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Courue dans les deux départements de l'Aude et de l'Ariège, cette étape se termine sur une ascension inédite sur le Tour de France : le plateau du Prat d'Albis[1], près de Foix, classé en 1re catégorie.
Déroulement de la course
Le début d'étape est très rapide avec un long faux-plat sur le plateau de Sault. L'échappée ne parvient à sortir qu'un peu avant la première difficulté du jour, le col de Montségur, après plus de 50 km. Alors que l'échappée prend forme avec 28 coureurs, dont Romain Bardet, Vincenzo Nibali, Ilnur Zakarin, et même Nairo Quintana (qui est le mieux classé au général), à l'arrière, un gruppetto se forme déjà avec notamment Tim Wellens, porteur du maillot à pois, qui ne marquera aucun point au classement de la montagne sur cette journée. Le bon placement de Quintana amène la Deceuninck-Quick Step à rouler même si l'avance approchera les 6 minutes en cours d'étape. Le Port de Lers fait une première sélection dans le peloton et parmi les échappées, mais c'est le redoutable Mur de Péguère — et ses 3,5 derniers km à 12 % de moyenne — qui va réellement faire exploser tous les groupes. À l'avant, Simon Geschke et Simon Yates s'extirpent du groupe de tête, suivis par un autre groupe composé de Bardet, Quintana, Sébastien Reichenbach et Alexey Lutsenko. Mais ce deuxième groupe, incapable de s'entendre dans la descente, laisse prendre de l'avance au duo de tête. Dans le peloton, devenu groupe maillot jaune, les favoris sont toujours présents mais Julian Alaphilippe perd tous ses coéquipiers, et aucune équipe ne passe le sommet avec plus de trois coureurs, qu'il s'agisse des Ineos (pour Geraint Thomas et Egan Bernal), des Groupama-FDJ (pour Thibaut Pinot) ou des Jumbo-Visma (pour Steven Kruijswijk). Mikel Landa a également profité de l'ascension pour s'échapper et réaliser une tactique d'équipe avec un autre coureur de la Movistar placé à l'avant.
Dans la descente vers Foix, l'heure est au regroupement et certaines équipes regagnent des membres lâchés dans Péguère. Dans l'ultime ascension vers le Prat d'Albis, Simon Yates parvient à lâcher Geschke et se retrouve seul en tête. Derrière, tout s'agite. Alaphilippe montre les premiers vrais signes de faiblesse, tandis que Pinot, emmené par ses coéquipiers Gaudu puis Reichenbach, finit par creuser un écart sur les autres favoris. Bernal est le seul à le suivre un temps avant de lâcher prise et de revenir aux côtés de Thomas, Kruijswijk, Buchmann et Alaphilippe. Ce dernier finit par craquer après une attaque de Thomas. Au sommet, Simon Yates a conservé une avance suffisante pour remporter sa deuxième victoire d'étape sur ce Tour. Pinot est bien remonté et arrive deuxième pour empocher 6 secondes de bonifications supplémentaires et Landa arrive troisième avec lui. Buchmann et Bernal arrivent ensemble et perdent une vingtaine de secondes sur Pinot. Thomas et Kruijswijk arrivent un peu plus loin et perdent près d'une minute sur le français de la Groupama-FDJ. Enfin, Alaphilippe a résisté et n'a perdu qu'une trentaine de secondes, ce qui lui permet de conserver son maillot jaune. À l'issue de cette étape, Pinot a totalement récupéré le temps qu'il avait perdu dans la bordure vers Albi, Alaphilippe montre ses limites en montagne, le duo d'Ineos vacille mais reste très bien placé, et les favoris plus discrets comme Kruijswijk et Buchmann restent toujours dans la course pour la victoire finale. Aucun maillot ne change d'épaules, aucun n'ayant pu marquer assez de points au classement du meilleur grimpeur pour détrôner Wellens.
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Le maillot jaune du jour
Chaque jour, un maillot jaune différent est remis au leader du classement général, avec des imprimés rendant hommage à des coureurs ou à des symboles qui ont marqué l'histoire l'épreuve, à l'occasion du centième anniversaire du maillot jaune[2].
Miguel Indurain est l’unique coureur à avoir gagné le Tour cinq fois consécutivement et il est le représentant du jour.
Références
↑« Le Tour de France très attendu au sommet du Prat d’Albis », La Dépêche du midi, (lire en ligne)