Pays-de-Clerval

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Pays-de-Clerval
Pays-de-Clerval
L'hôtel de ville située à Clerval.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Vallées Vertes
(siège)
Maire
Mandat
Georges Garnier
2020-2026
Code postal 25340
Code commune 25156
Démographie
Gentilé Clervalois
Population
municipale
1 146 hab. (2021)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 23′ 35″ nord, 6° 29′ 54″ est
Altitude Min. 272 m
Max. 650 m
Superficie 22,55 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bavans
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Pays-de-Clerval
Liens
Site web clerval.fr

Pays-de-Clerval est une commune nouvelle commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté, créée le .

Elle regroupe les communes de Clerval et de Santoche. Son chef-lieu se situe à Clerval[1].

Au , la commune a fusionné avec celle de Chaux-lès-Clerval en conservant son nom[2] et son chef-lieu. Les habitants se nomment les Clervalois et Clervaloises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 231 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Branne_sapc », sur la commune de Branne à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 127,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,8 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pays-de-Clerval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Voir celle de l'ancienne commune de Clerval.

Histoire[modifier | modifier le code]

Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

La commune nouvelle Pays-de-Clerval fait partie de la communauté de communes des Deux Vallées Vertes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Conseil municipal[modifier | modifier le code]

Jusqu'aux prochaines élections municipales de 2020, le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes.

Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Clerval
(siège)
25156 CC du Pays de Clerval 11,83 1 017 (2014) 86
Chaux-lès-Clerval 25140 CC des Deux Vallées Vertes 8,57 152 (2016) 18
Santoche 25531 CC du Pays de Clerval 2,15 87 (2014) 40

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2017 En cours Georges Garnier    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 1 146 habitants[Note 3], en augmentation de 5,82 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2015 2020 2021
1 0831 1391 146
(Sources : Insee à partir de 2015[15].)

Économie[modifier | modifier le code]

Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifice construit en 1762 sur les plans de l'architecte Jean-Charles Colombot. En 1864, les transformations : nouvelle tribune, agrandissement, chapelle de la Vierge en rotonde sont confiées à l'architecte Pierre Marnotte. Le clocher a été restauré en 2003. L'église a été entièrement recrépie en 2006 et l’intérieur entièrement repeint en 2007.
A l’initiative du curé, un orgue a été construit en 1975 puis complété en 2003, il comprend 10 jeux avec clavier et pédalier
La paroisse est dépositaire d'une statue de saint Ermenfroy du XVe siècle (aujourd'hui mis au trésor de la cathédrale de Besançon), ainsi qu'une Vierge en bois du siècle suivant.
L'église se situe dans le diocèse de Besançon, au sein de l'unité pastorale de Clerval. Le curé est M. l'abbé Germain Tambikissa.
En 2006 la paroisse a tourné la page de trois siècles de présence de religieuses à Clerval par le départ de quatre religieuses. En 1690 les sœurs de la congrégation des Ursulines fondent un convent dans la commune. Les religieuses se chargeaient entre autres de l'éducation des enfants pauvres. Après la Révolution les sœurs de la charité succédèrent à la congrégation des Ursulines et poursuivent le travail d'éducation des enfants et soignent les malades du village. Par la suite les sœurs de la Marne s'installèrent et créèrent un dispensaire pour les malades. Enfin, en 1976 la paroisse accueille les sœurs missionnaires de Notre-dame d'Afrique.
  • La chapelle Notre-Dame du Reposoir, située sur un chemin reliant Clerval à Chaux-Les-Clerval. À l'origine il s'agit d'un abri pour les voyageurs, la date de construction de la chapelle reste difficile à établir. Une date est cependant inscrite sur la chapelle: 1745. Cette date correspond à une réparation, le lieu étant citée plus tôt. Elle fut entièrement restaurée en 2002-2003.
  • La chapelle Saint Ermenfroy (ou Ermenfroi) de Santoche. Elle fut édifiée sur un temple païen (gallo-romain). Son origine est attestée dès le VIIe siècle et en fait d'elle le lieu de culte chrétien le plus ancien de la région. L'édifice actuel fut bâti en 1556 et ruiné durant la guerre de Dix Ans puis restauré en 1671 (comme l'indique la date gravée au-dessus de la porte d'entrée). Le lieu attire un grand nombre de pèlerins jusqu'en 1810 venus vénérer les reliques de saint Ermenfroy (déposées au IXe siècle).
À la fin du XIXe siècle la chapelle est abandonnée et est transformée en remise agricole. C'est en 1930 qu'elle reprend sa vocation première. Son clocheton date de 1993, son auvent de 1996 et une nouvelle porte d'entrée fut posée en 2007. Une rosace gothique de pierre, finement ciselée (datée de 1556) fut découverte il y quelques années, elle se situe derrière le maitre-autel et nécessite d'importants travaux de restaurations pour la remettre à jour.
  • La chapelle du cimetière municipal. Elle fut édifiée en 1850 dans le style néo-gothique, fortement dégradée la toiture fut restaurée sommairement en 1966. C'est en 2002 qu'elle fut entièrement restaurée, dès lors elle abrita le columbarium du cimetière.
  • Le château de Pays-de-Clerval, ancienne maison forte du XIIe siècle, remaniée aux XVIe et XVIIIe siècles.
  • La grotte de Milopet (dans une falaise entre Clerval et Chaux-les-Clerval, près du lieu-dit "la scie"), cavité souterraine d'au moins 200 mètres de profondeur.
  • Le musée de la Mémoire et de la Paix[17] qui présente les grands conflits des XIXe et XXe siècles.
  • Le jardin d'agrément des Sœurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique[18].
  • Le dolmen de Santoche, classé au titre des monuments historiques en 1974[19]. Il s'agit de sépultures collectives. Ces monuments ont été édifiés entre 3000 et 2000 avant Jésus-Christ (c'est-à-dire durant la période néolithique). Lors de fouilles en 1969 des restes de plusieurs dizaines de personnes ajoutés les uns sur les autres ont été mis au jour.
  • La fontaine-lavoir-abreuvoir de Chaux-lès-Clerval avec ses trois ouvertures arrière en arcade et sa pile de jet carrée.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • L'abbé Jean Garneret, spécialiste du folklore comtois, né à Clerval en 1907.
  • Pierre Villeminot (de),résistant et poète né à Clerval le .
  • Saint Ermenfroy (ou Ermonfroi)Il fut moine de Luxeuil, abbé de Cusance au VIIe siècle et saint patron de Santoche. Sa fête liturgique est le . Il naît au début du VIIe siècle dans une famille noble, riche et puissante du Comté de Bourgogne. Habitant dans un château proche de Clerval il se rend chaque dimanche avec sa famille à Santoche où se trouvait alors le seul lieu de culte chrétien de la région. Plus tard, il décide de se dépouiller de toutes ses richesses et d'entrer au monastère de Luxeuil. Il y devient prêtre puis décide de faire construire un monastère à Cusance, il y demeurera quarante années avant de mourir vers 670. Aujourd'hui il est encore célébré dans le diocèse de Besançon chaque . Ses reliques se trouvent dans une chasse au-dessus du maître-autel au sein une chapelle latéral placée sous son vocable dans l'église voisine de Clerval. Une statuette du saint en argent doré datant de 1496 renferme également une partie de ses reliques. La statue fut classée au titre de Monuments historiques le , elle est visible dans les trésors de la cathédrale de Besançon.
  • Louis Bassenne (1858-1938), polytechnicien, général de brigade[20] pendant la Première Guerre mondiale.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Recueil des actes administratifs du Doubs N°25-2016-036 page 247 », sur doubs.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Trois "communes nouvelles" dans le Doubs depuis le 1er janvier 2019 », sur maCommune, (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Pays-de-Clerval et Branne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Branne_sapc », sur la commune de Branne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Branne_sapc », sur la commune de Branne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  16. Église Saint-André à Clerval
  17. Musée de la Mémoire et de la Paix
  18. « Jardin d'agrément des Sœurs missionnaires de Notre-Dame », notice no IA25000309, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  19. Notice no PA00101727, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  20. « Biographie du général Bassenne ».