Villers-lès-Roye
Villers-lès-Roye | |||||
Détail de l'église Saint-Rémi : croix de briques assemblées en pointes de diamant. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Montdidier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Roye | ||||
Maire Mandat |
Bruno Caron 2020-2026 |
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Code postal | 80700 | ||||
Code commune | 80803 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
275 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 42′ 24″ nord, 2° 43′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 99 m |
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Superficie | 6,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Roye (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Roye | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Villers-lès-Roye est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Damery | Goyencourt | |||
Andechy | N | Roye | ||
O Villers-lès-Roye E | ||||
S | ||||
L'Échelle-Saint-Aurin | Saint-Mard |
Description
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la route départementale 54 qui la rattache à Andechy et Roye (5 km). Montdidier se trouve à 16 km.
À la fin du XIXe siècle, la nappe qui alimente les puits se trouve à environ 25 m de profondeur[1]. Le limon des plateaux couvre majoritairement le territoire, consacré à l'agriculture.
Au sud du territoire communal, la vallée de l'Avre compte 14 ha de terrains tourbeux[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 704 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Villers-lès-Roye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,7 %), zones urbanisées (5,6 %), forêts (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Villaris ad Royam ; Vilers juxta Royam (1201) ; Villaria (1243) ; Vilers (1243) ; Vileirs (1260) ; Vilers subtus Roye (1301) ; Villers (1522) ; Villiers (1567) ; Villiers sous Roye (1648) ; Villers-lez-Roye (1733) ; Villers-les-Roye (1757) ; Villars-les-Roye (1761) ; Villars-les-Roie (1787)[13].
Formation toponymique médiévale en Villers-, appellatif toponymique issu du latin villare désignant une partie de la villa, c'est-à-dire « partie d'un domaine », donc « ferme »[14].
La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune de Villers indique qu'elle se situe près de Roye.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au lieudit Le Blamont, on a trouvé des vestiges évoquant une occupation romaine. Une ancienne voie romaine délimite le territoie communal[1].
Jean de l'An, seigneur du village, décède en 1651 comme l'atteste une pierre tombale se trouvant dans l'église[1].
Le village fut dévasté lors du siège de Roye en 1653, puis, à nouveau détruit en 1918.
En 1918, la grande offensive des Alliés dite offensive des Cent-Jours, entre Amiens et Mons, commence le . Huit jours après, le , le 65e bataillon de chasseurs à pied (BCP) passe à l'attaque en direction de Roye et s'empare de Villers-lès-Roye[15]. Le 65e BCP appartient à la 56e division d'infanterie commandée par le général Demetz.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2021, la commune comptait 275 habitants[Note 2], en évolution de −1,43 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]En 1898, le village compte deux écoles dont une congréganiste, destinée aux filles du village[1].
Le bâtiment qui a servi d'école date de 1833[1].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église contemporaine.
-
L'ancien château.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Notice géographique réalisée par l'instituteur, M. Duchenne, 1898, Archives départementales de la Somme, Amiens.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Villers-lès-Roye et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Villers-lès-Roye ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roye », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 396 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 716a.
- Journal de marche et des opérations (JMO) du 65e BCP
- [xls] « Liste des maires de la Somme »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- Aude Collina, « Maurice Lefèvre passe la main à Bruno Caron après trente-sept ans de mandat à Villers-lès-Roye », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Maurice Lefèvre, bien que désireux de se placer en retrait tout en restant conseiller municipal, a eu une pointe au cœur quand il a vu dans sa boîte aux lettres vendredi 29 mai la présentation de la nouvelle équipe et aucun remerciement à son intention « après trente-sept ans et demi de mandat, quatorze de maire et douze comme premier adjoint » souligne l’homme de 69 ans ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.