Arequipa
Arequipa | ||
Héraldique |
Drapeau |
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Arequipa dominée par le Misti. | ||
Administration | ||
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Pays | Pérou | |
Région | Arequipa | |
Province | Arequipa | |
Maire | Florentino Alfredo Zegarra Tejada | |
Code postal | 04 | |
Démographie | ||
Population | 876 543 hab. (2005) | |
Densité | 300 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 16° 25′ 51″ sud, 71° 30′ 56″ ouest | |
Altitude | 2 335 m |
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Superficie | 292 353 ha = 2 923,53 km2 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Pérou
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Liens | ||
Site web | http://www.muniarequipa.gob.pe | |
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Arequipa est la capitale de la région péruvienne du même nom, et la deuxième ville du pays pour ce qui est de la population. La ville est située à plus de 2335 mètres (7550 pieds) d'altitude, au pied du volcan Misti, dans les Andes péruviennes. Elle est surnommée La cité blanche.
Deux étymologies existent pour expliquer son nom : l'actuelle assure que le mot arequipa vient de l'Aymara ari (montagne) + kipa (locatif) et signifie à peu près près de la montagne ; une autre interprétation serait que le mot vient de la phrase quechua Ari, quepay qui signifie « Ici, restez vous ».
Dans la province aride d'Arequipa, les autorités péruviennes ont entrepris de rendre fertiles des milliers d'hectares désolés en domptant l'eau qui dévale de la Cordillère des Andes.
La ville possède en son centre le plus grand couvent du monde, le couvent Santa Catalina.
Histoire
Période pré-coloniale
Les trouvailles archéologiques indiquent que la vallée fertile où se trouve Arequipa a été occupée entre 5000 et 6000 avant J.-C.
Au XVe siècle, la région, alors occupée par les Amérindiens aymara, fut conquise par les Incas et servit de base importante de ravitaillement de produits agraires pour l'empire.
Période coloniale
La ville moderne fut fondée le par Garcí Manuel de Carbajal, un émissaire du conquistador espagnol Francisco Pizarro. Un an plus tard, Charles V d'Espagne l'élève au rang de ville et lui confère les armes qu'elle conserve toujours aujourd'hui. L'arrivée de l'influence espagnole laissa de nombreuses reliques et l'architecture coloniale, ce qui rappelle au visiteur le passé colonial de cette ville, lorsqu'elle était la plus peuplée de l'ensemble du territoire du Pérou.
Période républicaine
Après l'indépendance péruvienne de l'Espagne, entre 1833 et 1834, l'écrivaine française Flora Tristan visita Arequipa dans le but de rencontrer sa famille paternelle (Flora Tristan était la fille du diplomate péruvien Mariano Tristán y Moscoso). En 1838, elle publia à Paris les souvenirs de son voyage sous le titre Pérégrinations d'une paria. Elle décrit dans ce livre la réalité aréquipénienne de cette époque.
XXe siècle-XXIe siècle
Le début du XXe siècle commence par une série de coups d'État. Tout d'abord le 22 août 1930 avec le lieutenant-colonel Luis Miguel Sánchez Cerro proclamé Chef Suprême et força la démission du Président José Luis Bustamante y Rivero, et le 27 octobre 1948, lorsque le Général Manuel A. Odría forma un co-gouverne et évinça le Président José Luis Bustamante y Rivero.
Culture
Le musée Santuarios Andinos présente l'histoire précolombienne de la région d'Arequipa. Il abrite notamment la momie Juanita, qui fut retrouvée en 1995 sur le Mont Ampato, à 85 km d'Arequipa, congelée dans un excellent état de préservation.
En 2006 et en 2007, la ville a organisé également un festival international de musique, fondé par Serge Schoonbroodt.
Traditions
L'une des traditions encore largement pratiquée à Arequipa est le combat de taureaux (peleas de toro de Arequipa), qui se déroule régulièrement dans les arènes en périphérie de la ville. À la manière d'une corrida, mais sans mise à mort, de nombreux Arequipeños s'y retrouvent dans une ambiance festive.
Personnalités associées à Arequipa
- Hernando de Soto, économiste né en 1941 ;
- Mario Vargas Llosa, écrivain et homme politique né en 1936 ;
- Alfredo Rodríguez Ballón (es), pilote péruvien qui a donné son nom à l'aéroport international ;
- Flora Tristan, écrivaine franco-péruvienne, raconte son voyage en 1833 à Arequipa dans « Les pérégrinations d'une paria » ;
- Pedro Paulet, né en 1874 dans le district de Tiabaya, Arequipa. Ingénieur péruvien, pionnier de l'astronautique et de l'ère spatiale. Le scientifique allemand Wernher von Braun le considère comme le « Père de la science moderne des fusées ». Il fut le constructeur du premier moteur à propergols liquides.
- Victor Andrés Belaúnde (es), avocat, 13e et 14e Président de l'Assemblée générale des Nations unies en 1958 et 1959.
- Alex Olmedo, joueur de tennis, classé premier au monde en 1959.
- Mariano Eduardo de Rivero y Ustariz (es), scientifique péruvien le plus notable du XIXe siècle.
- Everardo Zapata Santillana (es), enseignant, auteur du best-seller « Coquito » pour enfants (méthode pour apprendre à lire et écrire). Initialement publié en 1955 à Arequipa, il est aujourd'hui utilisé dans 11 pays d'Amérique et en Espagne.
Galerie
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Plaza de Armas
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El Misti et la ville depuis le quartier de Yanahuara
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Vue panoramique des districts de Cayma et Yanahuara
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Fondation de Arequipa le 15 août de 1540 par Garcí Manuel de Carbajal
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Vallée de la rivière Chili
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Un avion A319 de LanPerú à l'Aéroport International Rodríguez Ballón
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"Casa del Moral"
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Couvent de la Recoleta
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Église des Jésuites "Iglesia de la Compañía de Jesús"
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Couvent Santa Catalina
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Place d'Armes de Arequipa en 1880
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Arrivée du premier train de Arequipa en 1871
Voir aussi
Liens externes
- Site avec des renseignements pour voyageurs (site officiel du gouvernement péruvien)
- Gouvernement de la province d'Arequipa (en espagnol)
- Arequipa, Patrimonio Cultural de la Humanidad (en espagnol, site avec une carte touristique du centre historique)
- Petit guide touristique d'Arequipa de Wikivoyage
- "Radio Melodía", radio locale de nouvelles en espagnol
- "El Pueblo", journal d'Arequipa en espagnol
- "El Búho", journal d'Arequipa en espagnol