Goumier

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Un goumier est un combattant d'une troupe supplétive dans les colonies françaises en Afrique.

Maroc[modifier | modifier le code]

On trouve ainsi les goumiers marocains, au service du sultan du Maroc et non de l'administration coloniale.

Algérie[modifier | modifier le code]

Les goumiers algériens au service de la France chargent les Marocains autour de Casablanca (1907)

Les goums algériens jouent un rôle important lors de la pacification du Maroc, dans la région des confins marocains placée sous le commandement de Lyautey, entre 1903 et 1910, et, à partir de 1907, lors de l’occupation de la région de Casablanca[1],[2].

Sahel et Sahara[modifier | modifier le code]

Au Sahel et au Sahara, les troupes coloniales françaises appellent goumiers les méharistes nomades, par opposition aux tirailleurs « sédentaires ». Les goumiers servent ensuite aux côtés des gardes-cercles et gardes méharistes, dépendant de l'administration coloniale. Les goumiers sont jusqu'en 1958 sous statut civil bien que servant comme militaires[3],[4].

Aux indépendances africaines, les goumiers rejoignent les gardes nationales de leur nouvel état, comme la Garde républicaine et goums du Mali ou la Garde nationale et nomade du Tchad.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Frémeaux, « Les premières troupes supplétives en Algérie », Revue historique des armées [En ligne], 255 | 2009, mis en ligne le 14 mai 2009, consulté le 12 octobre 2022 (→ lire en ligne)
  2. Le Petit journal-supplément illustré, n° 78, 15 septembre 1907, supplément illustré (→ lire en ligne)
  3. Jean-Pierre Bat, « Le retour des goumiers d'Afrique », sur libeafrica4.blogs.liberation.fr, (consulté le )
  4. Camille Evrard, Les unités nomades des forces armées et de sécurité des États sahélo-sahariens : un outil d'inclusion nationale ? Une perspective historique, (lire en ligne)