Aller au contenu

Dietwiller

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 17 novembre 2021 à 21:42 et modifiée en dernier par AntonyB (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Dietwiller
Dietwiller
La mairie.
Blason de Dietwiller
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Mulhouse
Intercommunalité Mulhouse Alsace Agglomération
Maire
Mandat
Christian Frantz
2020-2026
Code postal 68440
Code commune 68072
Démographie
Gentilé Dietwillerois
Population
municipale
1 417 hab. (2021 en évolution de −1,73 % par rapport à 2015)
Densité 200 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 41′ 31″ nord, 7° 24′ 07″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 304 m
Superficie 7,09 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Landser
(ville-centre)
Aire d'attraction Bale - Saint-Louis (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brunstatt
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Dietwiller
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Dietwiller
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Voir sur la carte topographique du Haut-Rhin
Dietwiller
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Dietwiller
Liens
Site web http://www.mairie-dietwiller.fr/

Dietwiller est une commune française de la région mulhousienne située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Ses habitants sont appelés les Dietwillerois et les Dietwilleroises (en alsacien : d'Katzekepfle (les têtes de chats)).

Géographie

Sise d'abord sur la colline Est de l'actuelle commune, dite de la « Vieille Tour » (ancienne Église), la commune s'est développée à la Renaissance dans le Thalweg du Niedermattgraben, puis en aval avec l'édification des lotissements de la Valbonne et du Roessberg, à la fin du XXe siècle. Reconquête récente (7 clochers, etc.) de la colline originelle de la commune, vers l'ancienne Esswiller.

La croissance du village suit nettement le rythme des implantations industrielles suisses (Sandoz, Ciba-Geigy, puis Novartis) et automobiles (Peugeot Île Napoléon).

À noter : derrière le Rangenberg (Ouest du village), une réserve naturelle et une futaie plutôt sympathiques. Site d'anciennes ruches sauvages également.

Communes limitrophes de Dietwiller
Eschentzwiller Habsheim
Landser Dietwiller Niffer
Schlierbach Sierentz

Urbanisme

Typologie

Dietwiller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Landser, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 4 275 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bale - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,5 %), forêts (41 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %)[9].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

Histoire

La commune se situe à proximité de l'ancien bailliage de Landser (un des quatre bailliages Habsbourg d'avant 1648). Première mention au XIIIe siècle en tant que Titwihlr. À l'époque, la commune a deux hameaux dépendants : Meyenhardt (forêt de la Hardt, vers l'ancienne gare, hameau détruit pendant la guerre de Cent Ans) et Esswiller (dans le creux entre Dietwiller et Schlierbach, évacué après incendie au profit de Dietwiller). Paroisse placée sous le double patronage de saint Nicolas et (plus rare) de saint Wendelin[11].

Héraldique


Blason de Dietwiller

Les armes de Dietwiller se blasonnent ainsi :
« D'azur à la lettre majuscule T d'or accostée de deux étoiles de même et soutenue d'un cœur d'argent. »[12]

Quelques événements

  • 1970 : rue Principale (D 6 bis) rebaptisée Rue du Général de Gaulle
  • 1974 : lotissement de la Valbonne
  • 1981 : lotissement du Roessberg
  • 1983 : installation de la cloche Marcelline dans le Vieux Clocher
  • 1984 : fermeture de AMR Distrimatec (ex RN66), entreprise de mécanique de E. Scherrer depuis 1958
  • 1985 : fermeture du dernier restaurant du village « Chez Lorenzo », anciennement « Cheval Blanc » (Mme Mathis)
  • 1985 : nouvelle caserne des Sapeurs-Pompiers (association toujours très présente)
  • 1987 : nouvelle école primaire (école J. Prévert)
  • 1988 : fermeture de la boulangerie Strack
  • 1988 : rénovation de la mairie (anciennement en blanc)
  • 1989 : catastrophe naturelle du 19 août (orage, grêle, inondations...)
  • 1992 : jumelage avec Allemans-du-Dropt (région de Marmande), village refuge en 1939/40
  • 1993 : ouverture de RP Cérame (carrelage) dans les locaux de l'ancienne Distrimatec
  • 1996 : fermeture de la dernière épicerie (Mme Busch)
  • 1993 : décès de « Schangi », toujours doyen du village (96 ans ?)
  • 1995 : participation au « pays de Sierentz »
  • 1996 : funérarium
  • 1994 : fermeture de la CMDP locale puis transformation en maison d'habitation
  • 1998 : adhésion à la CCIN
  • 1999 : lotissement des 7 clochers
  • 2001 : élection de R. Riss (futur maire) au conseil municipal
  • 2006 : rénovation de l'église (fin XIXe) du centre-village
  • 2014 : réélection du maire R. Riss

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1959 septembre 1963 Xavier Probst    
novembre 1963 2003 Henri Probst    
2003 2016 Robert Riss DVD Cadre EDF
2016 En cours Christian Frantz    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

En 2021, la commune comptait 1 417 habitants[Note 3], en évolution de −1,73 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
450450512493544553512536539
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
485446480476487490466442430
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
412441397385359363335346339
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3243374701 0531 2581 1891 3101 3251 414
2015 2020 2021 - - - - - -
1 4421 4221 417------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

La Vieille Tour.

La Vieille Tour, clocher de l'ancienne église du XIIe siècle (détruite en partie par un incendie en 1883). Monuments aux morts devant et dans la nouvelle église (du XIe siècle). Vignoble très sympathique entre la Vieille Tour et la Valbonne. Petit barrage-bief derrière le Niedermattgraben, en bordure de la propriété de M. Riss. Nombreuses maisons à colombages et poutres apparentes (23,37 , 43, 51, 66, rue du Général de Gaulle entre autres). Dans le centre-village, maison double originale au croisement de la rue de l'Église et de la rue du Général de Gaulle. En face, l'ancienne mairie (Mme Riss propriétaire). Quelques petits chemins de traverse parsèment le village et les lotissements (pour les initiés). Étangs derrière le Rangenberg. Une des premières stations d'épuration de la région se situe toujours derrière la propriété de G. Gérum, entre le Niedermattgraben et le Roessberg.

L'église Saint Nicolas a été construite en 1881. Remarquez à l'intérieur, à l'arrière de la nef des statues de Saint Wendelin (1782), et de la Vierge couronnée à l'Enfant Jésus. Les autels latéraux sont ornés d'œuvres de Georges Kaiser (fin XIXe siècle) et l'orgue est de Rinckenbach (1891).

Saint-Nicolas, côté ouest.
Saint-Nicolas, côté sud.

Personnalités liées à la commune

  • Louis Abel, historien assez connu dans le Haut-Rhin qui a été nommé citoyen d'honneur de la commune grâce à son livre « Histoire pour Dietwiller ». Il a son urne funéraire dans le funérarium du cimetière de Dietwiller.

Héraldique

D'azur à la lettre majuscule T d'or accostée de deux étoiles de même soutenues d'un cœur d'argent.

Jumelages

Articles connexes

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Unité urbaine 2020 de Landser », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  11. Pour en savoir plus : Louis Abel, Histoire pour Dietwiller
  12. Archives Départementales du Haut-Rhin
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :