Chémeré-le-Roi
Chémeré-le-Roi | |||||
L'Erve à Thévalles. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Mayenne | ||||
Arrondissement | Château-Gontier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Landelle 2020-2026 |
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Code postal | 53340 | ||||
Code commune | 53067 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chémeréens | ||||
Population municipale |
420 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 58′ 41″ nord, 0° 26′ 26″ ouest | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 111 m |
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Superficie | 15,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Meslay-du-Maine | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Chémeré-le-Roi est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 420 habitants[Note 1] (les Chémeréens).
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 733 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Georges-le-Fléchard à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 798,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chémeré-le-Roi est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59 %), prairies (32 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (1,6 %), forêts (1,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]En 832, un diplôme de Louis le Pieux la désigne par De Villa Camariaco. À la fin du XIIIe siècle, elle devient Parrochia de Chimireio Regis[13].
Histoire
[modifier | modifier le code]Sous la Révolution, curé et vicaire refusent de prêter serment à la Constitution civile du clergé. La population participe activement à la Chouannerie sous les ordres de Michel Jacquet dit Taillefer puis du chevalier de Tercier.[réf. nécessaire]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2021, la commune comptait 420 habitants[Note 2], en évolution de +1,45 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Cultes
[modifier | modifier le code]Religion catholique
[modifier | modifier le code]Chémeré-le-Roi abrite le prieuré Saint-Thomas-d’Aquin, maison-mère de la fraternité Saint-Vincent-Ferrier, communauté religieuse traditionaliste d’inspiration dominicaine, qui célèbre les sacrements selon le rite dominicain et qui imprime une revue, Sedes Sapientiae.
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Thévalles.
- Moulin de Thévalles.
- La maison du porche, inscrite aux monuments historiques[20].
- L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption.
-
Château et moulin de Thévalles.
-
La maison du porche.
-
L'église de Chémeré-le-Roi.
Activité culturelle et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Geneviève Duboscq (1933-2018), écrivain auteur de Bye bye Geneviève ainsi que Et Dieu sauva mon fils !, habitait la commune[21].
- Michel Jacquet, dit Taillefer (1754-1796), maréchal-ferrant à Chémeré-le-Roi, chef de la chouannerie de la rive gauche de la Mayenne (1794), lieutenant du chevalier de Tercier (fin 1795- mars 1796). Massacré alors qu'il couvrait Tercier poursuivi par les Bleus[22].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 812
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chémeré-le-Roi et Saint-Georges-le-Fléchard », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Georges-le-Fléchard », sur la commune de Saint-Georges-le-Fléchard - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Georges-le-Fléchard », sur la commune de Saint-Georges-le-Fléchard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Chémeré-le-Roi ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Angot, Alphonse, 1844-1917., Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, A. Goupil, 1900-1910 (OCLC 461464331, lire en ligne).
- « Jean-Luc Landelle nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales. Jean-Luc Landelle, élu maire de Cheméré-le-Roi à la majorité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00109490, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « ouest-france.fr - L'ultime combat de Geneviève, femme de foi » (consulté le ).
- « Jacquet (Michel) », dans Alphonse-Victor Angot, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne (lire en ligne)