29 Orionis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
29 Orionis
e Orionis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 23m 56,828s[1]
Déclinaison −7° 48′ 29,03″[1]
Constellation Orion
Magnitude apparente 4,13[2]

Localisation dans la constellation : Orion

(Voir situation dans la constellation : Orion)
Caractéristiques
Type spectral G8IIIFe-0.5[3]
Indice U-B +0,69[3]
Indice B-V +0,96[3]
Indice R-I +0,50[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −17,68 km/s[4]
Mouvement propre μα = −14,82 mas/a[1]
μδ = −45,02 mas/a[1]
Parallaxe 20,73 ± 0,17 mas[1]
Distance 157 ± 1 a.l. (∼ 48,1 pc)
Magnitude absolue +0,73[5]
Caractéristiques physiques
Masse 2,33 M[2]
Rayon 10,36 R[4]
Gravité de surface (log g) 2,44[2]
Luminosité 71 L[2]
Température 4 852 K[2]
Métallicité −0,25 [Fe/H][2]
Rotation 1,1 km/s[6]

Désignations

e Ori, 29 Ori, HR 1784, HD 35369, HIP 25247, BD−07°1064, SAO 132067, GC 6646[7]

29 Orionis est une[8] étoile située à environ ∼ 157 a.l. (∼ 48,1 pc) de la Terre[1] dans la constellation d'Orion. Elle porte également la désignation de Bayer e Orionis, tandis que 29 Orionis est sa désignation de Flamsteed[7]. Dans l'Uranometria de Bayer, cette étoile est l'une des deux étoiles (l'autre étant Upsilon Orionis) marquant le sommet de la botte droite d'Orion[9]. Elle est visible à l’œil nu sous comme une étoile jaunâtre de magnitude visuelle apparente 4,13[2]. Elle se rapproche de la Terre à une vitesse radiale héliocentrique de −18 km/s[4].

29 Orionis est une étoile géante vieillissante de type spectral G8IIIFe-0.5[3], qui a épuisé les réserves d'hydrogène qui étaient contenues dans son cœur et qui s'est donc éloignée de la séquence principale. La notation « Fe-0.5 » de son suffixe indique que son spectre présence une sous-abondance légère en fer. Il s'agit d'une géante appartenant au red clump[10], ce qui signifie qu'elle est actuellement sur la branche horizontale et qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son cœur. L'étoile est 2,33 fois plus massive que le Soleil[2] et son rayon est 10,36 fois plus grand que celui du Soleil[4]. Elle est 71 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 852 K[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d e f g h et i (en) Yoichi Takeda, Bun'ei Sato et Daisuke Murata, « Stellar Parameters and Elemental Abundances of Late-G Giants », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 60, no 4,‎ , p. 781–802 (DOI 10.1093/pasj/60.4.781, Bibcode 2008PASJ...60..781T, arXiv 0805.2434)
  3. a b c d et e (en) Bright Star Catalogue, « HR 1784 », sur Alcyone
  4. a b c et d (en) E. Jofré et al., « Stellar parameters and chemical abundances of 223 evolved stars with and without planets », Astronomy & Astrophysics, vol. 574,‎ , A50 (DOI 10.1051/0004-6361/201424474, Bibcode 2015A&A...574A..50J, arXiv 1410.6422). Entrée spécifique à 29 Orionis sur VizieR.
  5. (en) Ronaldo Da Silva, André de C. Milone et Helio J. Rocha-Pinto, « Homogeneous abundance analysis of FGK dwarf, subgiant, and giant stars with and without giant planets », Astronomy & Astrophysics, vol. 580,‎ , A24 (DOI 10.1051/0004-6361/201525770, Bibcode 2015A&A...580A..24D, arXiv 1505.01726). Entrée spécifique à 29 Orionis sur VizieR.
  6. (en) J. R. De Medeiros et al., « A catalog of rotational and radial velocities for evolved stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 561,‎ , A126 (DOI 10.1051/0004-6361/201220762, Bibcode 2014A&A...561A.126D, arXiv 1312.3474) Entrée spécifique à 29 Orionis sur VizieR.
  7. a et b (en) * e Ori -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)
  9. (en) Morton Wagman, Lost Stars : Lost, Missing and Troublesome Stars from the Catalogues of Johannes Bayer, Nicholas Louis de Lacaille, John Flamsteed, and Sundry Others, Blacksburg, Virginie, The McDonald & Woodward Publishing Company, , 540 p. (ISBN 978-0-939923-78-6), p. 513
  10. (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2,‎ , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)

Lien externe[modifier | modifier le code]