Creney-près-Troyes
Creney-près-Troyes | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Jacky Raguin 2020-2026 |
Code postal | 10150 |
Code commune | 10115 |
Démographie | |
Gentilé | Cœurlequins, Cœurlequines |
Population municipale |
1 997 hab. (2021 ) |
Densité | 127 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 19′ 59″ nord, 4° 07′ 39″ est |
Altitude | Min. 104 m Max. 221 m |
Superficie | 15,76 km2 |
Unité urbaine | Troyes (banlieue) |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Creney-près-Troyes (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://creney.fr |
modifier |
Creney-près-Troyes est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Ses habitants sont des Cœurlequins et Cœurlequines.
Géographie
Creney est située à cinq kilomètres de Troyes environ, dans l'Aube.
Toponymie
Le nom est fixé par un décret du 4 février 1919, il a comme écarts : Argentolle, les Bordes, la Cour-aux-Changeurs, Croix-du-Salut, Cupigny, Enfer, l'Hôtel-Dieu, les Lardins[1], le Moulin-à-vent, Neuvy[2], au cadastre de 1838.
Il est cité dans le cartulaire de Charles le Chauve comme Cresniacus.
Urbanisme
Typologie
Creney-près-Troyes est une commune urbaine[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[6] et 136 438 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,9 %), zones urbanisées (9,8 %), forêts (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Histoire
Le plus ancien seigneur connu était le comte de Champagne en 1224. Les biens communaux comprenaient une grande contrée marécageuse entre Creney, Argentolles et Villechétif où ils faisaient paitre les animaux et qui recelait des roseaux et un prés de quarante six arpents et une terre de quatre arpents.
En 1789, il dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection et du bailliage de Troyes.
Le , 49 détenus de la maison d'arrêt de Troyes sont exécutés à Creney par la Gestapo et plusieurs miliciens français de Bretagne en route vers l'Allemagne[13] dont Michel Chevillotte[14].
Argentolle
Ancien bourg attesté depuis le IXe siècle dans un cartulaire de Charles le Chauve qui confirmait les possessions de l'abbaye de Montier sous le vocable d' Argentilla. En 1787 il comptait quinze feux, il dépendait de la paroisse de Saint-Parre-aux-Tertres, de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes. L'écart avait un château : motte close de fossé d'un arpent et demi sur laquelle était une maison seigneuriale, une grange et un moulin. Le tout fut vendu comme bien national le 28 germinal an II pour dix mil livres.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 1 997 habitants[Note 3], en évolution de +12 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Michel de Creney, évêque d'Auxerre.
Voir aussi
- Communes de l'Aube.
- Massacres perpétrés par les Allemands en France durant la Seconde Guerre mondiale.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Ferme ayant trois habitants en 1847.
- Lieu-dit mentionné comme champs en 1390.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Troyes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- 1944, le temps des massacres, de Roger Bruge
- Fils d'Olivier Chevillotte (qui fut candidat du Parti national breton à Morlaix en 1936), Michel Chevillotte fut sous l'Occupation chef cantonal du PNB à Plougonvelin, commune dont il était originaire. Il s'engagea dans la Bezen Perrot en décembre 1943 et devint rapidement chef du groupe cantonné au château du Bouéxic en Guer. Au moment de la débâcle allemande, en juillet 1944, en route vers l'Allemagne, il participa à l'exécution de 49 résistants à Creney-près-Troyes et s'engagea dans les Waffen SS. Il fut condamné à port par contumace et à la confiscation de tous ses biens, mais en fait ne fut jamais inquiété, voir Françoise Morvan, "Miliciens contre maquisards : enquête sur un épisode de la Résistance en Centre-Bretagne", éditions Ouest-France, 2013, (ISBN 978-2-7373-5063-4).
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599224
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de Troyes Champagne Métropole
- Creney-près-Troyes sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel de Creney-Près-Troyes
- Protection Civile de Creney