Colombe Schneck

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Colombe Schneck
Colombe Schneck en 2010.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (57 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinction
Prix Murat 2007
Grand prix de l'héroïne Madame Figaro 2008
Prix Anna de Noailles 2011
Prix Thyde Monnier de la SGDL 2012
Prix Marcel Pagnol 2018

Colombe Schneck, née le à Paris (France), est une journaliste française de radio, écrivaine et réalisatrice de documentaires.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Sa grand-mère maternelle, Ginda, venue de Lituanie en France pour ses études en 1924, a deux enfants avec un médecin juif russe, Simkha Apatchevesky : une fille, Hélène, mère de Colombe Schneck, décédée en 2001, et un garçon, l'écrivain Pierre Pachet (1937-2016). La nièce de Ginda, Salomé Bernstein, est morte à Auschwitz en 1943[1].

Son père, Gilbert Schneck, médecin à Sétif[2], sur le front algérien, est mort en 1990 à l'âge de 58 ans[3], juif caché pendant la guerre par Charles Schmitt, instituteur à Nontron, et Thérèse Moreau, couturière à Périgueux[4] dont le père Max fut assassiné, en 1949, à Strasbourg[5].

Colombe Schneck est née à Paris le [6], elle est la sœur du photographe Antoine Schneck, la cousine du scientifique François Pachet, de l'écrivaine Yaël Pachet, et la cousine par alliance de l'écrivain Pierre Michon. Elle a deux enfants : Balthasar (né en 1999) et Salomé (née en 2003)[7].

Formation[modifier | modifier le code]

Elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris[8] et titulaire d'une maîtrise de droit public de l'université Paris 2[réf. souhaitée].

Carrière[modifier | modifier le code]

Du [9],[10] au [11],[12], elle est journaliste à Arrêt sur images, l'émission de décryptage des médias de Daniel Schneidermann ; en 2000[réf. souhaitée], elle rejoint Canal+ (NPA Midi, Soir, L'Appartement[13], etc.), et i>Télé, où elle anime i>media, de 2001 à 2007[10]. De à [10], elle produit et présente J'ai mes sources, diffusée sur France Inter, puis de à , l'émission littéraire Les Liaisons heureuses, sur France Inter, avec Le Monde des livres[14][source insuffisante]. Chroniqueuse dans Le Fou du roi[15] et en , une chronique littéraire quotidienne, sur France Inter.

Dans son roman, La Réparation (2012), elle restitue une partie de l'histoire de sa famille disparue à Auschwitz[16],[17]. Ce livre est traduit en italien, polonais, allemand, hollandais et chinois.

En 2013, elle obtient une résidence d'écriture à la Villa Médicis à Rome et une bourse mission Stendhal[18], décernée par l'Institut français et effectuée à Santa Cruz de la Sierra en Bolivie.

En sort son livre Dix-sept ans, dans lequel elle revient sur l'IVG qu'elle a subie à cet âge[19], narration déclenchée à la suite de l'influence d'une autre romancière, Annie Ernaux[19], qui avait elle aussi raconté plusieurs décennies plus tard son avortement, dans son ouvrage publié en 2000 L'Événement

Membre du collectif 50/50, elle promeut l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel[20],[21],[22]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Nucléaire, un si long silence, Riff production, diffusion la Cinquième,
  • Quand je suis tombé dans la télévision, Riff productions, diffusion La Cinquième
  • Femmes suspectes, Elzevir productions, diffusion sur Arte en
  • Les Vieux Amoureux, une coproduction Elzevir et Arte, diffusion sur Arte en

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La Réparation, de Colombe Schneck : réussite ou ratage ? », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Les guerres de mon père, Colombe Schneck (lire en ligne).
  3. La-Croix.com, « « Les Guerres de mon père », l’insubmersible M. Schneck », sur La Croix, (consulté le ).
  4. Pèlerin, « Colombe Schneck : « Jésus est un homme aimant » », Pelerin,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Une journée avec Colombe Schneck », Elle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Schneck, Colombe », notice d'autorité personne no FRBNF12851097, catalogue général, Bibliothèque nationale de France, créée le 26 mars 1991, mise à jour le 6 avril 2006.
  7. « Colombe Schneck : pilule passée », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Yves Harté, « Colombe, le moineau du PAF », Médias, no 14,‎ (lire en ligne).
  9. « La Cinquième 15/04/1995 18:01:00 00:52:00:00 La campagne électorale Arrêt sur images », sur ina.fr.
  10. a b c et d « Colombe Schneck, productrice / réalisatrice », France Inter.
  11. « La Cinquième 19/12/1999 12:32:24 00:53:00:00 Arrêt sur images : [émission du 19 décembre 1999] », sur ina.fr.
  12. Yoanna Sultan-R'bibo, « Les médias dans l'œil... des médias », Stratégies, no 1482,‎ , p. 22 (lire en ligne).
  13. Sébastien Homer, « Canal+ prône le cocooning », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  14. « Les Liaisons heureuses » (archives 2009-2012), sur franceinter.fr.
  15. Archives 2006 du Fou du roi sur le site officiel de France Inter.
  16. Pascale Frey, « Colombe Schneck, lettres aimées », Elle, no 3490,‎ , p. 4 (chapitre Elle Paris).
  17. Alexandre Fillon et Baptiste Liger, « La Réparation, de Colombe Schneck : Réussite ou ratage ? », L'Express,‎ (lire en ligne).
  18. Maison des Ecrivains et de la Littérature-Hors les murs Stendhal
  19. a et b Luc Le Vaillant, « Colombe Schneck : Pilule passée », Libération,‎ (lire en ligne).
  20. « Femmes dans le cinéma : "La parité n'est pas qu'un problème de nana !" », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  21. « Le collectif 5050 », sur collectif5050.com (consulté le ).
  22. 14Haussmann, « À la rencontre de Barbe Nicole Clicquot-Ponsardin », sur Madame Figaro, (consulté le )
  23. Stéphanie O'Brien, « Deux Femmes Deux destins », sur Madame Figaro, .
  24. Lauréats, site officiel de l'Académie Française.
  25. « Ce soir (ou jamais !) », sur france3.fr (consulté le ).
  26. Lauréats, sur le site officiel de la SGDL.
  27. Prix Messardière 2014.
  28. Article journal Libération, du 24 mai 2014.

Liens externes[modifier | modifier le code]