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Utilisateur:Les jardins de Mireille/Brouillon

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Les Jardins de Mireille et Tony[modifier | modifier le code]

Les Jardins de Mireille

Le raccourci de la Peyrière (Le poirier), ancienne carraire, est un sentier étroit et pentu qui serpente au milieu des Jardin de Mireille et Tony. Il part du quartier de l’Hôpital, du bout de la rue homonyme de la Perrière (tas de pierre) pour aboutir au chemin qui mène au vieux cimetière[1].

Les Jardins de Mireille et Tony sont d'abord des jardins de mémoire: mémoire des plantes anciennes qui ont failli disparaître, mais surtout, mémoire des habitants d' Esparron de Verdon d'hier et d'aujourd'hui qu'ils ont connus, aimés, respectés et qu'ils honorent maintenant à travers ce lieu.

Les plantes nous racontent:[modifier | modifier le code]

  • Les Iris mauves et violets de Janine Baquié.

Elle les a plantés avec persévérance sur des pentes caillouteuses, par dizaines pour retenir la terre et l'eau. Ses plantes grasses poussent toujours sur les rochers, ses jacinthes et ses rosiers continuent à fleurir malgré le temps qui passe.

  • Les iris jaunes, dorés et roses de Juliette Burle.

Ils sont disposés tout le long du raccourci. Ses iris nains colonisent la pente à coté de son poulailler.

  • Les iris bleu clair à très grandes fleurs de Lucie Amiel.

Elle les avait choisis à la foire de printemps de Riez.

  • Les lilas mauves et blancs de Fernand Gilly.

Ces lilas à fleurs doubles entouraient sa maison.

  • Les lilas blanc à fleurs simples de Claire Rodon

Nous sommes allées les chercher ensemble prés de la ferme de son enfance, sur la Séouve, il y a plus de soixante ans.

  • Le rosier grimpant à petites fleurs rose vif, les plumbagos nains à fleurs bleues, les forsythias de Simone et Jean Monticelli.

Il provient de leur jardin de Marseille et tous les seringas d'Esparron de Verdon ont la même origines.

  • Les iris indigo très foncé de Madeleine et César Baquié

Ils viennent tous de leur jardin de Montolivet, à Marseille.

  • Les grands sedums roses, les tulipes rouges d'Odette Isoard

Sont de précieux cadeaux de cette grande amie des fleurs

  • Les épiaires laineuses (ou oreille d'ours) de Josiane Gimenez.

Merci à elle qui soigne notre jardin et lui permet de vivre.

Ainsi que sa belle plaque de céramique à l'entrée du chemin

Ainsi que ses créations de cabochon de céramique protégeant les piquets.

  • MBC
    Iris Blancs
    Les pavot de Christiane Mathiou.
  • Les gaillardes de Marie-Christiane Joly.

sur le talus dit "talus voisin"

  • Le tilleul sous la maison de Félicien Rodon et Paul Baquié

Ils sont allés le prélever sur la Séouve[3] et ils l'ont planté

  • Les saintes Thérèse en pots d'Irene Giraud et Andrée Roux
  • Le mahonia et les petites pervenches violettes de Jacques Iovino
  • Les sauges rouges de Marianne Torino
  • Les scilles, les sauges bicolores rouge et blanches, les iris marron de notre amie Hugette Destrée,

horticultrice à Nice Merci à elle et à son père Alfred Selleri pour les conseils botaniques.

                            Merci à vous tous                                  

Cheminons maintenant en partant du bas du raccourci.[modifier | modifier le code]

Carte

Les plantes basses, vivaces ou annuelles, les arbustes, les plantes grimpantes et les arbres nous attendent.

Nous remarquons d'abord les plantes aromatiques qui tiennent une place de choix dans tout le jardin. Emblème de la Provence, elles ne craignent ni le gel, ni la sécheresse et nous offre leurs parfums.

  • Le romarin à fleurs d'un bleu très clair ou plus foncé, fleurit presque toute l'année.
  • Le thym pique partout ses bouquets rases au printemps.
  • La sarriette ou pebre d'ai (poivre d’âne). étale ses fleurs blanches de juin à novembre;
  • Les sauges herbacées ou buissonnantes, bleues, violettes, rouges, blanches, plusieurs variétés se plaisent ici. Nous citerons la sauge prés, particulièrement robuste, la sauge officinale à feuilles cendrées et surtout la suage sclarée qui dresse ses grandes hampes au parfum puissant et nous rappelle les récits des anciens, qui la cultivaient depuis très longtemps.
  • Les fenouils qui accueillent la chenille du machoon grand papillon aux ailes jaunes tachetées de noir, de rouge et de bleu. Ses fleurs jaune citron s'épanouissent en ombrelles à la la fin de l'été et sont butinées par de petites guêpes.
  • Les népètes ou calament népéta à fleurs bleues ont une odeur forte qui attire les chats.
  • Les campanules gantelées à feuilles rugueuses et fleurs bleues
  • Les petites campanules mauves.
  • Le bugle rampant, à fleurs bleu vif, préféré les sols frais mais s'adapte ici sous les arbustes.
  • Les gaillardes.
  • Les oxalis roses (ou faux trèfle) ponctuent toute la montée.
  • Les ibérés offrent un tapis de fleurs blanches, serrées.
  • Les coquelicots, ressemés , protégés, qui revivent après un longue absence.
  • Les aubrétias rose vif ou violets.
  • Les bergénias aux feuilles rondes vernissées, aux fleurs roses d'hiver (qui gelent le plus souvent avant la floraison)
  • Les augas.
  • Les vergerette du canada, sauvages à bouquets blancs sur de longues tiges gréssées, longtemps considérées comme une "mauvaise herbe"
  • Les topinambours : à la fin de l'été, leur grandes fleurs jaune doré se balancent en hauteur.
  • La cymbaloire ou - rine de Rome - se plait dans les murs.
  1. « Cimetière d'Esparron-de-Verdon - Esparron-de-Verdon, France », sur Geneanet (consulté le )
  2. « La safranière du Verdon - Guy Mombel », sur Fédération des Parcs naturels régionaux (consulté le )
  3. La Séuve occupe une vaste zone à l’est du village. Le mot désigne la forêt au Moyen Age. Il provient du latin “silva” qui a donné Sylvie, Sylvain, Sylvestre et sylviculture. Cette forêt qui s’étend entre Quinson et Esparron a donc un millénaire au moins. Ce patrimoine forestier à été en partie dévasté en 2005 suite à un incendie. 20 ans après, la nature à repris ses droits et une abondante chevelure forestière a reverdit ce magnifique paysage.