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L''''archéométrie''' est une discipline [[science|scientifique]] mettant en œuvre des méthodes [[physique]]s ou [[chimique]]s pour les études [[archéologie|archéologiques]]. Ces méthodes comprennent des études de '''[[sédimentologie]]''', '''[[botanique]]''', '''[[archéozoologie]]''', '''[[anthropologie]]''', '''analyses des matériaux''' dans un objectif d'interprétation et de '''[[datation]]''' des objets et [[Site archéologique|sites archéologiques]].
L''''archéométrie''' est une discipline [[science|scientifique]] mettant en œuvre des méthodes [[physique]]s ou [[chimique]]s pour les études [[archéologie|archéologiques]]. Ces méthodes comprennent des études de '''[[sédimentologie]]''', '''[[botanique]]''', '''[[archéozoologie]]''', '''[[anthropologie]]''', '''analyses des matériaux''' dans un objectif d'interprétation et de '''[[datation]]''' des objets et [[Site archéologique|sites archéologiques]].


== Histoire ==
En Europe, le centre européen de l'archéométrie est situé à Liège, en Belgique, et dépend directement de l'[[Université de Liège]] (ULiège).
En Europe, le centre européen de l'archéométrie est situé à Liège, en Belgique. Il dépend de l'[[Université de Liège]] (ULiège).


L'archéométrie de tradition française a été fondée par [[Maurice Picon]] (1931-2014), celui-ci ayant œuvré à convaincre la communauté scientifique que la discipline de l’archéométrie n’est pas une science annexe de l’archéologie. Il figure aussi parmi les membres fondateurs du Groupe des Méthodes Pluridisciplinaires Contribuant à l'Archéologie ([[Groupe des méthodes pluridisciplinaires contribuant à l'archéologie|GMPCA]]), l'association faisant le lien entre les acteurs pluridisciplinaires de l'archéométrie.
L'archéométrie de tradition française a été fondée par [[Maurice Picon]] (1931-2014), celui-ci ayant œuvré à convaincre la communauté scientifique que la discipline de l’archéométrie n’est pas une science annexe de l’archéologie. Il figure aussi parmi les membres fondateurs du Groupe des Méthodes Pluridisciplinaires Contribuant à l'Archéologie ([[Groupe des méthodes pluridisciplinaires contribuant à l'archéologie|GMPCA]]), l'association faisant le lien entre les acteurs pluridisciplinaires de l'archéométrie.

Cette discipline possède une [[revue scientifique]] spécialisée, dénommée ''Archeometry''


== Sédimentologie ==
== Sédimentologie ==
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== Anthropologie ==
== Anthropologie ==
[[Morphologie (biologie)|Morphologie]] • [[Paléodémographie]] • [[Paléobiochimie]] • Paléobiologie moléculaire
[[Morphologie (biologie)|Morphologie]] • [[Paléodémographie]] • [[Paléobiochimie]] • Paléobiologie moléculaire.

Les archéologues et parfois la [[médecine légale]] utilisent notamment le fait que la qualité des dents et des os, et leurs teneurs en certains [[Élément-trace métallique|éléments-trace métallique]] : [[métaux lourds]] (pb, Hg, Sr, Ba et Cd par exemple), [[métalloïde]]s (tels que As), et [[oligo-élément]]s (tels que Ca, Mn, Fe, Cu...) diffèrent très significativement selon le statut social, l'alimentation et le lieu de vie avant la mort (caractère rural ou citadin, littoral ou montagnard...) de la personne, ainsi que selon son régime alimentaire (produits de la mer, viande, légumes...). Ces différences viennent notamment de l'alimentation, qui influe la vie durant sur la biochimie des [[oligo-élément]]s (et la biochimie d'autres éléments, non-essentiels) dans les [[phanère]]s (c'est à dire [[dent]]s, [[cheveux]] et [[ongle]]s) et les [[os]] qui peuvent persister longtemps post-mortem.

Ainsi avant les [[années 1990]], les archéologues ont beaucoup utilisé le taux osseux de [[Sr]] et [[Ba]] car il était associé à une consommation de [[viande]] plus élevée, caractéristique dans certains contexte (hors chasseurs/cueilleurs) associée à un statut social élevé<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Kaare Lund |nom1=Rasmussen |prénom2=Thomas |nom2=Delbey |prénom3=Paolo |nom3=d’Imporzano |prénom4=Lilian |nom4=Skytte |titre=Comparison of trace element chemistry in human bones interred in two private chapels attached to Franciscan friaries in Italy and Denmark: an investigation of social stratification in two medieval and post-medieval societies |périodique=Heritage Science |volume=8 |numéro=1 |date=2020-12 |issn=2050-7445 |doi=10.1186/s40494-020-00407-x |lire en ligne=https://heritagesciencejournal.springeropen.com/articles/10.1186/s40494-020-00407-x |consulté le=2021-08-18 |pages=65}}</ref>. Ces deux métaux ont donc souvent été utilisés en [[archéométrie]] pour 'renseigner' sur le statut social et la diète alimentaire des personnes durant leur vie<ref>Turekian, K. K., & Kulp, J. L. (1956). Strontium content of human bones. Science (Washington), 184, 405-406. |lire en ligne=https://www.cabdirect.org/?target=%2fcabdirect%2fabstract%2f19571402018 |consulté le=2021-08-18}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Heinrich |nom1=Toots |prénom2=M. R. |nom2=Voorhies |titre=Strontium in Fossil Bones and the Reconstruction of Food Chains |périodique=Science |volume=149 |numéro=3686 |date=1965-08-20 |issn=0036-8075 |issn2=1095-9203 |pmid=17737382 |doi=10.1126/science.149.3686.854 |lire en ligne=https://science.sciencemag.org/content/149/3686/854 |consulté le=2021-08-18 |pages=854–855}}</ref>{{,}}<ref>Brown, A. B. (1974). Bone strontium as a dietary indicator in human skeletal populations. Rocky Mountain Geology, 13(2), 47-48.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Andrew |nom1=Sillen |prénom2=Maureen |nom2=Kavanagh |titre=Strontium and paleodietary research: A review |périodique=American Journal of Physical Anthropology |volume=25 |numéro=S3 |date=1982 |issn=1096-8644 |doi=10.1002/ajpa.1330250505 |lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/ajpa.1330250505 |consulté le=2021-08-18 |pages=67–90}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |prénom1=T. Douglas |nom1=Price |prénom2=Maureen |nom2=Kavanagh |titre=Bone composition and the reconstruction of dit : exemples from the midwestern United State |périodique=Midcontinental Journal of Archaeology |volume=7 |numéro=1 |date=1982 |issn=0146-1109 |lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/20707881 |consulté le=2021-08-18 |pages=61–79}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |prénom1=Joseph B. |nom1=Lambert |prénom2=Sharon Vlasak |nom2=Simpson |prénom3=Carole Bryda |nom3=Szpunar |prénom4=Jane E. |nom4=Buikstra |titre=Ancient human diet from inorganic analysis of bone |périodique=Accounts of Chemical Research |volume=17 |numéro=9 |date=1984-09-01 |issn=0001-4842 |issn2=1520-4898 |doi=10.1021/ar00105a001 |lire en ligne=https://pubs.acs.org/doi/pdf/10.1021/ar00105a001 |consulté le=2021-08-18 |pages=298–305}}</ref>. Ces éléments sont toutefois moins utilisés depuis les [[années 1990]] <ref>Hancock, R. G. V., Grynpas, M. D., & Pritzker, K. P. H. (1989). The abuse of bone analyses for archaeological dietary studies. Archaeometry, 31(2), 169-179.</ref>{{,}}<ref>Radosevich SC. The Six Deadly Sins of Trace Element Analysis: A Case of Wishful Thinking in Science. In: Sanford MK, editor. Investigations of Ancient Human Tissue—Chemical Analyses in Anthropology. 1993. Amsterdam: Gordon and Breach Science Publishers.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |titre=The ratio of barium to strontium as a paleodietary indicator of consumption of marine resources |périodique=Journal of Archaeological Science |volume=17 |numéro=5 |date=1990-09-01 |issn=0305-4403 |doi=10.1016/0305-4403(90)90035-4 |lire en ligne=https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/0305440390900354 |consulté le=2021-08-18 |pages=547–557}}</ref>, au profit de méthodes jugées plus fiables et précises, basées sur les rapports d'isotopes stables du carbone (C) et de l'azote (N) mais aussi des isotopes du strontium (Sr) dans les os<ref>{{Article |langue=en |titre=Immigration and the Ancient City of Teotihuacan in Mexico: a Study Using Strontium Isotope Ratios in Human Bone and Teeth |périodique=Journal of Archaeological Science |volume=27 |numéro=10 |date=2000-10-01 |issn=0305-4403 |doi=10.1006/jasc.1999.0504 |lire en ligne=https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0305440399905046 |consulté le=2021-08-18 |pages=903–913}}</ref> car à la différence du lien, linéaire entre le plomb sanguin chronique et le plomb osseux, il n'y a pas de relation linéaire entre le taux de Sr des aliments et le Sr dans l'os humains<ref>Burton, J. H., & Wright, L. E. (1995). Nonlinearity in the relationship between bone Sr/Ca and diet: paleodietary implications. American journal of physical anthropology, 96(3), 273-282.</ref>, la diagenèse pouvant notamment affecter les taux de [[Sr]] et de [[Ba]]<ref>{{Article |langue=en |titre=Re-examining the chemical evaluation of diagenesis in human bone apatite |périodique=Journal of Archaeological Science |volume=38 |numéro=9 |date=2011-09-01 |issn=0305-4403 |doi=10.1016/j.jas.2011.03.023 |lire en ligne=https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0305440311001087 |consulté le=2021-08-18 |pages=2222–2230}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |titre=Testing LA-ICP-MS analysis of archaeological bones with different diagenetic histories for paleodiet prospect |périodique=Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology |volume=534 |date=2019-11-15 |issn=0031-0182 |doi=10.1016/j.palaeo.2019.109287 |lire en ligne=https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0031018218305169 |consulté le=2021-08-18 |pages=109287}}</ref>. On a récemment (2019) montré que la distribution corporelle du Sr est aussi influencée par des éléments régulés par des processus métaboliques (Zn notamment) ; le Sr peut donc en Archéométrie être mal interprété<ref>{{Article |langue=en |titre=From the crust to the cortical: The geochemistry of trace elements in human bone |périodique=Geochimica et Cosmochimica Acta |volume=249 |date=2019-03-15 |issn=0016-7037 |doi=10.1016/j.gca.2019.01.019 |lire en ligne=https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0016703719300328 |consulté le=2021-08-18 |pages=76–94}}</ref>.

Autre exemple : les nombreux usages du plomb dans l'[[empire romain]] se sont traduit par des taux de plomb osseux élevés (indiquant parfois un saturnisme aigu ou chronique). Avec d'autres indices, ils peuvent montrer qu'un os appartenait à un esclaves travaillant dans les mines, un ouvrier manipulant du plomb ou une personne de statut social élevé utilisant des fards au plomb, sucrant certains vins ou aliments avec de l'oxyde de plomb, utilisaient du plomb dans ses médicaments ou mangeant dans de la vaisselle de plomb et butant de l'eau transportée par des tuyaux de plomb et/ou stockée dans des cuves de plomb<ref>{{Article |langue=en |prénom1=S. R. |nom1=Scott |prénom2=M. M. |nom2=Shafer |prénom3=K. E. |nom3=Smith |prénom4=J. T. |nom4=Overdier |titre=Elevated lead exposure in Roman occupants of Londinium: New evidence from the archaeological record |périodique=Archaeometry |volume=62 |numéro=1 |date=2020 |issn=1475-4754 |doi=10.1111/arcm.12513 |lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/arcm.12513 |consulté le=2021-08-18 |pages=109–129}}</ref>.


== Analyses des matériaux ==
== Analyses des matériaux ==
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Bio marqueur]]
* [[Bioindicateur]]


== Liens externes ==
=== Liens externes ===
* [https://www.arar.mom.fr/ Laboratoire Archéologie & Archéométrie] (ArAr, Lyon) [http://www.cnrs.fr CNRS]
* [https://www.arar.mom.fr/ Laboratoire Archéologie & Archéométrie] (ArAr, Lyon) [http://www.cnrs.fr CNRS]
* [https://journals.openedition.org/archeosciences/ ArchéoSciences] - Revue d'archéométrie - OpenEdition
* [https://journals.openedition.org/archeosciences/ ArchéoSciences] - Revue d'archéométrie - OpenEdition

Version du 18 août 2021 à 18:58

L'archéométrie est une discipline scientifique mettant en œuvre des méthodes physiques ou chimiques pour les études archéologiques. Ces méthodes comprennent des études de sédimentologie, botanique, archéozoologie, anthropologie, analyses des matériaux dans un objectif d'interprétation et de datation des objets et sites archéologiques.

Histoire

En Europe, le centre européen de l'archéométrie est situé à Liège, en Belgique. Il dépend de l'Université de Liège (ULiège).

L'archéométrie de tradition française a été fondée par Maurice Picon (1931-2014), celui-ci ayant œuvré à convaincre la communauté scientifique que la discipline de l’archéométrie n’est pas une science annexe de l’archéologie. Il figure aussi parmi les membres fondateurs du Groupe des Méthodes Pluridisciplinaires Contribuant à l'Archéologie (GMPCA), l'association faisant le lien entre les acteurs pluridisciplinaires de l'archéométrie.

Cette discipline possède une revue scientifique spécialisée, dénommée Archeometry

Sédimentologie

GéomorphologieGéochimieGranulométrieMorphoscopie • Exoscopie • MinéralogiePédologieMicromorphologie

Botanique

PalynologieCarpologieAnthracologie • Phytolitologie

Archéozoologie

BiométrieTaphonomieEntomologieMalacologieIchthyologie

Anthropologie

MorphologiePaléodémographiePaléobiochimie • Paléobiologie moléculaire.

Les archéologues et parfois la médecine légale utilisent notamment le fait que la qualité des dents et des os, et leurs teneurs en certains éléments-trace métallique : métaux lourds (pb, Hg, Sr, Ba et Cd par exemple), métalloïdes (tels que As), et oligo-éléments (tels que Ca, Mn, Fe, Cu...) diffèrent très significativement selon le statut social, l'alimentation et le lieu de vie avant la mort (caractère rural ou citadin, littoral ou montagnard...) de la personne, ainsi que selon son régime alimentaire (produits de la mer, viande, légumes...). Ces différences viennent notamment de l'alimentation, qui influe la vie durant sur la biochimie des oligo-éléments (et la biochimie d'autres éléments, non-essentiels) dans les phanères (c'est à dire dents, cheveux et ongles) et les os qui peuvent persister longtemps post-mortem.

Ainsi avant les années 1990, les archéologues ont beaucoup utilisé le taux osseux de Sr et Ba car il était associé à une consommation de viande plus élevée, caractéristique dans certains contexte (hors chasseurs/cueilleurs) associée à un statut social élevé[1]. Ces deux métaux ont donc souvent été utilisés en archéométrie pour 'renseigner' sur le statut social et la diète alimentaire des personnes durant leur vie[2],[3],[4],[5],[6],[7]. Ces éléments sont toutefois moins utilisés depuis les années 1990 [8],[9],[10], au profit de méthodes jugées plus fiables et précises, basées sur les rapports d'isotopes stables du carbone (C) et de l'azote (N) mais aussi des isotopes du strontium (Sr) dans les os[11] car à la différence du lien, linéaire entre le plomb sanguin chronique et le plomb osseux, il n'y a pas de relation linéaire entre le taux de Sr des aliments et le Sr dans l'os humains[12], la diagenèse pouvant notamment affecter les taux de Sr et de Ba[13],[14]. On a récemment (2019) montré que la distribution corporelle du Sr est aussi influencée par des éléments régulés par des processus métaboliques (Zn notamment) ; le Sr peut donc en Archéométrie être mal interprété[15].

Autre exemple : les nombreux usages du plomb dans l'empire romain se sont traduit par des taux de plomb osseux élevés (indiquant parfois un saturnisme aigu ou chronique). Avec d'autres indices, ils peuvent montrer qu'un os appartenait à un esclaves travaillant dans les mines, un ouvrier manipulant du plomb ou une personne de statut social élevé utilisant des fards au plomb, sucrant certains vins ou aliments avec de l'oxyde de plomb, utilisaient du plomb dans ses médicaments ou mangeant dans de la vaisselle de plomb et butant de l'eau transportée par des tuyaux de plomb et/ou stockée dans des cuves de plomb[16].

Analyses des matériaux

TracéologiePétrographieCéramologieMétallurgieMétallographieMicroanalyse des composants • Microscopie électroniqueCyclotron

Datations

ArchéomagnétismeDendrochronologieRadiocarboneThermoluminescence

Conservation et restauration

Matériaux architecturaux • Matériaux organiques • Matériaux inorganiques

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Références bibliographiques

  • Bourquin-Mignot C., Brochier J.-E., Chabal L. (dir.), 1999 - La botanique, Paris, Errance, 207 p.
  • Bravard J. P., Cammas C., Nehlig P., Poupet P., Salvador P.-G., Wattez J. 1999 - La géologie. Les sciences de la terre, Paris, Errance, 168 p.
  • Evin J., Ferdière A. (dir.) 1998 - Les méthodes de datation en laboratoire, Paris, Errance, 198 p.
  • Horard-Herbin M.-P., Vigne J.-D. (dir.)2005 - Animaux, environnements et sociétés, Paris, Errance, 191 p.
  1. (en) Kaare Lund Rasmussen, Thomas Delbey, Paolo d’Imporzano et Lilian Skytte, « Comparison of trace element chemistry in human bones interred in two private chapels attached to Franciscan friaries in Italy and Denmark: an investigation of social stratification in two medieval and post-medieval societies », Heritage Science, vol. 8, no 1,‎ , p. 65 (ISSN 2050-7445, DOI 10.1186/s40494-020-00407-x, lire en ligne, consulté le )
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  3. (en) Heinrich Toots et M. R. Voorhies, « Strontium in Fossil Bones and the Reconstruction of Food Chains », Science, vol. 149, no 3686,‎ , p. 854–855 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 17737382, DOI 10.1126/science.149.3686.854, lire en ligne, consulté le )
  4. Brown, A. B. (1974). Bone strontium as a dietary indicator in human skeletal populations. Rocky Mountain Geology, 13(2), 47-48.
  5. (en) Andrew Sillen et Maureen Kavanagh, « Strontium and paleodietary research: A review », American Journal of Physical Anthropology, vol. 25, no S3,‎ , p. 67–90 (ISSN 1096-8644, DOI 10.1002/ajpa.1330250505, lire en ligne, consulté le )
  6. T. Douglas Price et Maureen Kavanagh, « Bone composition and the reconstruction of dit : exemples from the midwestern United State », Midcontinental Journal of Archaeology, vol. 7, no 1,‎ , p. 61–79 (ISSN 0146-1109, lire en ligne, consulté le )
  7. Joseph B. Lambert, Sharon Vlasak Simpson, Carole Bryda Szpunar et Jane E. Buikstra, « Ancient human diet from inorganic analysis of bone », Accounts of Chemical Research, vol. 17, no 9,‎ , p. 298–305 (ISSN 0001-4842 et 1520-4898, DOI 10.1021/ar00105a001, lire en ligne, consulté le )
  8. Hancock, R. G. V., Grynpas, M. D., & Pritzker, K. P. H. (1989). The abuse of bone analyses for archaeological dietary studies. Archaeometry, 31(2), 169-179.
  9. Radosevich SC. The Six Deadly Sins of Trace Element Analysis: A Case of Wishful Thinking in Science. In: Sanford MK, editor. Investigations of Ancient Human Tissue—Chemical Analyses in Anthropology. 1993. Amsterdam: Gordon and Breach Science Publishers.
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  12. Burton, J. H., & Wright, L. E. (1995). Nonlinearity in the relationship between bone Sr/Ca and diet: paleodietary implications. American journal of physical anthropology, 96(3), 273-282.
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  16. (en) S. R. Scott, M. M. Shafer, K. E. Smith et J. T. Overdier, « Elevated lead exposure in Roman occupants of Londinium: New evidence from the archaeological record », Archaeometry, vol. 62, no 1,‎ , p. 109–129 (ISSN 1475-4754, DOI 10.1111/arcm.12513, lire en ligne, consulté le )