Les Trois Mousquetaires (réseau)

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Réseau Les Trois Mousquetaires
Création 1940
Pays Belgique
Drapeau de la Belgique Belgique
Type Réseau de résistance armée
Effectif 3 sections0,228 agents reconnus
Guerres Seconde Guerre mondiale

Le réseau Les Trois Mousquetaires est un réseau belge de résistants actifs dans le renseignement et le sabotage durant la Seconde Guerre mondiale.

Historique

Fondation et fonctionnement

Le Réseau « Les Trois Mousquetaires » est un secteur autonome du Service de renseignement Zéro. Sa fondation est estimée fin août 1940 par Monsieur René Watteau « Athos », Monsieur Ernest Havaux « Aramis » et le Commandant Joseph Eglem « Porthos »[1]. Lors de leur rencontre à une réunion de la fraternelle du 38e de ligne, ces trois chefs sont déjà engagés dans la Résistance et à la tête de groupes qu’ils décident de rassembler en une organisation plus importante. « Athos » en devient le coordonnateur, « Aramis » gère les activités du renseignement et « Porthos » les activités de sabotage. Une seconde réunion est organisée dans la foulée avec leurs agents respectifs dont Léon Fynaut, Edouard Baillon « Dédé », Jacques Storck « Jaguar » auxquels on donne les directives.

Les Trois Sections[1]

  • Athos

E.M. : René Watteau,

  • Aramis

E.M. : Ernest Havaux, Willy Manderveld « Lenglet », Jean Pirnay, François Cleiren, Léon Fynaut, Max della Faille d’Huysse

  • Porthos

E.M. : Commandant Joseph Eglem, Edouard Cousin, Capitaine Julien Lincé « PK7 », Jacques Storck« PK17 », Jules Waroquet

Des liaisons sont faites avec d’autres groupements de résistance via leurs contacts de la Légion belge : le Colonel Camille Mardulier mais surtout le Lieutenant Richard Defroyennes, un des adjoints du capitaine-commandant BEM Charles Claser. Et à peu près à la même époque avec le colonel BEM Robert Lentz de l'Armée belge reconstituée (dite aussi réorganisation de l'armée).

Quant à l’acheminement du courrier il se fait par Fernand Kerkhofs via Maria Vignol une agent d’Havaux mais aussi via la Ligne Comète via André Baillon et Denise Maret[2]. Le réseau fonctionne bien en autonomie mais cherche des contacts plus directs avec Londres pour faire passer des renseignements de valeur. René Watteau est donc à la recherche d’une liaison radio qu’il finit par trouver via l’agent parachutiste le Père Robert Jourdain alias « Raymond » qui le met en contact avec Jean Scohier (mission Conjugal) et le marconiste Adolphe Lheureux d’autres agents parachutistes envoyés par Londres en 1941. Scohier est également directement lié au Service de renseignement Zéro. Les renseignements du groupe sont vraiment impressionnants grâce à l’efficacité de nombre de leurs agents et plus spécialement les groupes Lincé « PK7 », Fynaut et Manderveld « Lenglet » ce dernier recruté en . Les directives de Londres sont transmises par Scohier au commandant Eglem.

Arrestations

Une première vague d’arrestation en . Le sont arrêtés Jean Hoffman, Marcel Leclercq, Louis Henry … et quelques jours plus tard c’est le tour d’Edouard Baillon.

En fait, le réseau est infiltré par notamment Victor Demets « Vox » un belge à la solde de la Sipo (Sicherheitspolizei). Edouard Cousin, prêtre catholique, très bon agent d’Eglem en rapport avec Mr De Jongh par l’intermédiaire du traître qui les dénonce. Le prêtre est arrêté le . Il dénonce également Ernest Havaux, arrêté le , Maria Vignol et Ferdinand Golart « millimetre » L’hécatombe, Joseph Eglem arrêté le , Julien Lincé le , Jacques Storck le , Henri Michelli le dépisté par Florentine Giralt, René Watteau le et le Lieutenant Richard Defroyennes arrêté à Nancy le et de très nombreux autres agents.

Willy Manderveld arrive à s’enfuir en Angleterre en juin.

Renseignements et Actions

Renseignements[1]

Actions[1]

En liaison avec d’autres réseaux

Notes et références

  1. a b c d e et f CEGES AA 1033/262-2, 263-1, 263-2
  2. Philippe Leblanc, Comète, le réseau derrière la ligne DD, Memogrames les Éditions de la Mémoire, Arquennes 2015
  3. Dos Résistant J Storck/rapport Legrand

Articles connexes

Bibliographie