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Green GT est une société suisse qui conçoit, développe et commercialise des dispositifs de propulsion à générateur électrique-hydrogène. Ces systèmes sont applicables à tous modes de transport et mettent en application une solution technologique éco-responsable.

Entreprise[modifier | modifier le code]

Créée en Suisse en 2008 autour de Jean-François Weber, la société Green GT SA est un laboratoire d’ingénierie spécialisé dans la recherche et le développement de solutions de propulsion électrique-hydrogène de haute puissance. En 2016, le développement de ses projets implique une soixantaine de collaborateurs. Green GT conçoit et produit des dispositifs de propulsion sans batterie alimentés en électricité par un générateur fonctionnant à l’hydrogène aussi désigné générateur électrique-hydrogène ou encore pile à combustible.

Ces dispositifs sont destinés à se substituer aux groupes motopropulseurs thermiques classiques que sont les moteurs à combustion[1]. Ils sont applicables à la mobilité terrestre, maritime, fluviale et aérienne. En matière de mobilité terrestre, cela concerne l’automobile individuelle (qu’elle soit utilitaire ou destinée aux loisirs), mais aussi les véhicules utilitaires lourds et légers, les transports en commun urbains et interurbains, les transports en zones hostiles, la manutention, les engins de travaux publics et les matériels agricoles[2].

L’objectif de Green GT est d’apporter ainsi des solutions à la raréfaction des énergies fossiles et au développement durable en imaginant des chaînes de propulsion à des coûts raisonnables qui soient à la fois efficaces, performantes et propres, tant au niveau des rejets dans l’atmosphère que de la pollution sonore[3].

Avec des voitures comme la H2 et la H2 Speed, le sport automobile est la vitrine technologique du savoir-faire de Green GT depuis 2012[4],[5].

Désirant ouvrir les sports mécaniques à de nouvelles solutions technologiques d’avant-garde en matière de développement durable, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) et l’Automobile Club de l'Ouest (ACO) s’intéressent aux systèmes de propulsion propres développés par Green GT[6].

Réalisations électriques-hydrogène[modifier | modifier le code]

F1 sur un circuit automobile.
Démonstration de la Green GT H2 par Olivier Panis aux 24 Heures du Mans. .

Green GT H2[modifier | modifier le code]

Premier prototype de compétition électrique-hydrogène, la genèse de la H2 débute en 2009. Elle est officiellement présentée le dans le cadre de la journée d'essais des 24 Heures du Mans[7]. Elle est alors non roulante et reçoit une livrée noir et orange. Le , elle fait l'objet d'une première présentation dynamique publique sur le circuit Paul-Ricard dans le cadre de la manche française du Championnat du monde FIA de WTCC[8]. Arborant une nouvelle livrée bleu clair et blanc, elle est alors conduite par Olivier Panis, ancien pilote de Formule 1 et vainqueur du Grand Prix automobile de Monaco 1996 sur Ligier-Mugen-Honda[9]. À l’invitation de Michelin, elle fait une seconde démonstration, en ouverture du premier Paris ePrix de Formule E, le . Le jeudi en fin de journée, lors des 24 Heures du Mans 2016 et toujours conduite par Olivier Panis, elle devient la première voiture mue par un groupe motopropulseur électrique-hydrogène à effectuer un tour du circuit automobile sarthois. Deux jours plus tard, le samedi , la H2 et son pilote rééditent leur démonstration juste avant que soit donné le départ de la course.

Green GT H2 Speed[modifier | modifier le code]

Née à la demande du carrossier italien Pininfarina, la H2 Speed est présentée au 86e Salon international de l'automobile de Genève le [10],[11],[12],[13]. Elle est conjointement dévoilée par Jean-François Weber, Fabio Filippini (directeur du style de Pininfarina), Silvio Angori (président-directeur général de Pininfarina) et Paolo Pininfarina (président du groupe Pininfarina).

À cette occasion, le magazine américain Autoweek, dans son édition du 21 mars 2016, lui décerne le Best Concept Award, prix récompensant chaque année plus beau concept-car du Salon en la désignant alors comme « la voiture zéro émission la plus rapide de tous les temps[14] »[15]. Ses rivales pour ce titre très convoité étaient la Sbarro Prom, l’Italdesign GTZero et la Morgan EV3.

Le mercredi , la H2 Speed est présentée, sur sa demande, à Son Altesse sérénissime le prince de Monaco, attentif aux technologies à développement durable[16]. À l’issue de cette présentation, une combinaison de pilote aux couleurs de Green GT est remise au souverain monégasque. Elle est brodée de son nom en guise d’invitation à venir essayer la H2 Speed.

Les 21 et , elle participe au concours d'élégance de la Villa d'Este de Cernobbio en Italie[17] puis, du 8 au , au Salon de l'automobile de Turin[18].

La H2 Speed est ensuite présentée à deux reprises par Michelin, partenaire pneumatiques de Green GT, à l’occasion d’événements automobiles internationaux[19]. La première fois en France lors des 24 Heures du Mans 2016, du 15 au 19 juin, et la deuxième en Grande-Bretagne, au Goodwood Festival of Speed, une semaine plus tard[20].

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Green GT dispose d’infrastructures en Suisse, près de Lausanne, au Mont-sur-Lausanne dans le canton de Vaud (Green GT SA), et en France, à Signes dans le Var (Green GT Technologies). Cette seconde implantation étant mitoyenne du circuit Paul-Ricard, Green GT peut ainsi très rapidement tester et mettre en pratique les solutions conçues par son bureau d’études.

Dirigeants de Green GT[modifier | modifier le code]

  • Christophe Ricard (actionnaire majoritaire) possède un diplôme de maîtrise en administration des affaires (MBA) et Marketing-Publicité (Université de Caroline du Sud). De 1995 à 2009, il est président-directeur général (P-D G) du groupe pharmaceutique suisse OM Pharma spécialisé dans les biotechnologies. Il rejoint Green GT en 2010[21]. Cet investisseur est connu dans les activités novatrices de haute technologie. Passionné de compétition automobile, il a aussi été pilote en Formule Ford (Championnat de France, Championnat EuroCup et Festival) et en Endurance (championnat FIA des voitures de sport et LMES).
  • Stanislas de Sadeleer (actionnaire et cofondateur) est administrateur de sociétés et investisseur dans des activités liées à la haute technologie, en particulier dans le domaine de la compétition automobile. Après avoir pratiqué le ski au niveau international, il participe aux plus grandes classiques du sport automobile (24 Heures de Spa, 24 Heures de Daytona, Le Mans Classic, Tour Auto Optic 2000, etc.).
  • Jean-François Weber (actionnaire et cofondateur) est directeur de la recherche et du développement. Il est ingénieur en mécanique issu de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et diplômé de HEC Lausanne. Après 15 ans dans le conseil en stratégie et communication chez PricewaterhouseCoopers (PwC), il prend la direction de Mader Racing pour le compte de Mecachrome. Impliqué de longue date dans le milieu de la course automobile et des 24 Heures du Mans, celui-ci a notamment développé un système de propulsion électrique pour la compétition dès 2005.
  • Christophe Schwartz (actionnaire et cofondateur) est ingénieur EPFL en microtechnique. Il est depuis 1992 spécialisé en ingénierie, en production et en management de projets pour l’industrie automobile. Depuis 2001, il est aussi actif dans le domaine des énergies renouvelables.
  • Jean-Michel Bouresche (directeur commerce et marketing de Green GT Technologies) fonde l’écurie JMB Racing en 1995. En 2016, celle-ci est détentrice de quatorze titres internationaux dont trois coupes du monde en endurance et deux titres mondiaux, un en championnat FIA GT et un en Le Mans Series.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Florian Zoble, « Wasserstoff im tank », NZZ am Sonntag,‎ .
  2. Jacques-Olivier Martin, « Le grand témoin : Benoît Potier, P-DG d'Air Liquide », Le Figaro,‎ .
  3. Christelle Dyon, « Un avenir écologique pour les courses automobiles », Métro, no 2709,‎ .
  4. S. B., « 24 H du Mans : et maintenant l'hydrogène », Ouest France,‎ .
  5. « Hydrogène en course », La Tribune de Genève,‎ .
  6. Bernard Niclot et Vincent Beaumesnil, « Édito : L'hydrogène a sa place en endurance », Newsletter Hynovations, Association française pour l'hydrogène et les piles à combustible, no 59,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) Gary Watkins, « Green GT gets Le Mans experimental slot for 2013 24 Hours », sur www.autosport.com, (consulté le ).
  8. Jacques Hébert, « technologies-la-greengt-roule-au-castellet-3520430 Nouvelles technologies, la Green GT a roulé au Castellet », sur ouestfrance.fr, (consulté le ).
  9. C. Cap., « Panis roule à l'hydrogène », L’Equipe, no 22227,‎ .
  10. Alexandra Legendre, « Pininfarina passe à l'hydrogène », L'automobile Magazine,‎ .
  11. (en) Alan Tovey, « When stepping on the gas means hydrogen », The Sunday Telegraph,‎ .
  12. (it) Corrado Canali, « La Sfida dei Carrozzieri », La Stampa,‎ .
  13. (ja) Motohiro Yamazaki, « Pininfarina H2 Speed », Genroq,‎ .
  14. « La H2 Speed : trophée du concept-car au Salon de Genève ! », sur le site de l'Association de française pour l'hydrogène et les piles à combustible, (consulté le ).
  15. (en) « H2 Speed: Best Concept at Geneva Motor Show 2016 » [« H2 Speed : meilleure voiture-concept du Salon de l’automobile de Genève de 2016 »], sur le site de Plug-in Future, Dublin, Vladislav Borovsky, (consulté le ).
  16. « L’Agglo au cœur des Rencontres internationales des véhicules écologiques », Alès Agglo, no 27,‎ .
  17. J.-C. Etter, « Villa d’Este 2016 : Concepts », sur www.asphalte.ch, (consulté le )
  18. (it) Luca Talotta, « Pininfarina: H2 Speed e BMW Gran Lusso Coupé, eccellenza allo stato puro », sur timemagazine.it, (consulté le )
  19. (en) Parichay Malvankar, « Michelin and Green GT : Strategic partnership with focus on future », sur shifting-gears.com, (consulté le ).
  20. (en) « Green GT hydrogen supercar makes UK debut on Michelin Goodwood stand », sur news.michelin.co.uk, (consulté le ).
  21. « Antabio, un nouvel actionnaire pour la start-up spécialisée dans le traitement des maladies infectieuses et la multirésistance bactérienne », sur www.cancerbiosante.fr, (consulté le ).