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1620-1630 : Alger, port barbaresque, reçoit 936 prises et les prisonniers arrivent par milliers. Ils sont vendus sur les marchés aux esclaves. Au XVIIe siècle, leur nombre aurait atteint 35 000 pour la seule ville d’Alger. Certains sont utilisés pour des travaux ou des emplois domestiques, mais ils sont de plus en plus considérés comme une source de rançon. Une bonne partie est réexpédiée vers l’Europe pour y être vendue à des prix plus intéressants qu’au Maghreb. Ce commerce est aux mains des Livournais ou des Juifs[5].
↑Michel Peronnet, Yves-Marie Bercé, Mireille Laget, Michel Henry, Alain Molinier, Le XVIIe siècle 1620 - 1740 - De la Contre-réforme aux Lumières, Hachette Éducation, (ISBN9782011814340, présentation en ligne)
↑Alexander Mikaberidze, Conflict and Conquest in the Islamic World : A Historical Encyclopedia, vol. 1, ABC-CLIO, (ISBN9781598843361, présentation en ligne)
↑Jaques George de Chaufepié, Pierre Bayle, Nouveau dictionnaire historique et critique, vol. 2, Z. Chatelain, (présentation en ligne)
↑Jules Caillet, De l'administration en France sous le ministère du cardinal de Richelieu, Didot, (présentation en ligne)
↑Jean-Paul le Flem, Gilbert Larguier, Jean-Pierre Dedieu, Les monarchies espagnole et française au temps de leur affrontement : Milieu XVIe siècle - 1714., Presses universitaires de Perpignan, (ISBN9782354122003, présentation en ligne)