National socialist black metal

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National Socialist Black Metal
Le groupe NSBM Peste Noire.
Détails
Origines stylistiques
Origines culturelles
Instruments typiques
Popularité
Underground et populaire dans les milieux d'extrême droite
Scènes régionales
Voir aussi

Le National socialist black metal (abrégé NS Black Metal ou NSBM), qui se traduit par « black metal national-socialiste », est une étiquette donnée à certains groupes de black metal faisant référence (explicitement ou non) au national-socialisme allemand, ou à des thèmes fortement liés comme le fascisme, le racisme, l'antisémitisme, l'aryanisme, le suprémacisme blanc, le mysticisme nazi, et plus largement le paganisme ou le nationalisme. Ces groupes conservent souvent (mais pas nécessairement) le côté fortement antichrétien, haineux et underground caractérisant le black metal[1].

D'abord très nébuleuse au début de la seconde vague du black metal, la scène NSBM connaît une expansion significative à la fin des années 1990, début 2000, notamment via certains groupes pionniers (Absurd, Funeral/Kristallnacht, Der Stürmer, etc.), par la diffusion de compilations musicales orientées (The Night and the Fog) ou par l'action de groupuscules ouvertement néo-nazis (Pagan Front).

Histoire[modifier | modifier le code]

Bien que floue, son origine se situe dans la droite lignée de la radicalisation de la scène Black Metal (communément appelée « seconde vague ») au début des années 1990, avec ses nombreux meurtres et ses incendies d'église (par centaines), histoire aujourd'hui largement référencée[2], ayant même donné lieu à un film grand public en 2019[3].

À l'époque, quelques éléments montraient une radicalité accrue, comme la première édition de l'album culte de Darkthrone, Transilvanian Hunger, qui contenait au dos l'inscription « norsk arisk black metal » (« black metal norvégien et aryen »)[4], ou encore certaines déclarations ouvertement racistes du batteur de Mayhem, Hellhammer. Les exemples peuvent se multiplier (la sortie de Nazi Occult Metal de Spear of Longinus en 1995, l'utilisation du terme « Black National Socialist Metal » par le groupe français Funeral en 1996 dans le fanzine Hatemonger), mais restent anecdotiques et sans réelles influences sur le moment[réf. nécessaire].

Ce n'est qu'à partir de 1999, avec la sortie conjointe de l'EP Asgardsrei du groupe Absurd (première édition cassette limitée à 88 copies, EP banni en Allemagne depuis 2010), et de la compilation américaine The Night and the Fog par le label Dungeons of Darkness que sera « institué » le terme NSBM pour désigner tous les groupes officiant dans cette mouvance[5].

Si les acteurs de la scène NSBM ont aujourd'hui des motivations divergentes, le mouvement a été, et semble rester un phénomène « réactionnaire » au sens strict puisqu'il vise à restaurer l'aura sulfureuse (et underground) qu'avait le black metal à ses débuts, jusqu'au milieu des années 1990, avant la phase commerciale que des groupes comme Cradle of Filth ou Dimmu Borgir ont initiée. Les groupes étiquetés NSBM restent en effet, à ce jour, les seuls groupes à être bannis des plateformes de vente en ligne comme Discogs[6], de certains canaux de diffusion comme YouTube (pour hate speech) [7], ou de certaines bases de données musicales comme Spirit of Metal[8].

Classification et distribution[modifier | modifier le code]

Bien qu'il existe des marqueurs explicites (symboles, imagerie, thèmes, références historiques, etc.), il est parfois difficile de savoir si un groupe mérite ou non l'appellation NSBM, car certains groupes sont « simplement » racistes, sans être nécessairement NS (Dark Fury, Evil, Nekrokrist SS, etc.), et à l'inverse, certains groupes sont explicitement nazis sans être purement Black Metal (Absurd). Sans oublier les groupes souhaitant simplement jouer avec tous les interdits de leur temps. Cette étiquette apparait donc souvent « à l'usage », par la présence de membres en communs, l’existence de splits (Graveland / Honor par exemple[9]), de fréquentations communes sur des affiches de concerts politisés (Asgardsrei, Call of Terroretc.) ou in fine, par des déclarations dans des interviews.

Bien qu'en croissance, cette mouvance reste marginale dans une scène black metal qui l'est de toute façon déjà beaucoup. La distribution des groupes affiliés au mouvement NSBM se structure néanmoins sur des labels dédiés importants, comme : Darker than Black[10] (créé par Hendrick Möbus, leader d'Absurd), World Terror Committee'(créé par Sven Zimper[11], alias Unhold, ancien chanteur pour Absurd ou Grand Belial's Key), Werewolf Records[12] (créé par Lauri Penttilä, alias Werwolf, leader de Satanic Warmaster), Hassweg Productions[13]. et Lower Silesian Stronghold[14] (créé par Raborym, leader de Dark Fury). Certains labels aujourd'hui disparus, comme le label anglais Supernal music ont édité des groupes tels que Kataxu, Der Stürmer ou encore Fanisk (connu après le remarqué « Noontide » orné d'une croix gammée)[15]. Enfin, des labels plus généralistes distribuent (et parfois même rééditent) sporadiquement des sorties NSBM, tels qu'Osmose Productions avec Nokturnal Mortum[16] ou Drakkar Productions avec Gestapo 666 ou Grand Belial's Key[17].

Philosophie[modifier | modifier le code]

Le NSBM rejette aussi les groupes commerciaux et populaires qui font de l'argent en jouant du black metal et privilégient une approche extrêmement underground de la musique. Les disques sont parfois enregistrés de manière amateur, à l'image des influences RAC du mouvement, quand bien même certains groupes présentent des productions de plus en plus abouties (Nokturnal Mortum, Kroda). Depuis quelques années, grâce à internet, la distribution des groupes de NSBM est beaucoup plus courante via des labels tels que Darker than Black, Tour de Garde ou Supernal Music.

Le NSBM, en tant que style, n'existe que dans les thèmes abordés dans les paroles et dans la philosophie de ses membres. C'est pourquoi certains groupes vont avoir une approche très folklorique de la musique utilisant même des instruments comme la flûte ou la cornemuse (pour n'en nommer que deux) dans leurs chansons, tel le groupe russe Temnozor[18]. D'autres encore vont jouer une musique mélangeant les traditionnels cris stridents du black metal à des chants clairs, plus proches de la musique conventionnelle. D'autres encore privilégient une musique extrêmement brutale et lourde, allant souvent de pair avec un enregistrement de basse qualité. Certains recyclent même d'anciens chants nazis dans leur compositions (Stella Polaris, Der Stürmer), voire des discours d'Adolf Hitler (Chants de Guerre).

Le NSBM se veut conservateur de l'esprit originel du black metal, tout en changeant la manière de contester les idées chrétiennes : les références aux anciens dieux, aux traditions païennes oubliées, au culte racial du sang, étant préférées aux discours dits « satanistes ».

La scène NSBM n'est pas en perte de vitesse, de nombreux concerts et manifestations sont organisés à travers la Scandinavie[19], l'Europe de l'Est[20], l'Europe de l'Ouest[21],[22], l'Asie[23],[24],[25] ou encore les Amériques[26],[27],[28],[29]. Et dispose actuellement d'une médiatisation et publicité plus large et de labels indépendants uniquement dédiés à ce style de musique.

Il n'est pas rare de voir certain groupe de NSBM prôner le luciférisme et le nazisme en même temps. Les groupes actuels sont bien plus violents idéologiquement que par le passé. Le NSBM représente une faible part du public black metal qui en général prône plutôt un retour aux racines et aux valeurs de la nature, et éprouve souvent une fascination pour les Vikings. La philosophie du NSBM est très inspirée des cultures pré-chrétiennes, notamment les civilisations celtes, vikings et germaniques. On y trouve parfois des influences de philosophie nihiliste, voire nazie. Certains groupes se réclament de tellement d'idéologies qu'elles en deviennent contradictoires (rappelons que nazisme, satanisme ou encore nihilisme sont radicalement différents).

Il est difficile de caractériser ce qui fait vraiment la philosophie du NSBM, celui-ci étant un terme derrière lequel on regroupe des groupes avec des pensées et des idéologies plus ou moins différentes. Si quelques groupes se déclarent ouvertement néonazis, certains se réclament uniquement d'un patriotisme nationaliste propre à leurs pays respectifs associé à un racisme viscéral. C'est ainsi que l'on a longtemps classé le groupe français Peste noire comme nazi. Son frontman l'a d'ailleurs toujours démenti. De même pour des groupes plus récents tel que Baise Ma Hache, utilisant l'imagerie NSBM mais défendant des idées plus régionalistes et patriotes que national-socialiste à proprement parler. D'autres ont plutôt un attrait vers un retour à des anciennes traditions européennes.

Impact sur la société[modifier | modifier le code]

Du fait de ses proximités évidente avec l’extrême droite, les groupes et les évènements NSBM sont régulièrement dénoncés par les médias antifascistes comme La Horde, Rebellyon ou FuckFolkish, et plus largement par des médias de gauche comme Rue89, le Nouvel Obs ou Libération.

L'exemple le plus récent de « tension » sur le sol français date de 2016. À cette époque, le Ragnard Rock Festival, un festival de heavy metal généraliste avec un fort tropisme païen, se produisant à Simandre-sur-Suran, avait à l'affiche Graveland et Nokturnal Mortum, deux références de la scène NSBM. Le festival n'a pas été annulé mais des saluts nazis ont été observés dans la foule. La plupart des médias locaux comme nationaux se sont emparés de l'affaire[30],[31], ainsi que SOS Racisme et la LICRA, qui demandera des poursuites en justice. Voici un extrait du communiqué, consultable en ligne : « Pendant le concert du groupe Graveland organisé par le Ragnard Rock Festival, de nombreux saluts nazis ont été observés ainsi que des tee-shirts à la gloire de l’armée du Troisième Reich (comme l’atteste l’article du Progrès du [32]). [...] En toute hypothèse, l’organisation du Festival a failli et l’expression de la haine raciale et des symboles du nazisme a pu prospérer. Dès lors, sur la base de l’article 212-1 du Code de la Sécurité Intérieure, la question de la dissolution de la Compagnie d’Edoras est clairement posée. La venue de néonazis au Ragnard Rock Festival était prévisible et l’État ne l’ignorait pas. En autorisant malgré tout la manifestation, qui plus est en période d’état d’urgence, l’État a commis une faute. Il importe aujourd’hui de tirer les leçons de ce qui s’est passé ce week-end dans l’Ain en appliquant désormais à l’égard de l’incitation à la haine raciale un principe simple : la tolérance zéro[33]. »

D'autres affaires publiques ont également concernés des groupes NSBM, comme Blessed in Sin et Kristallnacht en 1996 avec la profanation de la tombe d'une catholique, Yvonne Foin, affaire qui a mené ses protagonistes en prison[34],[35]. Plus généralement, chaque concert néo-nazi ou impliquant des formations NSBM sont sujets à polémiques dans la presse locale, en France comme à l'étranger[36]. Seuls certains pays échappent à cette règle, comme l'Ukraine où le festival Asgardsrei se déroule chaque année sans la moindre contestation locale.

Certains membres font de la politique comme, par exemple, en 2012, Keádas (de son vrai nom Geórgios Germenís) se fit élire au parlement grec comme député du parti d'extrême-droite Aube Dorée. Il serra condamné à 15 ans de prison après le procès du parti politique pour avoir dirigé, lui et d'autres personnes une organisation criminelle[37]. Le fondateur du festival Asgardsrei est membre du Régiment Azov[38].

En France, en 2023, d'après une enquête de Donatien Huet du journal Mediapart, un festival NSBM du nom de Night for the Blood devait avoir lieu le 25 février dans les Vosges, près de Saint-Dié-des-Vosges, le lieu exact n'étant pas précisé à l'avance[39]. Comme le rapporte le journaliste, ce type de festival clandestin est courant en France depuis quelques années : « Soleil noir, runes de vie et de mort : les symboles du mysticisme nazi imprimés sur le flyer annonçant l’événement, que Mediapart s’est procuré, ne laissent aucun doute quant à son contenu. À l’affiche figurent quatre groupes – Stahlfront (Allemagne), Eidkameraden (Suisse), Leibstandarte et Todesschwadron (France) – à l’idéologie néonazie solidement ancrée. [...] Si le « Night for the Blood » (« Nuit pour le sang ») devait avoir lieu samedi, il s’agirait du premier événement majeur de ce genre en France depuis trois ans. Le dernier en date, à savoir la quatrième édition du festival « Call of Terror », s’était tenu le 8 février 2020 dans la salle des fêtes de la commune de Châtillon-la-Palud (Ain), près de Lyon, accueillant quelque 300 spectateurs et spectatrices. Quant au Night of Honour, autre rendez-vous notable de la scène black metal néonazie, sa troisième et ultime édition s’est déroulée le 17 février 2018 dans le local du club de motards Gremium MC géré par Serge Ayoub, alias Batskin, à Berzy-le-Sec (Aisne), au nord de Paris[40]. »

À la suite de l'intervention du ministre de l'intérieur Gerald Darmanin[41], l'évènement a reçu une très large couverture médiatique[42],[43],[44]. On a par exemple pu lire les explications dans la presse d'antifas connus du milieu comme Alexander Samuel sur le sujet[45]. À la suite d'une mobilisation exceptionnelle de six préfectures du Grand Est, le festival n'a pas pu avoir lieu[46].

Scène latino-américaine[modifier | modifier le code]

En Amérique latine, une scène NSBM voit le jour à la fin des années 1990 au Mexique via le label Organización Nacional Socialista Pagana. Elle se distingue des scènes NSBM « occidentales » en incluant des éléments de musique autochtone sud-américaine et en incorporant à leurs thèmes les mythologies aztèque, maya et inca. La plupart des artistes de NSBM sud-américain chantent en espagnol, mais certains groupes utilisent des langues indigènes. Parmi leurs idées communes se retrouvent une approche décoloniale et anti-mondialisation du nazisme ainsi que la croyance en un complot juif à l'origine de la colonisation européenne des Amériques[47].

Culture populaire[modifier | modifier le code]

L'aura de cette scène est suffisamment importante pour que des youtubeurs spécialisés dans la vulgarisation musicale liée au Metal se soient attardés sur le sujet. Citons entre autres :

  • 2GUYS1TV, mené par Maxwell, a réalisé une vidéo sur le sujet en 2015 : Metal Crypt - Le NSBM
  • La chaine Black Metal de Sakrifiss a réalisé une vidéo en 2018 : Le NSBM... un sujet arisk[48] !
  • The Needle Drop qui se pose la question du « message » lors de sa chronique du groupe Peste noire : Do messages matter[49]?
  • Wyattxhim qui se pose la question du caractère NSBM chez Deathspell Omega : Deathspell Omega Are NSBM ?????[50]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Burzum Biography/ » (consulté le ).
  2. « CAMION NOIR : L'éditeur qui véhicule le soufre ! », sur www.camionnoir.com (consulté le ).
  3. AlloCine, « Lords of Chaos » (consulté le ).
  4. « Darkthrone - Transilvanian Hunger (1994) - Webzine », sur La Grosse Radio, (consulté le ).
  5. « CAMION NOIR : L'éditeur qui véhicule le soufre ! », sur www.camionnoir.com (consulté le ).
  6. « Le forum Discogs - Blocked from sale? », sur www.discogs.com (consulté le ).
  7. « Hate speech policy - YouTube Help », sur support.google.com (consulté le ).
  8. « NSBM - Forum Spirit of Metal », sur www.spirit-of-metal.com (consulté le ).
  9. « Graveland / Honor - Raiders of Revenge - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le )
  10. « Darker than Black Records - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le ).
  11. « World Terror Committee - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le ).
  12. « Werewolf Records - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le )
  13. « Hass Weg Productions - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le ).
  14. « Lower Silesian Stronghold - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le ).
  15. « Supernal Music - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le )
  16. « Osmose Productions - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le )
  17. « Drakkar Productions - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le )
  18. « Темнозорь - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le )
  19. « The influencers of the Finnish NS music scene, part 6: Henri Hirvonen of Circle of Dawn and Apocalyptic Rites. », varisverkosto,‎ (lire en ligne)
  20. (en) « A Black Metal Festival in Ukraine This Weekend Is the Neo-Nazi Networking Event of the Year », sur www.vice.com (consulté le )
  21. (en) Agnieszka Pikulicka-Wilczewska, « German town on alert as neo-Nazi festival, counter events held », sur www.aljazeera.com (consulté le )
  22. La Horde, « Alerte antifa en Rhône Alpes : concert néonazi le 3 février », sur La Horde, (consulté le )
  23. (en) « ‘Malay power’ neo-Nazi band festival cancelled in Malaysia’s Ipoh city », sur sg.news.yahoo.com (consulté le )
  24. « What’s behind ‘Malay power’ music – ethnic-Malay neo-Nazis playing punk and metal with a dark message | South China Morning Post », sur web.archive.org, (consulté le )
  25. Laurent Beauguitte, Marta Severo et Hugues Pecout, « Une analyse géomédiatique de l’actualité internationale : hiérarchies et effets de voisinage », L’Espace géographique, vol. Tome 45, no 2,‎ , p. 124–141 (ISSN 0046-2497, DOI 10.3917/eg.452.0124, lire en ligne, consulté le )
  26. Olivier Richard, « Metal nerveux pour Mayas nervis », sur Libération (consulté le )
  27. (en) « White Power Music Festival Hammerfest 2000 Draws International Fans to Atlanta », sur Southern Poverty Law Center (consulté le )
  28. (en) « National Socialist Black Metal Remains Far From The Grave In Canada », sur Canadian Anti-Hate Network (consulté le )
  29. (pt) Dilton Cândido Santos Maynard, « Intolerance South of America: comparative study of fascist groups from Brazil and Argentina on the Internet (1996-2007) », Tempo e Argumento, vol. 6, no 12,‎ , p. 276–307 (ISSN 2175-1803, DOI 10.5965/2175180306122014276, lire en ligne, consulté le )
  30. Guillaume Mazoyer, « Ragnard Rock Festival : des saluts nazis au concert de Graveland », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  31. « Groupes néo-nazis, saluts hitlériens... SOS Racisme demande une enquête sur les groupes du Ragnard rock festival », sur Le Huffington Post, (consulté le )
  32. http://www.leprogres.fr/faits-divers/2016/07/25/des-saluts-nazis-observes-au-ragnard-rock-fest
  33. LICRA, « Ragnard Rock Festival : l’exhibition de néonazis était prévisible et doit être poursuivie devant la justice. », sur Licra - Antiraciste depuis 1927, (consulté le ).
  34. « Les anti-Christ profanateurs de Toulon. Deux garçons et deux filles ont avoué avoir violé la tombe d'Yvonne Foin. », sur Libération.fr, (consulté le )
  35. « Les Satan de Provence », sur LExpress.fr, (consulté le )
  36. « Concerto nazi nel giorno della memoria - Agorà 29/01/2018 » (consulté le )
  37. « Kaiadas - Encyclopaedia Metallum: The Metal Archives », sur www.metal-archives.com (consulté le )
  38. (da) « Lige nu samles højreekstremister fra hele verden til festival i Kiev • POV », POV,‎ (lire en ligne, consulté le )
  39. Marianne, « "Nuit pour le sang" : un festival néonazi clandestin est-il en préparation dans les Vosges ? », sur www.marianne.net, 2023-02-21utc10:56:39+0100 (consulté le )
  40. Donatien Huet, « Dans les Vosges, un festival de black metal à la gloire des nazis », sur Mediapart (consulté le )
  41. LIBERATION et AFP, « Gérald Darmanin demande l’interdiction d’un festival de métal néonazi », sur Libération (consulté le )
  42. Donatien Huet, « Six préfectures du Grand Est interdisent un festival de black metal national-socialiste », sur Mediapart (consulté le )
  43. « Vosges. Concert néonazi : il était bien prévu près de Saint-Dié-des-Vosges », sur www.vosgesmatin.fr (consulté le )
  44. « "Night for the Blood', un festival néonazi interdit par le préfet en Haute-Saône », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté (consulté le )
  45. « Néo nazis : à la recherche du festival interdit », sur Blast le souffle de l’info (consulté le )
  46. « Le concert de métal néonazi n’a pas eu lieu dans les Vosges », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  47. (en-GB) Alex Gendler, « Aryan Aztlan » Accès libre, sur The Battleground, (consulté le )
  48. « PODCAST : Le NSBM... un thème arisk ! », sur Thrashocore (consulté le )
  49. « Do messages matter? » (consulté le )
  50. « Deathspell Omega Are NSBM ????? » (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Kirsten Dyck, Reichsrock.The International Web of White-Power and Neo-Nazi Hate Music, Rutgers University Press, 2016.
  • Max Ribaric, Davide Maspero, As wolves among sheeps, la saga funeste du NSBM, Camion noir, 2014.
  • Laurent Beauguitte, Hugues Pecout, Analyse relationnelle d’une scène musicale extrême, le Darah & Maruah movement (Malaisie, Singapour), HAL, 2019.

Liens externes[modifier | modifier le code]