Jean-Claude Valla

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Jean-Claude Valla
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Fonction
Secrétaire général
Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
PauVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Jacques DevidalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Minute (-)
Marianne (-)
Magazine hebdo (-)
Le Figaro Magazine (-)
Éléments (-)
Valeurs actuelles (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Idéologie
Membre de
Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (jusqu'en )
Association des amis de Robert Brasillach (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean-Claude Valla, né le à Roanne (Loire) et mort le à Pau[1], est un journaliste français. Figure importante de la Nouvelle Droite, il a été le premier directeur de la rédaction du Figaro Magazine, et a signé de nombreux livres d'histoire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Étudiant en histoire à Lyon, il a été pendant l'année universitaire 1963-1964 président de la Corpo de Lettres et responsable de la Fédération générale des étudiants de Lyon (FGEL), affiliée à la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF).

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Membre de la Fédération des étudiants nationalistes (FEN), il en a été l'un des responsables de la section de Lyon (1962-1965)[2]. En 1966, il a collaboré aux Cahiers universitaires et à Europe-Action, puis il a été directeur-gérant de L'Observateur européen et du Courrier international, publications du Centre des hautes études américaines devenu le Centre des hautes études internationales en 1968, présidé par Georges Bonnet[3].

Cofondateur du GRECE (Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne) avec notamment Alain de Benoist en 1968, il en a été d'abord le secrétaire « études et recherche » de 1971 à 1973, puis le secrétaire général de 1973 à 1978.

En 1973, il cofonde Europe-Jeunesse[4].

Il quitte le GRECE en 1986, tout en en restant proche. Il a appartenu à l'Association des amis de Saint-Loup[5], et participé au volume Rencontres avec Saint-Loup (1991)[6].

En 1991, dans le cadre d'une polémique avec Georges Charbonneau, il prend ouvertement la défense des thèses négationnistes[7]. Par ailleurs, Jean-Claude Valla prit la défense de Robert Faurisson dans un numéro du Figaro Magazine et en 2002, il défend, dans les colonnes de la revue Éléments, le négationniste Jean Plantin[8].

En 1999, il signe pour s'opposer à l'intervention de l'OTAN dans la guerre du Kosovo la pétition « Les Européens veulent la paix », initiée par le collectif d'extrême droite Non à la guerre[9].

Médias[modifier | modifier le code]

Il a été, tour à tour, journaliste à Valeurs actuelles (1970-1973), rédacteur en chef d'Éléments (1973-1978), rédacteur en chef, puis directeur de la rédaction du Figaro Magazine (de sa création en 1978 à 1980, avec son ami Yann Clerc), secrétaire général des rédactions de Biba, Enfants-magazine, Jacinte et Vingt ans (1980-1982), directeur général de Magazine Hebdo (1983-1985), président-directeur général du mensuel Marianne (1985-1986), dont le titre a été repris en 1997 par Jean-François Kahn[réf. souhaitée], puis directeur de la rédaction de La Lettre de Magazine Hebdo (1988-1999) et de Minute (1993-1999).

Il a été également cofondateur (1976)[10] et premier directeur[réf. nécessaire] des éditions Copernic (1976-1978)[11], chroniqueur au magazine Le Choc du mois (1990-1993) et président d'honneur du Comité des Fils & Filles de Victimes des bombardements de la seconde guerre mondiale (2001-2005).

Ancien collaborateur des revues Historia, Historama, Miroir de l'histoire et Enquête sur l'histoire, il a dirigé les Cahiers Libres d'Histoire (2000-2010) et a collaboré à partir de 2002 à La Nouvelle Revue d'histoire dirigée par Dominique Venner. Il a utilisé le pseudonyme Jacques Devidal[12].

Il a aussi été rédacteur en chef de La Grande Bourgogne[13].

Il a défendu la thèse d'une colonisation du Pérou par les Vikings, en particulier dans son premier ouvrage La Civilisation des Incas[14].

Publications[modifier | modifier le code]

  • La Civilisation des Incas, Famot, 1976.
  • Les Seigneurs de la guerre (avec Dominique Venner, André Brissaud, Jean Mabire, etc.), Famot, 1978.
  • Les Grandes découvertes archéologiques du XXe siècle, présentées par Jean Dumont ; Tome 2 : La redécouverte des Celtes - Nouvelles lumières sur les mondes - Les mystères Incas et Mayas : enquêtes et textes de Olivier Launay, Jacques Pons, Jean-Claude Valla, Famot, 1979.
  • Affaire Touvier : la contre-enquête, Éd. du Camelot, Paris, 1996.
  • La Cagoule : 1936-1937, Éd. de la Librairie Nationale, 2000.
  • La France sous les bombes américaines : 1942-1945, Éd. de la Librairie nationale, 2001.
  • L'Extrême droite dans la Résistance, 2 vol., Éd. de la Librairie nationale, 2000.
  • La Gauche pétainiste, Éd. de la Librairie nationale, 2001.
  • Le Pacte germano-sioniste, , Éd. de la Librairie nationale, 2001.
  • Ces Juifs de France qui ont collaboré, Éd. de la Librairie nationale, 2002.
  • La Milice : Lyon, 1943-1944, Éd. de la Librairie nationale, 2002.
  • Ledesma Ramos et la Phalange espagnole : 1931-1936, Éd. de la Librairie nationale, 2002.
  • Georges Valois : de l'anarcho-syndicalisme au fascisme, Éd. de la Librairie nationale, 2003.
  • La Nostalgie de l'Empire : une relecture de l'histoire napoléonienne, Éd. de la Librairie nationale, 2004.
  • Les Socialistes dans la Collaboration : de Jaurès à Hitler, Éd. de la Librairie nationale, 2006.
  • Doriot, Pardès (coll. « Qui suis-je ? »), 2008

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Pierre-André Taguieff, Sur la Nouvelle droite : jalons d'une analyse critique, Paris, Descartes et Cie, , 425 p. (ISBN 2-910301-02-8 et 978-2-910301-02-6, OCLC 416261042), p. 144
  3. Joseph Algazy, L'extrême-droite en France de 1965 à 1984, L'Harmattan, 1989, p. 35
  4. Camus et Monzat 1992, p. 266.
  5. Stéphane François (dir. Christian-Marie Wallon-Leducq), Les Paganismes de la Nouvelle Droite (1980-2004), Lille, université Lille-II, (lire en ligne), p. 95.
  6. Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN 2-7297-0416-7), p. 68.
  7. Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, Paris, Le Seuil, coll. « XXe siècle », , 691 p. (ISBN 2-02-035492-6), p. 418, n. 40.
  8. Stéphane François (dir. Christian-Marie Wallon-Leducq), Les Paganismes de la Nouvelle Droite (1980-2004), Lille, université Lille-II, (lire en ligne), p. 168.
  9. Renaud Dély, « L'extrême droite ratisse large contre les frappes de l'Otan. Le «Collectif non à la guerre» a tenu une réunion proserbe hier soir », sur liberation.fr, .
  10. Anne-Marie Duranton-Crabol, Visages de la Nouvelle Droite : le GRECE et son histoire (thèse de doctorat en histoire remaniée), Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, , 267 p. (ISBN 2-7246-0561-6), p. 188.
  11. Où il a également dirigé les collections « Héritage et Traditions », « Réalisme fantastique » et « Cartouches ».
  12. Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, , 701 p. (SUDOC 197696295, lire en ligne), p. 174.
  13. Benoit Marpeau, « De Viking à Heimdal », Annales de Normandie, vol. 43, no 3,‎ , p. 234 (lire en ligne).
  14. Stéphane François (préf. Laurent Olivier), Au-delà des vents du Nord : l'extrême droite française, le pôle Nord et les Indo-Européens, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 319 p. (ISBN 978-2-7297-0874-0), p. 208.

Liens externes[modifier | modifier le code]