Val-de-Livenne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Val-de-Livenne
Val-de-Livenne
La mairie.
Image illustrative de l’article Val-de-Livenne
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Blaye
Intercommunalité Communauté de communes de l'Estuaire
Maire
Mandat
Philippe Labrieux
2020-2026
Code postal 33820
33860
Code commune 33380
Démographie
Population
municipale
1 793 hab. (2021)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 17′ 11″ nord, 0° 33′ 42″ ouest
Altitude Min. 7 m
Max. 82 m
Superficie 37,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de l'Estuaire
Législatives Onzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Val-de-Livenne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Val-de-Livenne
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Val-de-Livenne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Val-de-Livenne

Val-de-Livenne est une commune nouvelle française résultant de la fusion au des communes de Marcillac et Saint-Caprais-de-Blaye, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Boisredon, Courpignac, Chamouillac, Souméras, Montendre, Donnezac, Reignac, Saint-Aubin-de-Blaye, Saint-Ciers-sur-Gironde et Saint-Palais.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 914 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pauillac à 18 km à vol d'oiseau[6], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 857,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Val-de-Livenne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Val-de-Livenne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Val-de-Livenne.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 912 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 912 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1988, 1993, 1999, 2003, 2008, 2009 et 2018 et par la sécheresse en 1989, 2003, 2005, 2009, 2012 et 2017

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 2]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 3],[20],[21].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La dénomination de la commune est issue de la Livenne, rivière affluente de la Gironde, traversant le territoire de la commune déléguée de Marcillac d'Est en Ouest.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , un arrêté préfectoral porte création de la commune au [1].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2019 En cours Philippe Labrieux[22] DVG employé, ancien maire de Marcillac

Communes déléguées[modifier | modifier le code]

Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Saint-Caprais-de-Blaye
(siège)
33380 CC de l'Estuaire 5,17 589 (2016) 114
Marcillac 33267 CC de l'Estuaire 32,23 1 150 (2016) 36

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 2016. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2016[24].

En 2021, la commune comptait 1 793 habitants[Note 4].

Évolution de la population  [ modifier ]
2016 2021
1 7691 793
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  3. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Didier Lallement, « Recueil des actes administratifs no 33-2018-109 : Arrêté préfectoral du 01-10-18 portant création de la commune nouvelle Val-de-Livenne » [PDF], , p. 6-8.
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Val-de-Livenne et Pauillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Pauillac » (commune de Pauillac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Pauillac » (commune de Pauillac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Les risques près de chez moi - commune de Val-de-Livenne », sur Géorisques (consulté le )
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  19. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  20. « Plan Particulier d'Intervention du CNPE du Blayais. », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le )
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
  22. « La nouvelle commune a élu son maire », sur Sud Ouest, (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.