Psi1 Orionis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Psi1 Orionis
25 Orionis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 24m 44,82738s[1]
Déclinaison +01° 50′ 47,2019″[1]
Constellation Orion
Magnitude apparente 4,92 à 4,96[2]

Localisation dans la constellation : Orion

(Voir situation dans la constellation : Orion)
Caractéristiques
Type spectral B1Vn[3]
Indice U-B −0,92[4]
Indice B-V −0,20[4]
Indice R-I −0,22[4]
Variabilité γ Cas[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +19,3 ± 2 km/s[5]
Mouvement propre μα = +1,047 mas/a[1]
μδ = +0,433 mas/a[1]
Parallaxe 2,932 1 ± 0,121 9 mas[1]
Distance 341 ± 14 pc (∼1 110 al)[6]
Magnitude absolue −2,84[7]
Caractéristiques physiques
Masse 10,5 M[8]
Rayon 6,4 R[9]
Gravité de surface (log g) 4,0[9]
Luminosité 10 500 L[8]
Température 24 661 ± 339 K[9]
Rotation 316 km/s[4]
Âge ~100 × 106 a[8]

Désignations

ψ1 Ori, 25 Ori, V1086 Ori, HR 1789, HD 35439, HIP 25302, BD+01°1005, FK5 2406, SAO 112734, CCDM J05247 +0150A, WDS J05246 +0149C[6]

Psi1 Orionis (ψ1 Orionis, ψ1 Ori), également souvent connue par sa désignation de Flamsteed de 25 Orionis, est une étoile de cinquième magnitude de la constellation d'Orion. Elle est distante d'environ 1 110 années-lumière de la Terre. Elle se trouve parmi un amas dense d'étoiles de pré-séquence principale de faible masse dans l'association OB1a d'Orion.

groupe stekkaire 25-orion
Le groupe 25 Orionis au sein de l'association OB1 d'Orion. ψ1 Orionis est l'étoile majeure de ce groupe

Groupe stellaire[modifier | modifier le code]

ψ1 Orionis est le membre dominant d'une région riche en étoiles de faible masse, identifiée pour la première fois en 2005 dans une analyse statistique de 2,5 millions d'étoiles, et nommée par conséquent le groupe de 25 Orionis[10],[11]. C'est l'une des nombreuses sous-associations d'Orion OB1a, qui sont toutes supposées se trouver à une distance d'environ 338 pc (∼1 100 al). Plus de 200 membres du groupe stellaire de 25 Orionis ont été déjà été identifiés, essentiellement des étoiles T Tauri de types spectraux K ou M et de masses inférieures à la moitié de la masse solaire. Dans cette région, on trouve également une soixantaine d'étoiles plus chaudes, dont la variable éruptive V346 Tauri[12].

Propriétés[modifier | modifier le code]

Courbe de lumière de 25 Orionis, tracée à partir des données du satellite Hipparcos

Comme Pléioné de l'amas ouvert des Pléiades, ψ1 Orionis est une étoile Be avec un disque gazeux circumstellaire. Sa classe spectrale est répertoriée comme B1Vn dans SIMBAD[6],[3].

Avec une vitesse de rotation de 316 km/s, bien plus rapide que celle d'Achernar de l'Éridan (251 km/s), et un rayon de 6 R, ψ1 Orionis effectue une rotation complète autour de son axe en 23 heures environ[4],[13].

Sa masse supérieure à 10 M la destine à exploser en supernova[8].

ψ1 Orionis est une étoile variable de type Gamma Cassiopeiae ayant reçu la désignation d'étoile variable V1086 Orionis. Le catalogue général des étoiles variables répertorie sa magnitude comme variant entre 4,92 et 4,96 dans la bande visuelle (V), soit une amplitude de seulement 0,04 magnitude[2]. Cependant, la photométrie du satellite Hipparcos, qui a une bande passante plus large que la seule bande V, a détecté une plage de variation de luminosité de 0,145 magnitude[14],[15].

Galerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  3. a et b (en) Nancy Houk et C. Swift, Michigan Catalogue of Two-dimensional Spectral Types for the HD Stars, vol. 5, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1999MSS...C05....0H)
  4. a b c d et e « Bright Star Catalogue, 5e édition révisée », sur VizieR, Centre de données astronomiques de Strasbourg (consulté le )
  5. (en) Ralph Elmer Wilson, General Catalogue of Stellar Radial Velocities, Carnegie Institution of Washington, (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
  6. a b et c (en) * psi01 Ori -- Be Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg. (consulté le ).
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a b c et d (en) James B. Kaler, « 25 ORI (25 Orionis) » [html], sur University of Illinois (consulté le )
  9. a b et c (en) A. B. Underhill, L. Divan, M.- L. Prevot-Burnichon et V. Doazan, « Effective temperatures, angular diameters, distances and linear radii for 160 O and B stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 189, no 3,‎ , p. 601–605 (ISSN 0035-8711 et 1365-2966, DOI 10.1093/mnras/189.3.601, Bibcode 1979MNRAS.189..601U)
  10. (en) Cesar Briceño, Lee Hartmann, Jesus Hernandez et Nuria Calvet, « 25 Orionis: A Kinematically Distinct 10 Myr Old Group in Orion OB1a », The Astrophysical Journal, vol. 661, no 2,‎ , p. 1119–1128 (ISSN 0004-637X et 1538-4357, DOI 10.1086/513087, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) N. V. Kharchenko, A. E. Piskunov, S. Röser et E. Schilbach, « 109 new Galactic open clusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 440, no 1,‎ , p. 403–408 (ISSN 0004-6361 et 1432-0746, DOI 10.1051/0004-6361:20052740, lire en ligne, consulté le )
  12. Genaro Suárez, Juan José Downes, Carlos Román-Zúñiga et Kevin R. Covey, « New Low-mass Stars in the 25 Orionis Stellar Group and Orion OB1a Sub-association from SDSS-III/BOSS Spectroscopy », The Astronomical Journal, vol. 154, no 1,‎ , p. 14 (ISSN 1538-3881, DOI 10.3847/1538-3881/aa733a, lire en ligne, consulté le )
  13. « Bright Star Catalogue, 5e édition révisée », sur VizieR, Centre de données astronomiques de Strasbourg (consulté le )
  14. L. Lefèvre, S. V. Marchenko, A. F. J. Moffat et A. Acker, « A systematic study of variability among OB-stars based on HIPPARCOS photometry », Astronomy & Astrophysics, vol. 507, no 2,‎ , p. 1141–1201 (ISSN 0004-6361 et 1432-0746, DOI 10.1051/0004-6361/200912304, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) F. van Leeuwen, D. W. Evans, M. Grenon, V. Grossmann, F. Mignard et M. A. C. Perryman, « The HIPPARCOS mission: photometric data », Astronomy & Astrophysics, vol. 323, no 2,‎ , L61–L64 (DOI 10.1051/0004-6361/200912304, Bibcode 2009A&A...507.1141L)

Liens externes[modifier | modifier le code]