Pirate metal
Origines stylistiques | Folk metal, speed metal, thrash metal, death metal mélodique |
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Voir aussi | Piraterie |
Le pirate metal est un genre musical dérivé du folk metal, du speed metal, du thrash metal et du death metal mélodique. Il est popularisé par le groupe Running Wild à partir de 1987 avec la sortie de leur album Under Jolly Roger. Le style fut repris plus tard par d'autres groupes tels que Alestorm et Swashbuckle.
Caractéristiques[modifier | modifier le code]
Le pirate metal dérive de plusieurs sous-genres tels que le folk metal[1], le speed metal[2], le thrash metal[3],[4] et le death metal mélodique[4]. Il mêle les riffs caractéristiques du metal avec des chansons de marins[2]. Les paroles s'inspirent des portraits fantastiques de pirates dans la littérature, le cinéma et le folklore[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
La formation allemande Running Wild est considérée comme l'inventeur du genre[5],[6]. Au moment de la parution de leur album Under Jolly Roger en 1987, le groupe abandonne son imagerie sataniste pour des tenues de flibustiers, tout en revendiquant l'idéologie anarchiste des pirates[5],[7]. Une imagerie pirate se retrouve dès lors au niveau des paroles, des costumes de scène et des pochettes d'album du groupe[6]. Le pirate metal se retrouve sur plusieurs autres albums de Running Wild : Port Royal (1988), Black Hand Inn (1994), Rogues en Vogue (2005) et Rapid Foray (2016)[7].
Deux décennies plus tard, le groupe écossais Alestorm se forme en 2004, tandis que les Américains de Swashbuckle forment leur groupe l'année suivante[5]. Alestorm, d'abord baptisé Battleheart, change de nom pour mieux refléter leur fascination avec le thème des pirates[8]. Le groupe publie son premier album, Captain Morgan's Revenge, en 2008[9]. En 2009 sortent Black Sails at Midnight d'Alestorm et Back to the Noose de Swashbuckle[2]. La même année, Running Wild se sépare[5]. Le pirate metal d'Alestorm gagne en renommée avec Back Through Time (2011) et Sunset on the Golden Age (2014)[10]. La formation australienne Lagerstein sort Drink 'Til We Die en 2012 et All for Rum & Rum for All en 2016[9].
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Chad Bowar, « Alestorm - Captain Morgan's Revenge » (version du sur Internet Archive), sur About.com.
- (en) Ben Myers, « Scene and heard: Pirate metal » (version du sur Internet Archive), The Guardian, 3 août 2009.
- (en) Chad Bowar, « Swashbuckle Interview » (version du sur Internet Archive), sur About.com.
- (en) Jordan Lane, « Verbal Deception: Yo ho ho and a pitcher of molson » (version du sur Internet Archive), BeatRoute.
- Fabien Bouillaud, « Metal Pirate - L'appel du grand large » (version du sur Internet Archive), Tracks (Arte), 20 novembre 2009.
- (en) Kelley Simms, « Running Wild - Back on the Jolly Roger with Captain Rock & Rolf Kasperek », sur Bravewords.com, (consulté le ).
- (en) James Christopher Monger, « Running Wild – Artist Biography », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) Jason Ferguson, « Scallywags of rock », Orlando Weekly, (lire en ligne).
- (en) Sam Law, « International Talk Like a Pirate Day: 10 Pirate Metal Albums to Pillage To... », Kerrang!, (lire en ligne).
- (en) Chris True, « Alestorm – Artist Biography », sur AllMusic (consulté le ).