Il était une fois un flic

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Il était une fois un flic…
Description de l'image Il était une fois un flic.png.
Réalisation Georges Lautner
Scénario
Acteurs principaux
Sociétés de production
Pays de production
Genre Comédie policière
Durée 95 minutes
Sortie 1972

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Il était une fois un flic est une comédie policière franco-italienne réalisée par Georges Lautner, sortie en 1972 avec dans les rôles principaux, Michel Constantin, Mireille Darc et Michael Lonsdale.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Nice, 1971. Un trafiquant de drogue, Maurice Lopez, est abattu. La police trouve une lettre pour son frère Louis, vivant à Tunis, l'invitant à venir s'installer sur la Côte d'Azur avec sa famille. Campana, un commissaire de la brigade des stupéfiants, décide d'endosser le rôle de ce frère pour infiltrer l'organisation illégale. Sa mission se complique lorsqu'il doit cohabiter avec Françoise, sa fausse épouse, et le fils de celle-ci âgé de 9 ans. En outre, des collègues de la brigade criminelle, non informés de la substitution, ne cessent de lui mettre des bâtons dans les roues.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Lieux de tournage[modifier | modifier le code]

Le film a été tourné dans les Alpes-Maritimes, dans le sud-est de la France:

Appréciation critique[modifier | modifier le code]

« Il était une fois... une comédie policière, pleine d'entrain et de drôlerie. […] Gags noirs (le cadavre-qui-fait-rire est une des spécialités du réalisateur) et gags roses alternent avec bonheur. Costaud, bougon, ahuri, attendri, Michel Constantin est excellent dans le rôle du policier rabroué par les « siens », rossé par ses collègues, empêtré dans un réseau inextricable d'alliés et d'adversaires. Charme de Mireille Darc, flegme de Michel Lonsdale, naturel du jeune Hervé Hillien[1]. »

— Jean de Baroncelli, Le Monde, 16 février 1972

« Enfin un excellent film commercial. […] La réalisation est soignée ; belles images de Nice, décors intérieurs adaptés aux personnages. Jeu parfait des acteurs, et tout particulièrement d'un gamin de neuf ans, Bertrand (Hervé Hillien), dont la spontanéité sonne toujours juste. […] On rit beaucoup et jamais sottement. »

— Jacqueline Lajeunesse, La Saison cinéma 72

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Le film a été à l'origine un synopsis écrit pour le cinéma, sous le titre La Couverture, par Richard Caron et Francis Veber. Les deux auteurs n'étant pas parvenus à vendre leur idée de scénario, Richard Caron en a ensuite, avec l'accord de Francis Veber, tiré un roman intitulé TTX 75 en famille. Plusieurs années plus tard, le synopsis a finalement suscité l'intérêt de Georges Lautner, et Francis Veber a été chargé de participer à l'adaptation du livre tiré de son synopsis d'origine. C'est à cette occasion que Francis Veber remporte son premier succès au cinéma, qui lui permet de devenir l'un des scénaristes attitrés de Gaumont[2]
  • À noter, une apparition d'Alain Delon (non crédité) en tant qu'homme qui cherche Rodriguez un étage trop haut.
  • La maîtresse de Lopez, Marianna Hallifax, est interprétée par Phyllis Major célèbre mannequin des années 1960-70. Elle épousa en 1975 le chanteur américain Jackson Browne, et se donna la mort en à l'âge de 30 ans.
  • Lorsque le personnage de Rodriguez s'étonne que Lopez/Campana n'a pas l'accent pied-noir, celui-ci répond qu'il a vécu de nombreuses années à Billancourt, ce qui constitue un clin d'œil à la vie réelle de Michel Constantin.
  • Pendant la scène de l'assassinat de Marianna Halifax, maîtresse de Lopez, la bande son est constituée de deux chansons interprétées par Nanette Workman : Il était une fois Mariana, variation du thème du film (paroles : N. Workman; musique : E. Vartan), et Il était une fois un tueur (paroles & musique: N. Workman).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le Monde, 16 février 1972
  2. Francis Veber, Que ça reste entre nous, Robert Laffont, 2010, page 109-112, 129

Liens externes[modifier | modifier le code]