Basse-sur-le-Rupt
Basse-sur-le-Rupt | |
Monument des fusillés de la Résistance à la Piquante-Pierre | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes Terre de Granite |
Maire Mandat |
Nadine Perrin 2014-2020 |
Code postal | 88120 |
Code commune | 88037 |
Démographie | |
Gentilé | Bassurois |
Population municipale |
876 hab. (2014) |
Densité | 64 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 59′ 22″ nord, 6° 46′ 05″ est |
Altitude | Min. 409 m Max. 1 060 m |
Superficie | 13,73 km2 |
Élections | |
Départementales | Saulxures-sur-Moselotte |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bassesurlerupt.ifrance.com |
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Basse-sur-le-Rupt est une commune du nord-est de la France, dans le département des Vosges et la région Lorraine. Ses habitants sont appelés les Bassurois.
Géographie
Située en moyenne montagne, la commune de Basse-sur-le-Rupt s'allonge sur une dizaine de kilomètres, le long de la départementale 34 qui relie Vagney à La Bresse, passant de 409 m à 1 060 m d'altitude. La commune est composée de 7 hameaux :
- La Burotte
- Contrexard
- Planois
- Presles
- Pubas
- Trougemont
- L'Echté
Communes limitrophes
Basse-sur-le-Rupt est bordée à l'est par La Bresse, au sud-est par Cornimont, au sud par Saulxures-sur-Moselotte, au sud-ouest par Thiéfosse à l'ouest par Vagney, au nord par Gerbamont, au nord-est par Rochesson et à l'est par La Bresse.
On note que Basse-sur-le-Rupt est en contact avec La Bresse en un seul point, situé sur la borne dite Pierre des Quatre Communes.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sur le Rupt en 1704[1], La Basse sur le Rupt en 1790,[2].
La commune est traversée par un ruisseau de montagne : le Rupt, qui lui a donné une partie de son nom. Le toponyme Rupt ou la finale -rupt, fréquents en Lorraine, sont une graphie régionale pour le mot ru signifiant précisément « ruisseau »[3].
L'élément Basse désigne des « terres basses »[1], basse signifiant précisément « bas-fond » en langue d'oïl[4].
Histoire
Basse-sur-le-Rupt fut marquée durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, la Piquante Pierre, un des plus hauts sommets de la commune, de par sa situation à la fois en altitude et entourée de forêts, abrita un maquis. Ce maquis fut détruit le par l'armée allemande. La Piquante Pierre[5] devint ensuite un monument aux morts en souvenir des 83 maquisards disparus.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 876 habitants, en diminution de −1,13 % par rapport à 2009 (Vosges : −1,78 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Politique et administration
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux-dits remarquables
- Le Haut du Roc
- Ce site à 1 014 m d'altitude, partagé avec la commune de Saulxures-sur-Moselotte, est implanté sur des poudingues (mélange de grès et de galets). Sur une plate-forme qui offre un large panorama sur la commune, une croix a été érigée en 1933.
- La Pierre des Quatre Communes
- Cette pierre que l'on trouve dans la forêt sur les sentiers de promenade est une borne qui marque la limite de la commune avec ses trois voisines, La Bresse, Cornimont et Rochesson. Il s'agit également du point culminant de la commune à 1 060.
- La Piquante Pierre
- On ne connaît pas très bien l'origine de ce monolithe situé à 1 008 m d'altitude. Il est cependant remarquable car si on le regarde bien on peut constater qu'il est formé de 4 visages (un peu à l'image des statues de l'île de Pâques). Chacun de ces visages indique un point cardinal.
- La Croix des Moinats
- Un monument commémore le souvenir des goums marocains au col de la Croix des Moinats. Leurs bataillons (appelés tabors) comprenant 12 000 goumiers ont combattu dans la région durant la Seconde Guerre mondiale en y laissant également un lourd tribut puisque 9 000 d'entre eux furent tués ou blessés.
Personnalités liées à la commune
- Isidore Étienne, né le 4 février 1872 et mort le 2 janvier 1960 dans la commune. Entrepreneur local, il fut président du syndicat des granitiers de France.
Héraldique
Blasonnement :
Tranché : - au I : d'argent, aux monts de sinople mouvants de la pointe chargés d'une pierre de granit d'argent mouvant aussi de la pointe et mise en pal ; - au II : d'or, à la roue à aubes de sable ; - une cotice en bande d'azur brochant la partition ; - au chef de gueules chargé de sept besants d'argent rangés en fasce.
Commentaires : Le blason est récent, dessiné en 1999 par un artiste local, Olivier Claudon.
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On y discerne les points caractéristiques de la commune :
- ses sept hameaux : la Burotte, Contrexard, Planois, Presles, Pubas, Trougemont et l'Echté ;
- la rivière qui la traverse : le Rupt, affluent droit de la Moselotte ;
- son histoire économique fondée :
- sur l'eau qui a permis l'installation de l'industrie textile, des turbines électriques, de scieries…
- sur le travail du granit ;
- son académicien des sciences botaniques : Paul Henri Lecomte.
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
- Communes des Vosges
- Pays de Remiremont et ses vallées
- Massacres perpétrés par les Allemands en France durant la Seconde Guerre mondiale
Liens externes
- Site de la mairie
- Office du tourisme
- Site de la communauté de communes des vallons du Bouchot et du Rupt
- Basse-sur-le-Rupt sur le site de l'Institut géographique national
- Basse-sur-le-Rupt sur le site de l'Insee
- Cartes postales anciennes des Vosges, Les villages photographiés, le massif vosgien : Basse-sur-le-Rupt,...
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), p. 57a.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, [lire en ligne].]
- Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations...(lire en ligne)
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- Le maquis de la piquante pierre, secteurs de la Moselotte et de la Vologne
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .