Mésandans

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mésandans
Mésandans
École de Mésandans
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Vallées Vertes
Maire
Mandat
Joseph Cuenot
2020-2026
Code postal 25680
Code commune 25377
Démographie
Population
municipale
233 hab. (2021 en augmentation de 5,91 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 25′ 54″ nord, 6° 22′ 11″ est
Altitude Min. 305 m
Max. 467 m
Superficie 5,66 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Baume-les-Dames
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mésandans
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mésandans
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Voir sur la carte topographique du Doubs
Mésandans
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Mésandans

Mésandans est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

À la porte du val de Montmartin, à la cassure du plateau entre Doubs et Ognon, le bourg est bâti sur une faible pente bien orientée au soleil couchant. Les ruisseaux de la Grande Noye et de Celery s'écoulent vers l'Ognon par la cluse d'Huanne. L'altitude de 426 mètres au Bois des Brosses tombe à 300 mètres au village. La partie haute du territoire est parsemée "d'empoues" (entonnoirs) dans lesquels disparaissent les rus. Le plus important est le gouffre de la Pucelle, non encore exploré.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 212 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 10,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Branne_sapc », sur la commune de Branne à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 127,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,8 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mésandans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %), terres arables (16,3 %), prairies (10,6 %), zones urbanisées (5,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Masendans en 1280 ; Mésandant en 1284 ; Moissandans en 1392 ; Moisandans en 1440 ; Maisandans en 1462 ; Mésandans depuis 1614.

La crête, à l'est du village, comporte de nombreux tumulus remontant au premier âge du fer (VIIe siècle av. J.-C.). Ces tombes, qui doivent encore mises au jour, ne renfermeraient que quelques rares parures ou armes en bronze et en fer. D'anciennes populations encore nomades, faisant paître leurs troupeaux mais sachant aussi se montrer guerrières, traversent la région, au gré des saisons, et s'y établissent progressivement. L'appellation des lieux-dits du Chateley et du Chatelot évoque, dans le val de Montmartin, la présence de postes de contrôle datant de l'époque gallo-romaine. Nombre de familles du village de Mésandans exercent, du XIVe au XVIIe siècle, des fonctions privilégiées à la cour des seigneurs de Montmartin. Les vestiges des maisons Renaissance au village, témoignent de ce prestigieux passé. Dès le XIVe siècle, grâce à l'excellente qualité du terroir et à la bonne orientation des coteaux, la viticulture constitue la principale activité économique, reléguant au second plan l'élevage et l'exploitation forestière. Quand survient la Révolution, deux familles de récente noblesse, les Noël de Mésandans et les Gaudy de Mésandans, sont maîtresses de la localité. À la fin du XIXe siècle, la vigne survit difficilement aux ravages du phylloxéra, malgré le repiquage de nouveaux plants. L'élevage, alors assez florissant, principalement destiné au trait et à la boucherie, prend la relève des activités viticoles. Ses céréales, au début du XXe siècle, sont recherchées, pour les semailles, par les cultivateurs des moyens plateaux du Doubs.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2008 Roland Genin DVD Chef d'entreprise
Conseiller général du canton de Rougemont (1979-2004)
mars 2008 En cours
(au 31 mai 2020)
Joseph Cuenot[14],[15]
Réélu pour le mandat 2020-2026
DVD Contremaître
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 233 habitants[Note 3], en augmentation de 5,91 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
336333375396388390401380387
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
316334341331327334298298262
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
241248243218195187163185173
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1271109889105121138209219
2021 - - - - - - - -
233--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Mésandans et Branne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Branne_sapc », sur la commune de Branne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Branne_sapc », sur la commune de Branne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
  15. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]