Hennezel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Hennezel
Hennezel
La Frizon, dans la vallée de l'Ourche.
Blason de Hennezel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes des Vosges côté Sud Ouest
Maire
Mandat
Jean-Luc Bischoff
2020-2026
Code postal 88260
Code commune 88238
Démographie
Gentilé Hennezelois, Hennezeloises
Population
municipale
387 hab. (2021 en diminution de 5,15 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 19″ nord, 6° 07′ 06″ est
Altitude 380 m
Min. 272 m
Max. 468 m
Superficie 32,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Darney
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Hennezel
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Hennezel
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Voir sur la carte topographique des Vosges
Hennezel
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Hennezel
Liens
Site web hennezel.fr

Hennezel est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Le nom de cette commune lui a été donné par la famille d'Hennezel, famille de gentilshommes verriers d'extraction chevaleresque.

Ses habitants sont appelés les Hennezellois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Hennezel est une vaste commune de la Vôge entre Darney et Bains-les-Bains.

La vallée de l'Ourche accueille plusieurs hameaux : Clairey, la Frison, la Hutte, la Forge Neuve et enfin l'abbaye de Droiteval

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Saône, l'Ourche, la Houdrie, le ruisseau de la Ferme de l'Hôpital, le ruisseau de la Gorge le Loup, le ruisseau de Thiétry, le ruisseau des Bocards, le ruisseau des Orgoneaux et le ruisseau Noires Gouttes[Carte 1].

La Saône longe le territoire communal sur son flanc nord et en constitue une limite séparative naturelle avec Vioménil. Elle prend sa source à Vioménil au pied du Ménamont, au sud des monts Faucilles à 405 m d'altitude. Elle conflue avec le Rhône à Lyon, à l'altitude de 163 mètres après avoir traversé le val de Saône[1].

L'Ourche, d'une longueur totale de 13,3 km, prend sa source dans la commune de Gruey-lès-Surance et se jette dans la Saône à Claudon, après avoir traversé quatre communes[2].

De nombreux étangs complètent le réseau hydrographique : Brise-Verre, la Planchotte, le Torchon, Clairefontaine, la Verrerie de Belrupt[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Hennezel.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[4].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 166 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bains », sur la commune de La Vôge-les-Bains à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 356,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,4 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Hennezel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[12],[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), prairies (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones urbanisées (0,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Ce village de l'ancien duché de Lorraine est très ancien. Sous l'occupation romaine, il portait le nom de "Viamansilis". Il est situé sur le versant est au pied du Ménamont où la Saône prend sa source, dans la forêt de Darney, où viendront s'installer les gentilshommes verriers.

L'art de la verrerie est une des gloires particulières de la Bohème. Les vastes forêts de la Vôge furent colonisées il y a près de 600 ans par des familles qui se disaient originaires de Bohême. Ces familles ont donné, pendant plusieurs siècles dans cette région un grand essor à l'industrie, au commerce et à l'agriculture.

Une tradition constante et très ancienne rapporte en effet qu'au XIVe siècle, un duc de Lorraine (peut être le duc Raoul, tué à la bataille de Crécy aux côtés du roi de Bohême, Jean de Luxembourg; ou son petit-fils, le duc Charles II, dit le Hardi, époux de Marguerite de Bavière) désireux de mettre en valeur les forêts impénétrables qui s'étendaient entre le Coney et la Saône, avait fait venir des frontières de la Bohême (Graslitz et Winterberg) et de la Bavière, des maîtres verriers pour implanter leur industrie dans cette région…

Au XVe siècle, ces verriers formaient quatre familles qui portaient les noms de Hennezel et de Thietrich (primitivement Hânsel qui veut dire "Petit-Jean" et Thietrich ou Dietrich, forme de Théodoric) et les noms de Thysac et de Bisevalle, qui semblent dériver de surnoms. Ces familles ont toujours dit qu'elles avaient une souche commune. Elles avaient rang de gentilshommes et portaient le même blason que la ville de Darney : un écu à trois glands, pour rappeler les forêts séculaires où elles s'étaient établies.

Les armes de la ville de Darney sont « d'azur à trois glands montants d'or, feuillés et tigés du même ».

D’après des études sérieuses menées tant en Bohème par le docteur Bedrich Meudl de l’université de Prague qu’en France, il apparaît que l’on peut situer le verre en Lorraine de ces maîtres verriers entre 1390 et 1410.

Ils étaient verriers dit de « grand verre », c'est-à-dire qu’ils fabriquaient des verres à vitre et à vitraux par le procédé dit à « manchon », ou encore à la façon de Bohême dont ces quatre familles avaient le privilège.

Ces gentilshommes possédaient depuis « la nuit des temps » un secret de fabrication et des tours de main. Ils se les transmettaient de père en fils qu’un verrier ne descendant pas de ces familles n’avait pas le droit de connaître. Cette transmission du secret donnait lieu à un serment dont la curieuse formule fut en usage jusqu’au XVIIe siècle (voir les archives de l’État de Namur – protocole du notaire Darment : le serment de Christophe d’Hennezel de garder le secret de l’art de verrerie, 15 août 1649).

La charte des verriers du 25 juin 1448 fut octroyée à la demande de :

Pierre Brysonale, fils de Jean Brysonale (c'est-à-dire Bisevalle)
Herry fils
Nicholas Mengin
Jacob
Guillaume de Tyson et Jehan son fils

Verriers et ouvriers des verreries ci-après :

A/ Briseverre (verrerie de Briseverre ou Biseval)
B/ Des enfants, c'est-à-dire « verrerie de Pierre Thiétry » ou la « grosse Verrière » (près de Hennezel).

Fils et petit-fils du fondateur (Colin fils – Nicolas et Henri son frère).

C/ Jacob ou Jacquot, ou Henri Jacquot (verrerie de Heuricel) qui appartenait à Mengin Jacob et Henri son fils.
D/ Jean Hendel (Jehan Hennezel), c'est-à-dire la verrerie de Hennezel.

En 1448, cette verrerie (qui a donné son nom au village de Hennezel) est « vague », c'est-à-dire abandonnée, mais elle va être réparée. Elle est habitée par Guillaume et Jehan I du Thysac. En 1469, lors du renouvellement de la Charte, elle est habitée par Jehan de Hennezel et ses trois fils : Claude I, Didier I et Jehan II d’Hennezel qui fondèrent en 1501 la verrière du Fay de Belrupt dite du « Tourchon » (appelée par la suite et improprement le Torchon). En 1448, ces quatre verrières étaient en ruine du « fait de guerre ».

Il semble bien que le premier four édifié fut celui de Hennezel. Par la suite, une trentaine d’autorisations ducales furent données pour la mise à feu de fours à verre en forêt de Darney (1475 à 1731).

Il est certain que ces verreries ont donné naissance à de vrais villages dont plusieurs existent encore. Il suffit de regarder la carte pour se rendre compte des étendues considérables de terrains qu’ont défrichés les verriers et les multiples étangs qu’ils ont créés, les villages, hameaux, fermes qui doivent leur existence aux familles qui se disaient originaires de Bohême. L’influence de ces gentilshommes s’étendit, en outre, à beaucoup d’autres localités, car au XVIe siècle, la prospérité de leur industrie permit aux verriers de posséder des fiefs dans toute la région et plus tard hors de Lorraine.

L’ardeur des gentilshommes verriers ne tarda pas à déborder le duché. Bientôt les plus hardis d’entre eux, avec une énergie et un esprit d’initiative qui étonnent, n’hésitèrent pas à s’expatrier périodiquement pour implanter leur art de « grands verre carré ou en table » dans les pays les plus lointains.

De la fin du XVe siècle jusqu’au XVIIIe siècle, on trouve des verriers de la forêt de Darney, en Italie, en Picardie, en Angleterre, en Suisse, dans la Sarre, le comté de Bitche, la principauté des Deux-Ponts, les Pays-Bas, le Nivernais, le Languedoc, etc.

La Vôge est bien la « patrie » des d’Hennezel, comme le fait remarquer feu le comte d’Hennezel d’Ormois dans son « Voyage au pays des ancêtres », étude manuscrite (ou dactylographiée en cinq exemplaires), qui est une mine extraordinaire de renseignements généalogiques, historiques, topographiques, un hommage grandiose au rôle et à l’histoire des grandes familles verrières.

L'histoire de cette ancienne famille lorraine est également racontée dans plusieurs ouvrages très rares :

" Les Verreries de la Normandie " par G. Le Vaillant de la Fieffe, Rouen, 1873 ",

" Gentilshommes verriers de la Haute Picardie Charles-Fontaine " 1933, Nogent-Le-Retrou,

" Les verriers dans le Lyonnais ", Par Pierre Pelletier, Paris,1887,

" Deux siècles de travail verrier dans la Vôge" 1448-1636, par Gabriel Ladaique, Nancy,1970,

" Verre et verriers de Lorraine au début des temps Modernes de la fin du XVe siècle au début du XVIIe siècle", (Thèse de Doctorat) par Germaine Rose-Villequey, Nancy, 1970).

Entre 1980 et 2020, le vicomte (Antoine) d'Hennezel (Belgique) a réalisé un travail considérable en corrigeant et revoyant l'histoire de la famille en écrivant une nouvelle généalogie de la famille des Hennezel. (Étude manuscrite en cinq exemplaires).

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

À la veille de la guerre[18], Hennezel et ses hameaux comptaient 1 249 habitants (recensement de 1911) et 985 en 1921[19],[20].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

L'abbé Mathis, initiateur du Musée du verre et des activités anciennes de la forêt, meurt tragiquement pour fait de Résistance, le 9 septembre 1944. L'incendie de la cure par l'occupant avait alors anéanti son projet de musée[21].

Un hommage est rendu chaque année[22], devant le mémorial, aux abbés Mathis et Marion, sommairement exécutés par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2014[modifier | modifier le code]

En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[23] :

  • total des produits de fonctionnement : 391 000 , soit 908  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 362 000 , soit 839  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 146 000 , soit 339  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 114 000 , soit 263  par habitant ;
  • endettement : 267 000 , soit 619  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 21,98 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,76 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 23,19 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 16,99 %.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Jean Marulier   Ancien militaire de carrière
mars 2001 mars 2014 Pierre Lelarge    
mars 2014 En cours Jean-Luc Bischoff    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 387 habitants[Note 4], en diminution de 5,15 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
1 1731 1761 1321 1481 4491 5661 6311 6271 628
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 5381 8111 5751 5121 4321 4001 3501 4011 332
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
1 2499859911 005902750644568515
1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
465432451433435427424408389
2021 - - - - - - - -
387--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Comme en témoigne l'enquête thématique régionale "patrimoine industriel", l'activité économique a évolué en permanence dans la commune :

  • Martinet de la Forge Neuve, puis filature[28].
  • Affinerie et martinet dits de la Forge Neuve[29].
  • Usine métallurgique dite Manufacture Royale de la Hutte, puis usine de taillanderie[30].
  • Carrière de grès[31].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Stanislas.
  • L'église Saint-Stanislas[32]. Trois cloches ont été fondues par Ferdinand Farnier en 1888 elles sonnent le Sol3,La3 et Si3
  • Oratoire de Notre-Dame-du-Doux-Nid.
  • Monuments commémoratifs[33].
  • Tombes dans les cimetières.
  • Vitraux dans les églises.
  • Nombreuses pierres de fondation sur les façades des maisons.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Musée du verre, du fer et du bois

Le musée du verre est situé à l’entrée du hameau de Clairey, à 1,5 km d’Hennezel dans la demeure « La Résidence », ancienne propriété de la verrerie de Clairey (fermée en 1952)[34]. La première salle est consacrée à l’histoire du verre (fin du Moyen Âge) : le rôle de la famille d’Hennezel y est bien sûr évoqué. En 1986, l’association Saône Lorraine a aménagé, au second étage, un vaste espace et l’a subdivisé en salle du verre, du fer, du bois, de la broderie. Une salle est consacrée à l'artiste-verrier François Théodore Legras, originaire de Claudon.

Le musée contient également un tableau monumental dû au peintre vosgien Alphonse Monchablon, Les Saints de la Vosge.

Une autre salle, ouverte en 1987, évoque la Résistance et la mémoire de l’abbé Mathis, curé martyr d’Hennezel.

Ce musée est le fruit de la collaboration entre Saône Lorraine et la municipalité d’Hennezel, propriétaire des lieux. Il n’est pas de village situé dans un rayon de 10 km autour d’Hennezel qui ne porte une trace ou un souvenir lié au nom de la famille d’Hennezel.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La vallée de l'Ourche à La Hutte.
Vallée de l'Ourche
Au sein d'un environnement naturel remarquable, l'Ourche se faufile jusqu'à la Saône, d'étang en étang.
La Grange Bresson, Clairey, la Frizon, l'arboretum de la Hutte avec ses séquoias centenaires et sa chapelle tyrolienne, le hameau de la Hutte dans son écrin d'eau, de pierres et de bois.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jehan Ier de Hennezel qui fonde le village en 1448.
  • Charles Nicolas d'Hennezel de Valleroy, seigneur de Valleroy et d’Attignéville, né à Attignéville le 11 mai 1747, décédé à Neufchâteau le 3 octobre 1833, général le 3 mai 1797, chevalier de l’Empire en 1810, baron héréditaire le 14 août 1818,
Marié 1er) le 15 février 1786 à Marie-Madeleine Roussel, fille de Louis-Nicolas Roussel et de Marie Bouchon,
Marié 2e) à Moncel-sur-Vair (88) le 26 novembre 1792 à Marie-Anne Roussel, née en 1772, de Ligny, fille de Louis-Nicolas Roussel et de Marie Bouchon,
Du premier lit : deux enfants. Du second lit : quatre enfants.

Voir la généalogie de la famille d'Hennezel et consulter à partir du lien "autres branches" la branche d'Attigneville.

Le professeur Christian Erard (1939), rédacteur en chef de la revue de biologie La Terre et la vie est né à Hennezel.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De gueules aux trois glands versés d'argent 2-1.
Commentaires : Ce sont les armes des Hennezel, gentilshommes verriers, qui donnèrent leur nom à la localité. Comme pour le blason de Darney, les glands figurent la forêt séculaire offrant son bois à l'industrie du verre.

La branche vicomtale belge, (de Gemlaincourt de Beaujeu) dispose d'armoiries semblables aux armoiries anciennes françaises sous l'Ancien Régime en possession de la noblesse héréditaire : de gueule à trois glands, sauf que les tiges sont en haut, accompagné en cœur d'un croissant, le tout d'argent. l'Écu surmonté d'un heaume d'argent couronné, grillé, colleté et liseré d'or. La devise de la branche vicomtale confirme son appartenance française "FIDES ET CONSTANTIA".

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Généalogie de la Maison de Hennezel, Laon, 1902, comte de Hennezel d'Ormois (1876-1956) Président de la Société historique de Haute Picardie de 1920-1945). Lettres de Noblesse octroyées à la branche vicomtale (Antoine d'Hennezel) par Sa Majesté Baudouin Roi des Belges (1951-1991), collection Heraldica Belgica, Bruxelles, 1991.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Hennezel » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « la Saône »
  2. Sandre, « l'Ourche »
  3. L'eau dans la commune
  4. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur gesteau.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Hennezel et La Vôge-les-Bains », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Bains », sur la commune de La Vôge-les-Bains - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Bains », sur la commune de La Vôge-les-Bains - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Hennezel (88) : l'exposition "Mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine"
  19. Histoire locale : La commune d’Hennezel au temps de la Grande Guerre
  20. Hennezel après la Grande Guerre
  21. Conflits commémorés 1939-45
  22. Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes
  23. Les comptes de la commune
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Martinet de la Forge Neuve, puis filature », notice no PA00081562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. « Affinerie et martinet dits de la Forge Neuve », notice no IA88000334, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. « Usine métallurgique dite Manufacture Royale de la Hutte, puis usine de taillanderie », notice no IA88000333, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. Carrière de grès écart de la Forge Kaïtel
  32. Histoire et patrimoine de Hennezel
  33. Monument aux Morts, Plaque commémorative dans l'église Saint-Stanislas, Monument commémoratif près de la mairie, Plaque commémorative, Les Morts 1870-1871 figurent au monument cantonal de Darney
  34. Les forges de Ste Marie et la verrerie de Clairey