Valérie Lecasble

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Valérie Lecasble
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Airy Routier (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Valérie Lecasble, née le à Neuilly-sur-Seine[1], est une journaliste Franco-Américaine [2] de presse écrite, de radio et de télévision : elle a notamment dirigé le Nouvel Economiste, France-Soir et I-Télé.

Elle a ensuite mené une carrière dans la communication, d'abord comme vice-présidente de l'agence TBWA Corporate (de 2008 à 2016), puis directrice de la Délégation à l'information et à la communication de la Défense (DICoD) et porte-parole du ministère des Armées (de juin 2016 à octobre 2018).

Valérie Lecasble a été directrice générale de l'agence Hill+Knowlton Strategies Paris de 2019 à 2023.

Impliquée de longue date en politique, elle s'est lancée aux côtés de Gaspard Gantzer aux municipales à Paris en 2020.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière dans la presse et la radio[modifier | modifier le code]

Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris en 1979, Valérie Lecasble commence sa carrière au quotidien économique Les Échos de 1981 à 1988 puis travaille pour le quotidien suisse L'Agefi comme chef du service "entreprise"[3]. Elle rejoint l'hebdomadaire L'Événement du jeudi en 1990, alors dirigé par Jean-François Kahn comme grand reporter économie[3], avant de devenir chef du service économie puis rédactrice en chef adjointe[3].

De 1996 à 2000, Valérie Lecasble est rédactrice en chef puis directrice de la rédaction du magazine Le Nouvel Économiste. Elle rejoint Radio Classique en 2001[4] puis en 2003, la station de radio spécialisée dans l'économie BFM, où elle anime la tranche d'information de la mi-journée[5].

En 2004[5] et 2005, elle dirige la rédaction de France-Soir mais ne parvient pas à redresser le quotidien[6]. En dépit d'une nouvelle formule éditoriale proche de celle des tabloïds britanniques, les ventes reculent d'environ 10 %[7] en raison du choix de l’actionnaire principal Raymond Lakah de réduire les livraisons des kiosques en province[8].

Entre 2014 et 2015 elle prend la direction de la DICoD avec pour principale mission l'accompagnement de la communication du ministère de la Défense vers les médias numériques[9].

Carrière à la télévision et en radio[modifier | modifier le code]

I-Télé[modifier | modifier le code]

En septembre 2005, après avoir quitté la rédaction de France-Soir à sa demande[7], Valérie Lecasble est nommée directrice générale de la chaîne d'information en continu du groupe Canal+, I-Télé[10], bien qu'elle ait publié en 2001 Le Roman de Canal+, un livre critique contre la politique stratégique du groupe Canal+ et en particulier son président de l'époque, Pierre Lescure, fondateur d'I-Télé. À la fin du mois de mai 2008, elle est remerciée par Bertrand Méheut, PDG de Canal+, en même temps que le directeur de la rédaction Bernard Zekri, en raison notamment des mauvaises audiences de la chaîne face à sa concurrente BFM TV. Valérie Lecasble est remplacée par Pierre Fraidenraich[11],[12].

Carrière dans la communication[modifier | modifier le code]

En novembre 2008, Valérie Lecasble est nommée vice-présidente de l'agence de communication TBWA Corporate, filiale de TBWA France, chargée des « stratégies d'influence »[13]. Elle y reste jusqu'en juin 2016.

En avril 2012, avec trois autres candidats dont le président sortant Gilles Leclerc, Valérie Lecasble est présélectionnée pour diriger Public Sénat, la chaîne parlementaire du Sénat[14]. Elle n'est finalement pas retenue après les auditions[15].

À compter du 1er juin 2016, Valérie Lecasble est nommée directrice de la délégation à l'information et à la communication de la Défense (DICOD)[16]. Cet organisme gère la communication du ministère de la Défense. Elle est aussi promue au rang de porte-parole du ministère. En octobre 2018, elle quitte le ministère de la Défense[17].

En avril 2019, Valérie Lecasble est nommée Directrice Générale de l'agence Hill+Knowlton Strategies Paris[18]. En novembre 2023, La Lettre (journal) annonce son exfiltration après avoir passé plus de quatre ans à la tête du groupe[19].

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Après avoir travaillé pour la campagne du président du Sénat Jean-Pierre Bel[20], Valérie Lecasble rejoint l'équipe des conseillers de François Hollande (un « ami de longue date ») dans le cadre de sa candidature à l'élection présidentielle de 2012[21].

En février 2019, elle s'engage pour les municipales de Paris de 2020 auprès de Gaspard Gantzer, ancien militant au parti socialiste et ex-conseiller du président François Hollande. Elle est notamment la cheffe de file du mouvement Parisiennes, Parisiens de Gaspard Gantzer dans le 7ème arrondissement de Paris[22]. Au premier tour, le 15 mars 2020, la liste qu'elle conduit termine le premier tour en avant-dernière position dans cet arrondissement, avec 69 voix[23].

Décorations[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Valérie Lecasble a signé plusieurs ouvrages d’investigation sur Bernard Tapie, l'affaire Elf et la gestion de Canal+. Deux de ces ouvrages ont été rédigés en collaboration avec son ex-[réf. souhaitée]époux le journaliste Airy Routier[5],[7].

Certains de ces ouvrages trouvent écho dans la presse en raison des sujets abordés comme les affaires politico-médiatiques ou traitant de personnalités connues. Centré sur l'affaire Elf, « Forages en eau profonde » traite de multiples aspects liés à l'enquête d'Eva Joly, alors juge d'instruction de l'affaire, de ses méthodes ainsi que des soupçons de manipulations financières et politiques sous Mitterrand puis Balladur[25]. Ce livre révèle une partie des complexes rouages de l'affaire ; il permet à ses auteurs Valérie Lecasble et Airy Routier, d'être récompensés par le prix Derogy-L'express[26].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ CV de Valérie Lecasble [PDF], sur defense.gouv.fr
  2. ↑ « - YouTube », sur youtube.com (consulté le ).
  3. ↑ a b et c Julien Alliot, « Parcours : Valérie Lecasble, de la presse et la radio à i>télé », Satellimag, no 25,‎ , p. 11—12 (lire en ligne)
  4. ↑ « Gérard Bonos, directeur de la rédaction de Radio Classique »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Stratégies, .
  5. ↑ a b et c « Valérie Lecasble à la tête de la rédaction de France-Soir », sur Le Nouvel Observateur, .
  6. ↑ « Vers un dépôt de bilan ? »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur L'Humanité, .
  7. ↑ a b et c « Valérie Lecasble quitte "France Soir" pour i-Télé », sur Le Monde, .
  8. ↑ « Ramy Lakah quitte la présidence de France Soir », sur La Croix, .
  9. ↑ Laurent Lagneau, « L'ex-journaliste Valérie Lecasble prendra les rênes de la communication du ministère de la Défense », sur Zone Militaire, (consulté le ).
  10. ↑ « La journaliste Valérie Lecasble quitte France Soir... »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Télé Satellite, .
  11. ↑ Guy Dutheil, « Valérie Lecasble est poussée au départ de la direction générale d'i-Télé », Le Monde,‎
  12. ↑ « i>TELE : Valérie Lecasble remerciée » par Julien Bellver, sur Ozap.com,
  13. ↑ P. L., « Valérie Lecasble rejoint TBWA Corporate », sur Le Figaro, .
  14. ↑ « Quatre candidats à la présidence de Public Sénat »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur L'Express, .
  15. ↑ « Qui présidera Public Sénat ? », sur nouvelobs.com, .
  16. ↑ Fin du quinquennat : François Hollande recase ses proches et ses conseillers, lepoint.fr, 18 mai 2016
  17. ↑ « Valérie Lecasble quitte le ministère de la Défense », La lettre de l'audiovisuel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. ↑ « Valérie Lecasble nommée directrice générale de Hill+Knowlton Strategies », CB News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. ↑ « Valérie Lecasble exfiltrée de Hill & Knowlton après un accord entre avocats », sur La Lettre, (consulté le ).
  20. ↑ Emmanuel Schwartzenberg, « Public Sénat: Valérie Lecasble candidate »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Le Figaro, .
  21. ↑ Delphine Masson, « Valérie Lecasble aux côtés de François Hollande », sur Stratégies, .
  22. ↑ « Gaspard Gantzer officialise sa candidature pour la mairie de Paris », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. ↑ Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  24. ↑ « Décret du 31 décembre 2015 », (consulté le ).
  25. ↑ Sabine Delanglade, « Livre : Elf : Enquête sur un marigot », sur L'Express, .
  26. ↑ Thierry Gandillot, « Eau profonde », sur L'Express, .

Liens externes[modifier | modifier le code]

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