Tomiko Okazaki

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Tomiko Okazaki
Illustration.
Tomiko Okazaki en 2010.
Fonctions
Présidente de la Commission nationale de sécurité publique

(3 mois et 28 jours)
Premier ministre Naoto Kan
Gouvernement Gouvernement Kan
Prédécesseur Hiroshi Nakai
Successeur Kansei Nakano
Ministre d'État aux Consommateurs et à la Sécurité alimentaire

(3 mois et 28 jours)
Premier ministre Naoto Kan
Gouvernement Gouvernement Kan
Prédécesseur Satoshi Arai (en)
Successeur Renhō
Ministre d'État à l'Égalité sociale et des sexes, et chargée du du déclin de la natalité

(3 mois et 28 jours)
Premier ministre Naoto Kan
Gouvernement Gouvernement Kan
Prédécesseur Kōichirō Genba
Successeur Kaoru Yosano
Conseillère du Japon

(15 ans, 8 mois et 12 jours)
Élection 16 novembre 1997
Réélection 29 juillet 2001
29 juillet 2007
Circonscription Miyagi
Législature 17e, 18e, 19e, 20e, 21e et 22e
Prédécesseur Ichirō Ichikawa (en)
Successeur Jirō Aichi (en)
Secrétaire parlementaire chargée de l'Éducation

(1 an, 1 mois et 7 jours)
Premier ministre Tomiichi Murayama
Gouvernement Gouvernement Murayama
Prédécesseur Kenji Katsuki (ja)
Successeur Taisuke Satō (ja)
Représentante du Japon

(7 ans, 2 mois et 4 jours)
Élection 18 février 1990
Réélection 18 juillet 1993
Circonscription Ancienne 1re circonscription de Miyagi
Législature 39e et 40e
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Fukushima, Préfecture de Fukushima, Drapeau du Japon Japon
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décès Sendai, Préfecture de Miyagi, Drapeau du Japon Japon
Nationalité Japonaise
Parti politique Parti socialiste japonais
Parti social-démocrate
Parti démocrate du Japon

Tomiko Okazaki (岡崎 トミ子, Okazaki Tomiko?), née le à Fukushima et morte le à Sendai, est une femme politique japonaise. Membre du Parti démocrate japonais, elle est nommée ministre d'État chargée des Affaires sociales, de l'Égalité de genre, de la Consommation et de la Sécurité alimentaire et présidente de la Commission nationale de sécurité publique en 2010 dans le gouvernement Kan.

Jeunesse, études et carrière pré-électorale[modifier | modifier le code]

Tomiko Okazaki naît le à Fukushima. Elle rejoint en 1962 après ses études la Tohoku Broadcasting Company (en), en tant que présentatrice et responsable de plusieurs programmes commerciaux[1],[2], spécifiquement dans une station locale diffusée dans la préfecture de Miyagi[3].

Carrière électorale[modifier | modifier le code]

Tomiko Okazaki commence sa carrière politique en 1990, lors des élections à la Chambre des représentants se déroulant cette année. Elle se présente dans la première circonscription de la préfecture de Miyagi, sous l'investiture du Parti socialiste japonais. Elle remporte ce scrutin, et fait son entrée à la Diète du Japon la même année. Réélue à ce poste en 1993, à la suite des élections législatives japonaises de la même année, elle entre ensuite en 1994 dans le premier gouvernement de coalition du Japon, le gouvernement Murayama, au poste de secrétaire parlementaire chargée de l'Éducation[4],[5].

En 1996, Tomiko Okazaki fonde, avec Naoto Kan, Kunio et Yukio Hatoyama, le Parti démocrate du Japon, dont elle rejoint le comité exécutif[6],[7], au poste de vice-présidente[2],[3]. La même année, elle se présente à nouveaux aux élections législatives, mais ne parvient pas à se faire réélire[2]. Elle participe à une élection partielle de la Chambre des conseillers en 1997, dans la circonscription électorale de Miyagi, afin de remplacer le démissionnaire Ichirō Ichikawa (en)[2]. Tomiko Okazaki est élue à la suite de cette élection partielle, et fait son entrée à la Chambre des conseillers ; elle est réélue à deux reprises, en 2001 et en 2007[2],[8]. En 1998, elle est nommée à la tête du bureau dédié à l'égalité des sexes du PDJ[4].

Le 17 septembre 2010, lors d'un remaniement du gouvernement Kan, Tomiko Okazaki reçoit plusieurs portefeuilles : elle devient notamment la présidente de la Commission nationale de sécurité publique, un organisme gouvernemental chargé de prévenir et de gérer les catastrophes naturelles, ainsi que les incidents liés aux produits de consommation[9]. Conjointement, elle est chargée au sein du même gouvernement des problématiques liées à la sécurité alimentaire, au déclin de natalité et à l'égalité des sexes[3]. En fonction lors des bombardements de Yeonpyeong, elle ordonne ainsi à la police d'effectuer des fouilles à l'agence Chongryon, le principal relais de propagande nord-coréenne au Japon[10]. En 2011, elle redevient vice-présidente du PDJ[5].

Lors des élections à la Chambre des conseillers de 2013, elle perd son siège et prend sa retraite de la politique nationale[2],[11].

Carrière post-électorale et mort[modifier | modifier le code]

Tomiko Okazaki meurt le à l'hôpital de Sendai, des suites d'un dysfonctionnement hépatique[1],[2].

Prises de positions[modifier | modifier le code]

Tomiko Okazaki milite pour garantir une indemnisation aux femmes de réconfort à travers l'Asie, fournie par le gouvernement japonais, en plus d'excuses officielles[12], ce qui lui vaut une mise à pied de la part du PDJ[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (ja) « 元民主党副代表の岡崎トミ子さん死去 », sur Asahi shinbun,‎ (consulté le )
  2. a b c d e f et g (ja) « 岡崎トミ子さんが死去 元国家公安委員長兼消費者・少子化相 », sur Nihon keizai shinbun,‎ (consulté le )
  3. a b et c (en) « Former national safety chief Okazaki dies at 73 », sur Mainichi shinbun, (consulté le )
  4. a et b (en) « Chairwoman of the National Public Safety Commission Minister of State for Consumer Affairs and Food Safety Minister of State for Social Affairs, and Gender Equality Tomiko OKAZAKI », sur Communiqué officiel du Cabinet du Premier Ministre (consulté le )
  5. a b et c (ja) « 女性大臣の系譜 写真特集 : 岡崎 トミ子 », sur Jiji Press (consulté le )
  6. (ja) « 55年体制の崩壊・連立の時代 », sur Asahi shinbun (consulté le )
  7. (ja) « 鳩山邦夫氏の軌跡 », sur Mainichi shinbun,‎ (consulté le )
  8. (ja) « 岡崎氏に追い風、3選(3)2007年 <プレーバック参院選みやぎ> », sur Kahoku Shimpō (en),‎ (consulté le )
  9. AFP, « Japon: Naoto Kan remanie son équipe et change de diplomate en chef », sur La Dépêche du Midi, (consulté le )
  10. (ja) « 危機管理監到着1時間10分後 首相は『迅速対応』強調 », sur Tokyo shinbun,‎ (consulté le )
  11. (ja) « 岡崎トミ子氏落選、民主への逆風はね返せず 宮城 », sur Asahi shinbun,‎ (consulté le )
  12. (en) Sandy Huang, « Japanese legislators want apology », sur Taipei Times, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]