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L'Idéal Cinéma-Jacques Tati

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L'Idéal Cinéma – JacquesTati
Description de cette image, également commentée ci-après
Façade de l'Hôtel du syndicat verrier et de l'Idéal Cinéma
Lieu Aniche, France
Coordonnées 50° 19′ 50″ nord, 3° 15′ 07″ est
Inauguration
Nb. de salles une salle de projection et une salle multimédia Louis Pol
Capacité 187
Anciens noms L'Idéal Cinéma
Statut juridique Salle communale
Gestionnaire Gestion publique
Site web Facebook [7]

Carte

Résidence

9 Rue Wambrouck à Aniche

La salle L'Idéal Cinéma – Jacques Tati est inaugurée à Aniche le sa première séance publique, le 23 novembre 1905[1], ce qui fait de cette salle fixe de cinéma la plus ancienne du monde toujours en activité et sous gestion publique.

Le complexe Claude Berri est composé de L’Idéal Cinéma - Jacques Tati ainsi que de la salle Louis Pol ; sous gestion publique de la ville d'Aniche.

Depuis 1902 il est situé Rue de de la Pyramide renommée Rue Wambrouck et il a été rénové à plusieurs reprises.

Historique

Plan de salle et scène de l'Idéal Cinéma

Le premier film tourné par Louis Lumière est Sortie d'usine plus connu aujourd'hui sous le nom de La Sortie des Usines Lumière. Il a été tourné à Lyon, rue Saint-Victor (aujourd'hui rue du Premier-Film, où se trouve l'Institut Lumière) le 19 mars 1895[2].

À La Ciotat, L'Eden Théâtre était une salle de spectacles, inaugurée le 16 juin 1889, qui accueillait des spectacles de variété (théâtre, concerts), mais aussi des galas sportifs (boxe, lutte gréco-romaine, etc.). En 1895, s'y déroula la première projection cinématographique privée organisée par les frères Lumière puis les suivantes eurent lieu en 1905 et 1907. La première projection publique des Lumière a lieu le 28 décembre 1895 au Salon indien du Grand Café, boulevard des Capucines à Paris. La séance est présentée par Antoine Lumière devant trente-trois spectateurs. Charles Moisson, le constructeur de l’appareil sera le chef mécanicien et supervisera la projection. Le prix de la séance sera fixé à 1 Franc.

Le programme complet de la première séance publique payante, à Paris, comprenait 10 films tous produits en 1895[3] :

  1. La Sortie de l'usine Lumière à Lyon'
Façade 2011 de L'Idéal Cinéma (Atelier d'architecture Dupire Lannoy)
L'Idéal Cinéma-Jacques Tati Façade 2012
La salle en 2012
Livre Journal du Syndicat des verriers d'Aniche et environs paraphé du Maire M.Bertinchamps le 1-10-1902

Aniche fait son cinéma (Historique)

Aniche en ce début de XXéme siècle est alors ville industrielle du charbon et du verre avec prés de 8000 habitants.

Dans Aniche se singularise par une forte représentation syndicale dont témoigne le puissant syndicat des verriers fort (prés de 1800 membres). Cette chambre syndicale décide en 1900, sous la présidence d'Albert Gallet et avec Paul Quévy, d'acquérir un terrain et de construire un bâtiment destiné à accueillir leur nouveau siège avec une grande salle polyvalente pour les réunions syndicales et autres manifestations plus festives, Le Syndicats des verriers quitte donc l'Hôtel Moreau situé au no 15 Rue Patoux.

L'inauguration de l' Hôtel des syndicats des verriers a lieu le 26 janvier 1902 sous le mandat de Charles Adolphe SCELLES ; maire de la ville. Par sa prospérité, Aniche, ; intéresse les cinématographes et c'est donc en début d'année 1905 que les premières séances de projection en cinéma muet se déroulent chez Joseph Leloup ; un aubergiste au 12 Rue Thiers à Aniche.

Puis avec la ducasse de septembre 1905 un chapiteau accueille les projections de la Select-Sorisus et le 23 novembre 1905 la première séance de cinéma avec 600 places assises dans la Salle de l'Hôtel des Syndicats verriers qui deviendra L' Idéal Cinéma.

Les films sont à cette époque de courte durée. Le Le Voyage dans la Lune de Georges Méliès de 1902 ne dure que 14 minutes .

L’hôtel du Syndicat accueille régulièrement Pathé ou Gaumont mais pour des raisons financières le comité s'engage avec la compagnie Splendid Cinéma. Les séances se déroulent en trois parties de chacune de trois films . À l'époque la gérance est confiée à M. Eloi Joseph Lanoy; cafetier et maire élu de la ville en 1910.

En 1911 Aniche compte quatre salles de cinéma; le Splendid Cinéma à L'Hôtel du syndicat depuis décembre 1909; Le Royal cinéma (Rue Patoux février 1910); l'Eldorado Rue Thiers (1910) et le Casino des familles (rue Lemaire 1911) avec comme gérant M. E. Lannoy.

À l’Hôtel du Syndicat ; la compagnie du Splendid Cinéma se retire en 1911, le gérant appelle donc les sociétés Excelsior-Rehaux et The Rex Cinéma pour assure les projections. Le 21 décembre 1912 un décret oblige les exploitants à isoler leur salle de projection et de fixer au sol les chaises et banc. M. Louis Pol reprend la gérance et le cinéma se renomme L’ Idéal cinéma. Durant la première guerre mondiale, sous couvert de la Croix Rouge le comité Hispano-américain ravitaille les civils et l’Hôtel du syndicat avec son cinéma deviennent un centre de ravitaillement jusqu’au 31 mars 1919.

Dès 1922 un appareil de projection est acheté pour 22 915 Francs et la salle est nommée L'Idéal cinéma.

La crise verrière de 1927 et les fours morts réduisent la puissance du syndicat ( 400 en 1925) et affecte la fréquentation de son cinéma. Mais en 1936, de nombreux sociétaires sont à nouveau adhérents et le syndicat est renforcé. Le cinéma est donc réorganisé pour en faire une coquette salle de province face au cinéma des Maîtres verriers et bourgeois le Royal Cinéma, sa capacité passe à 850 places comprenant balcon et pigeonnier. Le 10 mai 1940 l’exode de la population entraine la fermeture des cinémas pendant plusieurs mois. Une censure sévère est appliquée ; les salles restent éclairées pour repérer les perturbateurs ; chahuteurs et manifestants lors des projections de propagande de la Deutscthe Waghenshau.

L’arrivée de la télévision annonce le déclin des salles de cinéma ; situation qui pèse sur L’Idéal Cinéma et son gérant M. Louis Pol qui se retire en 1955 à l’âge de 67 ans .il décède le 24 juin 1958.Le bureau du Syndicat des verriers désigne alors M. Charles Moreau pour le remplacer. En 1960 il fera rénover la partie inférieure de la façade.

Le Royal Cinéma ferme ses portes le 30 juin 1967 avec le départ en retraite de son gérant M. Paul Thibault (décédé le 26/10/2000). L’Idéal Cinéma tente de maintenir son activité ; seul cinéma de la ville ; mais la conformité de la salle n’est plus assurée et un décret municipal entraine sa fermeture le 4 février 1977[4].

Une importante restructuration a donc lieu sous l’impulsion de messieurs Michel Meurdesoif, maire, Alain Moret, qui a succédé en 1976 à Charles Moreau et Georges Hugot (1922-2000), artiste et sculpteur, professeur à l'école des Beaux-Arts de Douai, auteur de nombreuses sculptures installées à Aniche, dont le Monument du Verre et du Charbon. Adjoint au maire d'Aniche de 1983 à 1995, il a lancé et développé la politique culturelle dans la commune. On lui doit la reconstruction du cinéma "Idéal", dénommé L'Idéal Cinéma-Jacques Tati en 1995. . La salle qui pouvait alors contenir 850 personnes est alors divisée en deux.

L’Idéal Cinéma – Jacques Tati est donc inauguré, au même emplacement que L'Hôtel du Syndicat le 03/06/1995. Le 31 octobre 2012 une nouvelle inauguration a lieu pour le passage au numérique 3D; changement des sièges et des décors pour accueillir 187 places assises plus les emplacements pour l'accueil personnes à mobilité réduites.

Roger Schneider et Lénine

Roger Schneider né à Hautmont le 8 novembre 1866; décède à Aniche le 28 août 1932. Verrier; syndicaliste et membre du conseil municipal, il est l' initiateur de l'ouverture de l'Idéal cinéma. Ses rencontres avec Lénine en Suisse étaient régulières.Le cinéma devient un outil de propagande.

Lénine se rendait en Suisse début 1895 pour y rencontrer les fondateurs de la première cellule marxiste russe, Gueorgui Plekhanov et Pavel Axelrod[5] pui de 1909 à 1917 à Montreux. Le pouvoir soviétique, à la suite de Lénine (« Le cinéma est pour nous, de tous les arts, le plus important »[6]) développe un cinéma d’État, à la fois bien financé et en butte à la censure[7]. Paradoxalement, ce cinéma d’État donnera naissance aux innovations de l’avant-garde soviétique, et des cinéastes Sergueï Eisenstein, Vsevolod Poudovkine et Alexandre Dovjenko. Les relations entre ces grands créateurs et le pouvoir soviétique garderont cependant toujours un caractère d’ambiguïté[8].

Aniche et ses cinémas

Au début du XXéme pour donner un contre-poids à l'action du syndicat des verriers; des maîtres-verriers et bourgeois lancent leur propre cinéma dans l'ancien siège du Syndicat des verriers l'Hôte Moreau au no 15 de la Rue Patoux. Le 5 février 1910 s'ouvre le Royal Cinéma proposant 4 séances et projetant ainsi 16 films. En janvier 1911 s'ouvre également le Casino des Familles Rue Lemaire à Aniche.

Trois salles de cinéma fixes à Aniche ; les entreprises de cinéma itinérantes ne viennent plus dans la ville.L'effet de curiosité passé créé par le cinématographe s'estompe et les salles n'ouvrent plus qu'en hiver.

Certains dans les années 1950 comme M. Oscar Célisse; projectionniste; organisait des séances poulailler, parmi les poules de nuit un drap tiré sur le grillage du poulailler; deux bancs la projection démarrée[9].

Aniche; cité du verre; dans l'histoire de la photographie et du cinéma

préparation de plaques photographiques en verre chez Verrerie d'en Haut(Saint-Gobain depuis 1960) à Aniche
Cinématographe des frères Lumière en 1895

L' industrie verrière d' Aniche était l'une des plus importantes d'Europe et les fréres Lumiére était des actionnaires des Verreries Belotte. La Société anonyme des plaques et papiers photographiques Antoine Lumière et ses fils (Lyon) a pour fournisseurs les Verreries de la Gare, plus connues sous le nom de "Verreries Belotte". Le verre leur a été utile pour les plaques de verre; miroir et lentilles des appareils photographiques et cinématographiques.

Dans les débuts de la photographie, la plaque de verre fut d'abord humide : le photographe devait la préparer sur place, c'est-à-dire étaler convenablement l'émulsion photographique sur le verre au moment de l'emploi.Puis les Frères Lumière (Auguste et Louis) inventèrent la plaque sèche, disponible dans le commerce des années 1890 jusque vers 1950.

Georges Demenÿ, né à Douai le selon les sources 1891 ou 1892, alors qu'il est l'assistant de Jules-Etienne Marey, il invente le phonoscope, puis, en 1894, le chronophotographe à came excentrique, ce qui fait de lui un des précurseurs du cinéma. Il vendit ses droits sur le chronophotographe à Léon Gaumont[10].

Mondiofolies & Cinémania

Les Mondiofolies sont des actions culturelles pluriannuelles apolitiques de dynamisation d'un territoire.

Le thème 2012 est la Fin du Monde celui de 2013 la république des créatifs.

Mondiofolies est une structure de communication des événements Tribunal des délires; Cinémania et Canal- chaine du web dont les premières vidéos ont démarrées en octobre 2012.

Elle cible le Guinness des records; le Patrimoine mondial etc..

Les plus anciennes salles de cinéma du Monde

Les plus anciennes salles de cinéma s'entendent par des salles fixes et ayant une première séance avant 1910.

La plus ancienne en activité

  • L'idéal Cinéma - Jacques Tati bâtiment inauguré en 1902 avec sa première séance cinématographique le 23 novembre 1905. Il est le plus ancien cinéma du Monde en activité, le plus ancien cinéma ouvriers du monde et aussi l'unique au monde

Autres Salles historiques en activité

  • le Mozartkino à Salzbourg en Autriche inauguré en 1904 (date de premier séance inconnue) l'Altstadthotel Kaisererbraeu jouxte le cinéma de gestion privée[11],[12].
  • Cinéma Moderno à Rome Piazza della Repubblica créé par Filoteo Alberini inauguré en janvier 1904 ( séance en 1907) deviendra Warner Village Cinéma et désormais Space Cinéma Moderno de gestion privée[13].
  • Au Danemark à Korsør, le Korsør Biograf Teater, qui a ouvert en 1908, se dit la plus vieille salle de cinéma du monde toujours en activité[14]. et il a été accepté comme tel par dans le Livre Guinness des records des Dossiers Mondiaux comme le plus vieux le cinéma toujours opérant[15].
le Pionier cinéma Kino à Szczecin en Pologne ouvert en 1909
Khudozhestvenny Kinoteatr de Moscou (1909)
  • le MK2 Nation à Paris est ouvert en 1912[21], est tout d'abord intitulée Le Brunin, puis Le Brunin-Variétés, avant d'être rachetée et divisée en trois salles pour devenir Le Trois Nation. Elle est reprise enfin par le groupe de Marin Karmitz en 1986 qui la renomme 14 juillet Nation, puis MK2 Nation le [22].
  • le Max Linder Panorama à Paris été acheté en 1914 par l'acteur burlesque Max Linder. Le Kosmorama devient alors le Ciné Max Linder. Le cinéma est repris par Pathé en 1932, puis rénové en 1957, mais la société Parafrance qui l'exploite fait faillite en 1984.Désormais il appartient à Claudine Cornillat, Simon Simsi et Martin Bidou.

Salles historiques disparues

  • Ellicott Square Building [8] de Buffalo (New York) a remplacé le Vitascope Theater qui a fonctionné en 1896.[9][23].
  • Palazzo Agostini de Pise en Italie [10] est le plus ancien cinéma italien qui a accueilli le Cinéma Lumiére en 1899. Il fut restructuré le 15 décembre 1905 par l'architecte Luigi Bellincioni puis fut endommagé lors de la seconde guerre mondiale en 1944 et rouvert en 1946 avec le nom de Supercinéma. Désormais le bâtiment existe toujours mais il n'a plus le rôle de cinéma.
  • Ouimetoscope ouvert en 1906 à Montréal fermé en 1924 rouvert en 1967 fermé en 1992.

En France

  • L'Eden Théâtre en 1895, s'y déroula la première projection cinématographique privée organisée par les frères Lumière.Cette salle est fermée depuis 1995.
  • Le Gaumont-Palace est un cinéma parisien aujourd'hui disparu, qui se trouvait 1, rue Caulaincourt (18e arrondissement).Construit en 1899, il prend en 1911 le nom de Gaumont-Palace, est entièrement rénové en 1931, et est détruit en 1973, suite à sa fermeture. Son immense salle pouvait accueillir à son maximum 6 000 spectateurs, ce qui en fit un temps, selon ses promoteurs « le plus grand cinéma du monde ».
  • le CNP Odéon de Lyon dont l'existence du lieu est attesté depuis 1907[24] ferme en 2009.
  • le Pathé-Cordeliers à Lyon est à l'origine, depuis 1879, un cabaret-théâtre, le Scala-Bouffes[24]. L'établissement débute ses activités cinématographiques en 1906[24].

Notes et références

  1. Roger Consil ; conférencier de la société d'histoire locale ;LA FOLLE HISTOIRE DU CINÉMATOGRAPHE ; conférence du 22 mai 2008. La date du 23 novembre 1905 apparaît dans le livre journal de caisse de 500 folios ouvert à partir du 1/04/1902 au besoin du Syndicats des verriers d'Aniche et Environs et paraphé au premier et dernier folios le 1/10/1902 par le maire de la ville d'Aniche M. Pierre Joseph Richard Bertinchamps (mandat:1902-1910) . [1]
  2. C'était le 19 mars 1895, à midi…, lexpress.fr, 16/03/1995
  3. La première séance publique payante, sur le Site institut-lumiere.org
  4. Jean Jacques Meusy;Cinémas de France, 1894-1918:une histoire en images, Chez Arcadia 2009
  5. Hélène Carrère d’Encausse, Lénine, Fayard, 1998, p. 32.
  6. (fr) Aurore Cresson, « La propagande de l’école soviétique : les images-idées », consulté le 23 avril 2008
  7. (fr) Gabriel Chomentowski, « Aperçu du cinéma russe contemporain », consulté le 27 avril 2008
  8. Werth Nicolas (2001, rééd.). Histoire de l’Union soviétique : de l’Empire russe à l’Union soviétique, 1900-1990. Paris : PUF, collection : Thémis
  9. séance plénière du Tribunal des délires des frères Bultez le 15/11/2012 salle Adelmant
  10. Olivier Poupion, Histoire du cinéma à Rouen 1892-1919, vol. 1, Rouen, (OCLC 470304143), « Léon Gaumont au Photo Club Rouennais (1897/1899) », p. 38
  11. Altstadthotel Kaisererbraeu[2]
  12. site officiel, [3]
  13. Espace Cinéma Moderno, Piazza della Repubblica 43-45,Rome 00185.[4]
  14. dr.dk - in Danish
  15. World's oldest cinema is Danish, jp.dk, August 6th, 2008
  16. Kino Pionner 1909 à Szczecin en Pologne - [5]
  17. Wikipedia.ru, [6]
  18. Historique du Trianon, Site web du Trianon
  19. « 1907-2007, Histoire du Cinéma du Panthéon », sur le site officiel du Cinéma du Panthéon.
  20. a et b Alain Potignon, Nos cinémas de quartier, éditions Parigramme, 2006, p. 25 (ISBN 2-8409-6456-2) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « NCdQ » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  21. Fiche du cinéma sur cinematour.com, consultée le 26 juillet 2009.
  22. 14 juillet disparaît, MK2 apparaît sur allocine.fr le .
  23. Sommer, Mark. "Another groundbreaker for Buffalo." Buffalo News, November 25, 2007
  24. a b et c « Dictionnaire des salles de cinéma », Les cinémas de Lyon. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « archives-lyon » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.

Voir aussi

Liens internes

Liens externes