ministre | Naoto Kan |
Gouvernement | 94e Cabinet du Japon |
Prédécesseur | Koichirō Genba |
Successeur | Kansei Nakano |
Ministre d'État à la Dénatalité et à l'Égalité sociale et des sexes | |
– (4 mois et 11 jours) |
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Premier ministre | Yoshihiko Noda |
Gouvernement | 95e Cabinet du Japon |
Prédécesseur | Kaoru Yosano |
Successeur | Katsuya Okada |
4e Ministre d'État chargée de la Consommation et de la Sécurité alimentaire | |
– (5 mois et 13 jours) |
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Premier ministre | Naoto Kan |
Gouvernement | 94e Cabinet du Japon |
Prédécesseur | Tomiko Okazaki |
Successeur | Gōshi Hosono |
1re Ministre d'État chargée de la Promotion de la conservation de l'électricité | |
– (3 mois et 14 jours) |
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Premier ministre | Naoto Kan |
Gouvernement | 94e Cabinet du Japon |
Prédécesseur | Aucun (poste créé) |
Successeur | Gōshi Hosono |
Conseillère du Japon | |
En fonction depuis le (20 ans, 3 mois et 4 jours) |
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Élection | |
Réélection | 10 juillet 2016 10 juillet 2022 |
Circonscription | Tokyo |
Prédécesseur | Miyo Inoue (PCJ) |
Biographie | |
Nom de naissance | 謝 蓮舫 Hsieh Lien-fang |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tokyo Japon |
Nationalité | Japonaise |
Parti politique | PDJ (2004-2016) PDP (2016-2017) PDC (2017- ) |
Conjoint | Nobuyuki Murata |
Enfants | Rin Murata Suiran Murata |
Diplômé de | Université Aoyama Gakuin Université de Pékin |
Profession | Mannequin Actrice Animatrice de télévision |
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Renhō (蓮舫 ), née le à Tokyo, est une femme politique, ancienne mannequin et animatrice de télévision japonaise d'origine taïwanaise par son père et japonaise par sa mère[1], membre du Parti démocrate du Japon (PDJ) puis du Parti démocrate progressiste (PDP) qu'elle préside du au [2], occupant de ce fait la position de chef de l'opposition parlementaire, et enfin du Parti démocrate constitutionnel (PDC).
Membre de la Chambre des conseillers, la chambre haute de la Diète du Japon, pour sa préfecture natale depuis 2004, elle a été plusieurs fois ministre d'État, notamment chargée de la Revitalisation du gouvernement du au , puis du au dans les 94e et 95e cabinets du Japon dirigés successivement par Naoto Kan puis Yoshihiko Noda, dont elle est une proche et membre de sa faction au sein du PDJ puis du PDP.
Bien que son nom marital complet soit Renhō Murata (村田 蓮舫, Murata Renhō ) et son nom de jeune fille japonais Renhō Saitō (斉藤 蓮舫, Saitō Renhō ), elle a toujours utilisé uniquement son prénom au cours de sa carrière professionnelle puis politique. Elle est également connue à Taïwan à travers la prononciation chinoise de son prénom, Lien-fang.
Origines et formation
[modifier | modifier le code]Une double origine
[modifier | modifier le code]Renhō est née à Tōkyō d'un père taïwanais, Hsie Che-Hsin (chinois : 謝 哲信, pinyin Xiè Zhéxìn), un homme d'affaires gérant de la compagnie Sanxing Shangshi spécialisée dans l'importation au Japon de bananes pour un groupe familial[3], et d'une mère japonaise qui fut l'une des « Miss Shiseido » (à la fois mannequin et agent promotionnel du groupe cosmétique), Keiko Saitō (斉藤 桂子, Saitō Keiko ). Sa famille paternelle est originaire du bourg de Baihe dans le comté de Tainan au sud-ouest de Taïwan.
Sa grand-mère, Chen Hsing-tsun (chinois : 陳 杏村, pinyin : Chén Xìngcūn, née en 1910 à Taipei) fut une femme d'affaires influente de l'île, ayant fait fortune d'abord dans la mode puis en tant que gérante d'une succursale de la British American Tobacco à Shanghai du fait notamment de son commerce avec l'armée occupante japonaise durant la Seconde Guerre sino-japonaise (ce qui va lui valoir après la fin du conflit un procès pour « trahison à la patrie », duquel elle sort acquittée). De retour à Taïwan après la guerre, Chen Hsing-tsun fonde un empire commercial actif surtout dans l'exportation de bananes vers le Japon, le Dati Merchant Store[3],[4]. Renhō est également du côté paternel la nièce par alliance de Mark Chen (en), homme politique indépendantiste taïwanais, membre du Parti démocrate progressiste (PDP), ancien ministre des Affaires étrangères (de 2004 à 2006) puis secrétaire général du Bureau présidentiel (de 2006 à 2007) et enfin secrétaire du Conseil national de sécurité (de 2007 à 2008) du président Chen Shui-bian[5].
Son nom de naissance en mandarin est Hsie Lien-fang (chinois : 謝 蓮舫, pinyin Xiè Liánfǎng). Elle est à l'origine, selon le principe du jus sanguinis, de nationalité taïwanaise mais ne peut acquérir immédiatement celle du Japon, celle-ci ne se transmettant qu'aux individus ayant un père citoyen japonais jusqu'à l'amendement de la loi sur la nationalité de 1984[6]. Après cette réforme, entrée en vigueur au , la transmission de la nationalité se fait également par la mère. Toutefois, le Japon ne reconnaît toujours pas la double nationalité et ainsi demande aux enfants pouvant prétendre à deux citoyennetés du fait d'origines différentes de leurs parents de choisir pour l'une d'entre elles avant leurs vingt-deux ans (au-delà de cette date, la naturalisation japonaise est automatique moyennant la demande d'un renoncement total à toute nationalité étrangère)[7]. Dès 1985, à 18 ans, Renhō choisit d'être Japonaise, ayant été entièrement élevée et scolarisée dans l'archipel nippon. Elle opte ainsi à l'état-civil pour le nom de sa mère et pour la prononciation japonaise de son prénom (déjà utilisée durant sa scolarité), et devient officiellement Renhō Saitō.
Études et débuts à la télévision
[modifier | modifier le code]Elle fait la totalité de ses études, de la maternelle à l’université, dans les établissements de la compagnie scolaire privée Aoyama Gakuin (en), basée dans l’arrondissement et le quartier de Shibuya à Tōkyō. Elle obtient son Bachelor of Laws (法学士, Hōgakushi ) en 1990. Plus tard, elle suit des cours en langues chinoises à l’université de Pékin de 1995 à 1997.
En parallèle de ses études, elle commence très tôt une carrière de mannequin et d’actrice, apparaissant dès 1985, à 17 ans, dans une publicité télévisée pour une télécarte de l’opérateur récemment privatisé Nippon Telegraph and Telephone (NTT). Elle fait partie ensuite du casting du drama Sērā-fuku dōri (セーラー服通り ), ou littéralement « Rue des Sailor fuku », diffusé chaque vendredi soir sur la chaîne TBS entre janvier et . En 1988, elle est la Clarion Girl (en) (jeune fille recrutée pour assurer la promotion médiatique des autoradios de la société Clarion)[8]. La même année, elle joue à nouveau dans un drama, Kimi no Hitomi wo Taihosuru! (君の瞳をタイホする! ), ou « Tes yeux sont en arrestation », diffusé le lundi en soirée de janvier à mars sur Fuji TV. Depuis le tournage de cette série, elle est amie avec l’actrice, chanteuse et idol Shizuka Kudō. Elle apparaît enfin dans des publicités pour la compagnie ferroviaire privée Keihan Electric Railway (Keihan) entre 1989 et 1991.
Une fois diplômée de l'université Aoyama Gakuin, elle entame ensuite une carrière d'animatrice à la télévision, en participant d'abord à des owarai (des programmes comiques), jeux télévisés et émissions de variétés, notamment comme assistante féminine de Beat Takeshi (Takeshi Kitano) dans l’owarai Super Jockey (スーパーJOCKEY ) diffusé en début d'après-midi le dimanche sur Nippon TV, entre et . De plus, elle coprésente l'émission de variétés et d'information dédiée aux Salarymen en dernière partie de soirée le mardi entre et sur Nagoya TV, Salaryman - Hour : Commandement d'Heisei (サラリーマン・アワー 平成のオキテ ). Elle anime, en parallèle, l'émission de variétés de fin de soirée du vendredi sur ABC TV dans la région du Kansai, Group dating ! Stage intensif ! Zone de libération ! (合コン!合宿!解放区!, Gōkon! Gasshuku! Kaihōku! ) de à , fait partie de l'équipe de la matinale du samedi aux côtés de Katsura Sanshi, d' à également sur ABC TV, et est l'assistante de Junji Takada pour le jeu télévisé estival (août et ) Quiz sur la TV (クイズおもしろTV, Kuizu omoshiro TV ) sur TV Asahi.
Elle s'oriente ensuite vers le journalisme et la présentation d'actualités, en étant l'un des deux meneurs, avec Noritsugu Watanabe, du programme d'informations quotidien du soir de TV Asahi Station-Eye (ステーションEYE ) d' à .
Politique
[modifier | modifier le code]Elle est élue à la Chambre des conseillers depuis 2004[8]. Dans les Cabinets Kan et Noda (2010-2012), elle s'occupe de la réforme administrative, des consommateurs, de la sécurité alimentaire, de la réforme sociale, de la réforme du système des fonctionnaires et de la baisse de la natalité.
En 2015, elle fait partie du Comité du Budget.
En , elle est élue présidente du Parti démocrate progressiste[8]. Elle est la première femme à diriger le principal parti d'opposition[9].
Elle démissionne de cette position le après l’échec de son parti aux élections municipales de Tokyo[2].
Renhō candidate à l'élection au poste de gouverneur de Tokyo de (en). Elle est opposée, entre autres, à la gouverneure sortante Yuriko Koike[10]. Elle arrive en troisième position avec 18,8 % des voix derrière Koike qui est réélue avec 42,8 % des voix et Shinji Ishimaru, qui obtient 24,3 % des voix[11],[12].
Famille
[modifier | modifier le code]Renhō est mariée avec Nobuyuki Murata, un journaliste indépendant, depuis 1993. En 1997, ils ont eu des jumeaux, Suiran, une fille, et Rin, un garçon.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (ja) Profil, site officiel
- A. Vaulerin, Japon : première femme à la tête de l'opposition, Renho Murata démissionne au bout de dix mois, Libération 27 juillet 2017
- (en) LIN M. « Elite Survival and Regime Transition : Government-merchant relations in the Trade between Taiwan and Japan, 1950-1961 », AAS Tokyo Annual Meeting, 22-23/06/2003
- (zh) « YANG W. « 日本華裔大臣蓮舫家世揭秘 祖母是政商兩界女强人 (L'ascendance familiale de la ministre nippo-chinoise Lien-fang : une grand-mère influente dans les cercles économiques et politiques) », 香港商報 (Hong Kong Commercial Daily), 07/06/2010 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- (zh) « 不僅是台裔 蓮舫叫陳唐山舅舅 (Non seulement d'origine taïwanaise, Lien-fang appelle Mark Chen "Oncle") », Now News, 11/06/2010
- (en) Nationality of Children, Nagoya International Center
- (en) The Choice of Nationality, site du ministère japonais de la Justice
- Yann Rousseau, « Japon : une ex-mannequin pour incarner l’opposition à Shinzo Abe », Les Echos, le septembre 2016
- Harold Thibault, « Une femme à la tête du principal parti d’opposition japonais », lemonde.fr, 16 septembre 2016.
- « Japon: Yuriko Koike et Renho, duel entre deux candidates pour gouverner Tokyo », Radio France internationale, .
- (en) Yukana Inoue, « Koike secures third term as Tokyo governor », The Japan Times, .
- (ja) « 都知事選 現職の小池氏が3回目の当選 石丸氏 蓮舫氏らを抑える », NHK, .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- (en) Profil de Renho, site du Parti démocrate du Japon
- (ja) Site officiel
- Femme politique japonaise
- Naissance en novembre 1967
- Étudiant de l'université de Pékin
- Naissance à Tokyo
- Membre de la Chambre des conseillers du Japon de Tokyo
- Ministre japonais
- Mononyme de personnalité politique
- Personnalité du Parti démocrate constitutionnel (Japon)
- Personnalité du Parti démocrate du Japon
- Personnalité du Parti démocrate progressiste (Japon)