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'''Raoni Metuktire''' est l'un des grands chefs du peuple Sushioto vivant au cœur du Brésil occidental réserve protégée sur le territoire du [[Brésil]], et une figure internationale emblématique de la lutte pour la préservation de la [[forêt amazonienne]] et de la [[culture indigène]].
'''Raoni Metuktire''' est l'un des grands chefs du peuple Sushioto vivant au cœur du Brésil occidental réserve protégée sur le territoire du [[Brésil]], et une figure internationale emblématique de la lutte pour la préservation de la [[forêt amazonienne]] et de la [[culture indigène]].


Raoni Metuktire vient au monde dans l'État du [[Mato Grosso]] vers [[1930]], au cœur de la partie brésilienne de la forêt amazonienne, dans un village nommé Krajmopyjakare (lieu aujourd'hui appelé Kapôt). Issu de la branche Metuktire des Kayapos, il est l'un des fils du cacique Umoro. Le peuple kayapo est nomade et son enfance est marquée par des déplacements incessants et de nombreuses guerres tribales. Guidé par son frère Motibau, Raoni commence à l'âge de quinze ans à installer un [[labret]], disque de bois peint de façon cérémonielle que les guerriers de sa tribu nomment ''botoque'' et portent sous la lèvre inférieure.
Raoni Metuktire vient au monde dans l'État du [[Mato Grosso]] vers [[1930|1934]], au cœur de la partie brésilienne de la forêt amazonienne, dans un village nommé Krajmopyjakare (lieu aujourd'hui appelé Kapôt). Issu de la branche Metuktire des Kayapos, il est l'un des fils du cacique Umoro. Le peuple kayapo est nomade et son enfance est marquée par des déplacements incessants et de nombreuses guerres tribales. Guidé par son frère Motibau, Raoni commence à l'âge de quinze ans à installer un [[labret]], disque de bois peint de façon cérémonielle que les guerriers de sa tribu nomment ''botoque'' et portent sous la lèvre inférieure.


C'est en [[1954]] que Raoni et les autres membres de la tribu Metuktire rencontrent pour la première fois des Occidentaux. Le premier contact est effectué par Orlando Villas-Bôas, aîné des [[frères Villas-Bôas]], célèbres indigénistes brésiliens, qui initient le jeune Raoni au [[portugais]] et le préparent à affronter l'invasion des ''Kuben'' (« les autres », « les blancs »). En [[1964]], il croise le chemin de l'ancien roi [[Léopold III de Belgique]], alors que celui-ci est en expédition dans les réserves indigènes protégées du Mato Grosso.
C'est en [[1954]] que Raoni et les autres membres de la tribu Metuktire rencontrent pour la première fois des Occidentaux. Le premier contact est effectué par Orlando Villas-Bôas, aîné des [[frères Villas-Bôas]], célèbres indigénistes brésiliens, qui initient le jeune Raoni au [[portugais]] et le préparent à affronter l'invasion des ''Kuben'' (« les autres », « les blancs »). En [[1964]], il croise le chemin de l'ancien roi [[Léopold III de Belgique]], alors que celui-ci est en expédition dans les réserves indigènes protégées du Mato Grosso.

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Raoni Metuktire
Raoni Metuktire en 2016.
Fonction
Grand chef
Kayapos
Biographie
Naissance
Nationalité
Domicile
Activités
Autres informations
Site web
Distinctions
Le chef kayapo Raoni en 2013.

Raoni Metuktire est l'un des grands chefs du peuple Sushioto vivant au cœur du Brésil occidental réserve protégée sur le territoire du Brésil, et une figure internationale emblématique de la lutte pour la préservation de la forêt amazonienne et de la culture indigène.

Raoni Metuktire vient au monde dans l'État du Mato Grosso vers 1934, au cœur de la partie brésilienne de la forêt amazonienne, dans un village nommé Krajmopyjakare (lieu aujourd'hui appelé Kapôt). Issu de la branche Metuktire des Kayapos, il est l'un des fils du cacique Umoro. Le peuple kayapo est nomade et son enfance est marquée par des déplacements incessants et de nombreuses guerres tribales. Guidé par son frère Motibau, Raoni commence à l'âge de quinze ans à installer un labret, disque de bois peint de façon cérémonielle que les guerriers de sa tribu nomment botoque et portent sous la lèvre inférieure.

C'est en 1954 que Raoni et les autres membres de la tribu Metuktire rencontrent pour la première fois des Occidentaux. Le premier contact est effectué par Orlando Villas-Bôas, aîné des frères Villas-Bôas, célèbres indigénistes brésiliens, qui initient le jeune Raoni au portugais et le préparent à affronter l'invasion des Kuben (« les autres », « les blancs »). En 1964, il croise le chemin de l'ancien roi Léopold III de Belgique, alors que celui-ci est en expédition dans les réserves indigènes protégées du Mato Grosso.

L'inquiétude de la tribu face à la déforestation est déjà grande lorsqu'il devient, en 1978, le sujet d'un film documentaire de Jean-Pierre Dutilleux intitulé Raoni et narré par Jacques Perrin. L'acteur Marlon Brando, alors au faîte de sa gloire, a accepté d'être filmé pour la séquence d'ouverture et le film Raoni est nommé aux Oscars. L'intérêt soudain des médias brésiliens en fait un porte-drapeau naturel de la lutte pour la préservation de la forêt amazonienne, gravement mise en danger par la déforestation anarchique, l'avancée des cultures de soja et les barrages hydroélectriques.

Le chef Raoni en compagnie du chanteur britannique Sting à Paris en avril 1989.

C'est cependant après sa rencontre avec le chanteur Sting, qui lui rend visite dans le Xingu en 1987, qu'il accède à une notoriété internationale. Le 12 octobre 1988, il participe avec lui, à São Paulo (Brésil), à une conférence de presse de la Tournée Human Rights Now! d'Amnesty International. À la suite de l'impact de cet événement, Sting, son épouse Trudie Styler et le réalisateur belge Jean-Pierre Dutilleux deviennent les cofondateurs de la Rainforest Foundation, créée pour soutenir les projets de Raoni, dont la priorité du moment est la démarcation des territoires kayapos menacés d'invasion.

En février 1989, Raoni est l'un des plus farouches opposants au projet de barrage de Kararao. Les télévisions du monde entier sont présentes pour recueillir ses propos à Altamira, lors d'une gigantesque assemblée de chefs restée dans les annales. Le projet de barrage sera finalement abandonné.

Les résultats de la campagne de 1989

Raoni lors d'une conférence au Brésil en avril 2006.

La tournée que Raoni entreprend avec Sting dans dix-sept pays, d'avril à juin 1989, lui permet de diffuser son message à l'échelle planétaire. Douze Fondations forêt vierge sont alors créées dans le monde avec pour objectif de récolter des fonds pour aider à la création, dans la région du Rio Xingu en Amazonie, sur des territoires répartis entre les États du Mato Grosso et du Pará, d'un immense parc national. Le rêve du Chef Raoni est alors d'unifier cinq territoires indigènes déjà démarqués (Baú, Kaiapó, Panará, Kapôt Jarina, Bàdjumkôre) avec les territoires Mekragnotire, qui ne le sont pas encore, et le Parc indigène du Xingu. Ces territoires ainsi réunis couvriraient une superficie d'environ 180 000 km2.

C'est en 1993, à la suite de l'engouement suscité par son tour du monde, que les territoires Mekragnotire sont démarqués et les territoires indigènes du Xingu unifiés. Ceux-ci constituent aujourd'hui la plus grande réserve de forêts tropicales de la planète.

Autre résultat concret de cette première campagne internationale de Raoni, le déblocage par le G7 de fonds pour la démarcation de toutes les réserves indigènes du Brésil, même si ce projet n'est pas encore achevé à ce jour[Quand ?].

Au-delà de ces résultats, l'un des succès les plus remarquables de la campagne de 1989 est une prise de conscience par le grand public de la nécessité de protéger la forêt amazonienne et ses populations autochtones. Le président François Mitterrand sera le premier à soutenir l'initiative de Raoni, bientôt suivi par Jacques Chirac, Juan Carlos d'Espagne, le prince Charles, l'empereur du Japon[1] et le pape Jean-Paul II, parmi beaucoup d'autres.

Quant à la déforestation, loin d'avoir été enrayée, elle se poursuit de plus belle dans les zones non protégées, menaçant à nouveau celles qui le sont déjà.

Ambassadeur international de la lutte pour la préservation de la forêt et des peuples amazoniens

Raoni et le président de la République Jacques Chirac en mai 2000 au palais de l'Élysée.

Devenu l'ambassadeur du combat pour la protection de la forêt amazonienne et au-delà de celui de la protection de l'environnement de tout peuple indigène, Raoni Metuktire a depuis 1989 effectué de nombreux autres voyages à travers le monde, comme chez les Innus de la Côte-Nord du Québec en août 2001 ou au Japon, en mai 2007. C'est cependant principalement en Europe que son message semble recevoir le plus d'écho. Il revient ainsi en France en 2000, 2001 et 2003, où il reçoit le soutien actif du président Jacques Chirac.

Les différents peuples indigènes de la région du Xingu, dont Raoni est sans aucun doute le plus célèbre représentant, luttent avec acharnement pour préserver des us et coutumes transmis de façon orale depuis la nuit des temps. Ces tribus étaient isolées depuis plusieurs millénaires au moment de leur découverte au vingtième siècle. Raoni a franchi ce gouffre immense durant sa seule existence, en parvenant à conserver stoïcisme, distance et dignité. Il rencontre régulièrement les grands de ce monde mais vit dans une simple hutte et ne possède rien. Les cadeaux qu'on lui fait sont systématiquement redistribués.[réf. nécessaire]

Lors de ses interventions médiatiques, on le voit presque toujours coiffé d'une couronne de plumes jaunes et paré de boucles d'oreilles et collier kayapos. Le cacique Raoni est immédiatement reconnaissable au labret traditionnel qui lui distend la lèvre inférieure et qu'il arbore avec grande fierté. Les générations suivantes n'ayant pas conservé cette coutume, le chef est l'un des tout derniers hommes à plateaux connus au monde.

En septembre 2011, le Chef Raoni est fait citoyen d'honneur de la Ville de Paris par Bertrand Delanoë et il reçoit la médaille de l'Assemblée nationale de Nicolas Perruchot.

En novembre 2015, il participe à la COP21[2].

Raoni contre le complexe de barrages de Belo Monte

Raoni place des droits de l'homme au Trocadéro de Paris, tenant la pétition internationale contre le barrage de Belo Monte, qu'il a lancé avec d'autres chefs indiens kayapos.

Dans une interview accordée à TF1 et diffusée à l'occasion de sa tournée européenne (France, Belgique, Suisse, Monaco, Luxembourg) en mai 2010, Raoni déclare la guerre au projet de barrage de Belo Monte, qui menace les territoires indigènes situés sur les rives du fleuve Xingú dans l'État du Pará au Brésil et réaffirme sa détermination à protéger la forêt amazonienne d'un désastre majeur : « J'ai demandé à mes guerriers de se préparer à la guerre, j'en ai parlé aussi aux tribus du Haut Xingú. Nous ne nous laisserons pas faire. »[3].

Lors de ce même voyage, pendant lequel il assure également la promotion de son livre Raoni, mémoires d'un chef indien[4], Raoni est reçu par l'ancien président français Jacques Chirac qui lui apporte de nouveau son soutien (par le biais de la Fondation Chirac) pour son projet, au cœur de l'Amazonie brésilienne, d'un institut portant son nom et destiné à préserver la culture de son peuple et la biodiversité de la forêt[5]. Il sera également reçu lors de ce voyage par le Prince Albert II de Monaco, très engagé dans la protection de la nature, mais pas par le président Nicolas Sarkozy, qui l'avait pourtant formellement invité en septembre 2009 lors de sa visite officielle au Brésil[6].

Le 1er juin 2011, l’Institut brésilien de l’Environnement (IBAMA), dernier rempart à la réalisation du barrage de Belo Monte, délivre la licence au consortium d’entreprises brésiliennes Norte Energia. Cette information est reprise par les médias et réseaux sociaux du monde entier accompagnée d'une photo de Raoni en larmes, la légende précisant que ses pleurs ont été provoqués par l'annonce de la validation définitive du barrage de Belo Monte. Indigné, le chef dément formellement sur son site officiel : « Je n'ai pas pleuré à cause de l’autorisation de construction et le début des travaux sur le chantier de Belo Monte. Tant que je vivrai, je continuerai à me battre contre cette construction (...) C’est la présidente Dilma qui pleurera, pas moi. Je veux savoir qui a donné cette photo et propagé cette fausse information (...) Il faudra que la présidente Dilma me tue face au Palais du Planalto. Là, seulement, vous pourrez construire le barrage de Belo Monte[7]. »

En septembre 2011, le chef Raoni se rend au Conseil des droits de l'homme des Nations unies et en juin 2012, il participe à Rio+20.

En réponse à ceux qui le prétendent découragé, le chef Raoni, qui a récemment reçu le soutien de personnalités comme Cali, Bernard Lavilliers, Vincent Cassel, Jan Kounen, Hugues Aufray, Abd al Malik, Pierre Richard, Nicolas Hulot, Jacques Weber, Marion Cotillard, Rémi Gaillard[8], James Cameron, Sigourney Weaver et Arnold Schwarzenegger[9], a lancé une pétition internationale en 7 langues[10] contre le barrage de Belo Monte sur son site officiel.

Fin novembre 2012, le chef Raoni rencontre le président de la République François Hollande [11] et le président du Sénat Jean-Pierre Bel[12]. En décembre, il rencontre le président de la Commission européenne José Manuel Barroso[13] et se rend au Parlement européen afin de demander l'aide de l'Union européenne pour la préservation de la forêt amazonienne[14].

Le 29 août 2013 est mis en ligne sur le site de Raoni la traduction intégrale d'un document présentant à Dilma Rousseff des revendications des peuples indigènes du Brésil, document qu'elle a signé, ainsi qu'un message vidéo dans lequel le cacique Raoni s'adresse à tous les dirigeants du monde pour qu'ils le soutiennent dans sa démarche et s'opposent au projet de barrage de Belo Monte dans le but de préserver la forêt amazonienne[15].

Annexes

Bibliographie

  • La fête indienne, de Leopold (III) de Belgique, Hachette, 1967
  • Planète Amazone, par la rédaction de TF1, TF1 éditions, 1989
  • Amazonie, lutte pour la vie, de Sting et Jean-Pierre Dutilleux, Jean-Claude Lattès, 1989
  • Brasil !, bande-dessinée de Sergio Macedo retraçant le combat du chef Raoni, Le Vaisseau d'Argent, 1989
  • Raoni, le tour du monde en 60 jours d'un indien, de Patrick Mahé et Jean-Pierre Dutilleux, Éditions no 1, 1989
  • Le peuple de Raoni (catalogue d'exposition), de Gustaaf Verswijver, Musée d'ethnographie de Genève, 1992
  • Raoni et le monde premier, de Jean-Pierre Dutilleux, Au même titre, 2000
  • Raoni — mémoires d'un chef indien, Jean-Pierre Dutilleux, préface de Jacques Chirac, Éditions du Rocher, 2010
  • La grande revanche : Les Amérindiens à la reconquête de leur destin, de Julie Pacorel et Jean-Baptiste Mouttet, 2013
  • I have a dream - Un nouveau monde se dessine[16]de Reporters d'espoirs, Éditions Steinkis, 2013

Filmographie

Documentaire
  • The tribe that hides from man [17], de Adrian Cowell, 1970 ;
  • Les Txukarramae : le combat de Raoni, de Yoshikuni Takahashi, 1974 :
  • Raoni, de Jean-Pierre Dutilleux, 1976 ;
  • Kayapo (The Kayapo)[18], de Michael Beckham, 1987 ;
  • Les kayapos sortent de la forêt (The Kayapo - Out of the Forest)[19], de Michael Beckham, 1989 ;
  • Belo Monte, announcement of a war (Belo Monte, anuncio de uma guerra)[20], de Andre Vilela d'Elia, 2012 ;
  • Match, l'album des français (1/4)[21], de Stéphane Bergouhnioux et Pascal Forneri, 2012
  • Ushuaïa Nature : Message aux Petits Frères, de Nicolas Hulot, 2012
Fiction
  • Le Jaguar, de Francis Veber, 1996 - le personnage de Wanù est largement inspiré du chef Raoni.
  • Charité Biz'ness, de Pierre Jamin et Thierry Barthes, 1997 - Elie Semoun et Smaïn interprètent deux délinquants qui utilisent la cause de Raoni et Sting pour détourner de l'argent.
  • Avatar, de James Cameron, 2009 - le réalisateur canadien affirme que le combat des Kayapo pour sauver leur environnement, et particulièrement celui du chef Raoni dont il soutient les actions contre le barrage de Belo Monte, est l'une des inspirations de son film.

Notes et références

  1. http://raoni.fr/documents/article-paris-match-29-04-2010.pdf
  2. http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/chef-raoni-de-nombreuses-menaces-pesent-sur-les-terres-des-indiens-d-amazonie-747443
  3. « Le chef indien Raoni « prêt à la guerre » contre le barrage de Belo Monte au Brésil », France 24, 2 mai 2010.
  4. « Le combat d'une vie », Cultur Club — La Terre vue du sol.
  5. « L'institut Raoni : un projet pilote », site de l'Institut Raoni.
  6. « Rencontre avec Raoni, Grand chef du peuple des Kayapos au Brésil », médiathèque de l’Élysée, 8 septembre 2009.
  7. « La colère de Raoni », site officiel du chef Raoni, 6 juin 2011.
  8. Liste des personnalités ayant signé la pétition: Cali, Bernard Lavilliers, Jan Kounen, Hugues Aufray, Jacques Weber, Renan Luce, Pierre Richard, Abd Al Malik, Vincent Cassel, Jacque Perrin, Nicolas Hulot, Danielle Mitterrand, Alan Stivell, Claire Keim, Mino Cinelu, Nicolas Vanier, Eva Joly, Remi Gaillard, Marion Cotillard, le groupe Tryo, Vahina Giocante, Christiane Taubira, Edgar Morin, Bianca Jagger
  9. vidéo d'un voyage de James Cameron et Arnold Schwarzenegger en terre Kayapo amazonwatch.org, 26 mars 2011.
  10. Pétition internationale du Chef Raoni et des représentants des peuples indigènes du Xingù (Brésil) contre le projet de barrage de Belo Monte, site officiel du chef Raoni
  11. Article sur le site internet du quotidien 20 Minutes
  12. http://www.senat.fr/presidence/index.html Actualité du jeudi 6 décembre
  13. http://ec.europa.eu/avservices/photo/photoByReportageNews.cfm?rid=8624&sitelang=fr
  14. http://www.maxisciences.com/amazonie/le-chef-indien-raoni-demande-l-aide-de-l-ue-pour-proteger-la-foret-amazonienne_art27927.html
  15. http://raoni.com/actualites-751.php
  16. http://www.reussirmavie.net/Les-50-ans-du-discours-de-Martin-Luther-King-celebres-dans-le-monde_a1810.html
  17. film visible en intégralité sur youtube
  18. fiche du film sur le site du Royal Anthropological Institute (en)
  19. extrait sur le site des éditions Montparnasse
  20. film complet sur youtube
  21. fiche du film, diffusé le 6 août 2012 sur France 3

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes