Utilisateur:KarimAohh/Brouillon/Hoggar

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Hoggar
Localisation du Hoggar en Algérie.
Géographie
Altitude 3 003 m, Tahat
Superficie 550 000 km2
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Wilaya Tamanrasset
Géologie
Âge Protérozoïque
Roches Gneiss, granite, roches volcaniques

Le Hoggar (en tamazight touareg Idurar Uhaggar ou Tassili Wan Ahaggar, ⵜⴰⵙⵙⵉⵍⵉ ⵏ ⵡⴰⵏ ⴰⵀⴰⴳⴰⵔ, en arabe جبال هقار) est un massif montagneux circulaire au cœur du Sahara central, qui se trouve aussi le long du Tropique du Cancer. Domine par le plateau de Assekrem, elles s’étendent sur une superficie de 550 000 kilomètres, soit presque autant que la France métropolitaine, avec une altitude moyenne de 900 mètres. Elle se trouve exclusivement en Algérie, à son nord-est se trouve le massif montagneux du Tassili n'Ajjer et à son est le massif gréseux du Tadrart Rouge. Son point culminant, le Tahat, se trouve au nord-ouest du massif, elle constitue avec 2 918 mètres d'altitude à la fois le plus haut sommet d’Algérie et un des plus hauts sommets du Sahara, derrière notamment l'Emi Koussi, volcan éteint du Tchad. Sa géologie est composée essentiellement de roches volcaniques et de roches métamorphiques, mais est aussi composé aussi de roche plutonique. Tout comme les autres massifs montagneuse dans le Sahara, ces roches sont issues de coulées de lave, ce seraient formes au moment de l'âge Protérozoïque. Avec l'effet de l'érosion, les magmas volcaniques ont drastiquement changé le relief en créant des canyons au fond desqueles coulent des cours d'eau au débit irrégulier qui se perdent rapidement dans les sables du désert, en formant même par occasion des gueltas.

Le Hoggar ou Ahaggar, a pour signification en langue touarègue (tamajeq), « le lieu où vivent les nobles », ce territoire appartient comme son nom l'indique au Touaregs, population historiquement nomade, qui vivent essentiellement sur le plan pécuniaire, du Commerce transsaharien et sur le plan de l'habitat, il vivent généralement prés des oueds ou des oasis, ou la flore permet justement de vivre avec quelques céréales, en utilisant justement l'eau qui en découle, amasser avec le temps durant les précipitations orageuses. Toutefois, avec l'urbanisation et le développement de l'industrialisation (automobile, train, avion), la population local est plus enclin a l'exode rural. In fine, la ville de Tamanrasset, capital économique du Hoggar et même des Touaregs algériens compte au xxie siècle, proche des 100 000 habitants. Le Hoggar, ce situe idéalement sur la transsaharienne, par conséquent cette région était très convoite pour le commerce de l'or, qui venait d'Empire d'Afrique subsaharienne, telle que l'Empire du Ghana ou l'Empire du Mali. Leur relation commerciaux et diplomatique avec leur voisins, pouvait être tendu voir même intenses, ajoute a cela a des luttes internes, malgré des relations sur le temps avec les civilisation antiques (Carthage, Royaume de Numidie), les Berbères, l'arrive des Arabes ou des Ottomans. Historiquement, très peu d'empire osez s'aventure dans l’immensité du Hoggar, il faudra attendre l'exploration du Français, Fernand Foureau entre 1888 à 1896 et l'arrive de l'Empire colonial français, pour voir le Hoggar être sur la joute d'empire étranger. A note, que la chute de la confédération du Kel Ahaggar (confédération touaregs, spécifique au Hoggar), marque la fin de là conquête de l'Algérie par la France en 1903.

Concernant la flore et la faune, du fait de son attitude élevée par rapport au reste du Sahara, le Hoggar, moins chaud et moins aride que la plaine désertique, offre une variété d’espèces d'animal important, au regard de l’aspect faunique général du Sahara. L'universitaire, mycologue et botaniste français René Charles Joseph Maire, publia en 1933 un mémoire où il met en évidence 350 espèces citées (dont onze décrites pour la première fois). Anciennement, le Hoggar comme tous le reste du Sahara était durant la période Subboréal de l'Holocène, recouverte d'une plus grande biodiversité, comme en témoignent les Art rupestre du Sahara.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Hoggar est une transcription française du terme arabe جبال هقار (djebel Haqar) qui vient lui-même du touareg Ahaggar dont le pluriel Ihaggaren désigne la classe noble chez les Touareg du Hoggar[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Cartographie saharienne montrant le Hoggar (Ahaggar) au milieux du Sahara.

Le Hoggar se trouve uniquement en Algérie, plus précisément dans la Wilaya de Tamanrasset, avec une superficie de 550 000 kilomètres[2],[3], le Hoggar à elle seule représente environ un quart du territoire algérien, qui fait au total, 2 381 741 kilomètres[4], de tous les massif montagneux du Sahara, elle est la plus vaste, y compris devant le Massif du Tibesti (100 000 kilomètres) au Tchad[5],[6], le Massif de l'Aïr (70 000 kilomètres) au Niger[7], ou même que ça voisine du Tassili n'Ajjer est ces 72 000 kilomètres[8]. Géographiquement, le Hoggar à la spécificité de se trouver sur la route transsaharienne, route qui va de Lagos au Nigeria jusqu’à Alger, la longueur de cette route sera d'environ 4 800 kilomètres[9]. À son sud, le Hoggar se trouve a une centaine de kilomètres de la frontière entre l'Algérie et le Niger, et à son est se trouve la frontière entre l'Algérie et la Libye. À son ouest, le Grand Erg Occidental, et au-delà, les cotes de l'Océan Atlantique et a son nord au plus loin, la Mer Méditerranée.

Topographie[modifier | modifier le code]

L'altitude moyenne du massif est d'environ 900 mètres, concernant même le cœur du massif, l'Assekrem, qui fait partie du parc culturel de l'Ahaggar. L'altitude moyenne est de 2 780 mètres[10]. Le sommet le plus élevé du massif du Hoggar, également le point culminant de l'Algérie, est le Mont Tahat, dont l’estimation de ça hauteur, ce situe entre 2 919 mètres et 3 003 mètres. Le massif possède également de nombreux sommet (plus d'une vingtaine), tel que : le pic Tinra (2 719 mètres), le pic Tamehadjne (2 639 mètres), le Pic Laperrine, appelé localement Iharen, est un sommet isolé remarquable situé à 5 km au nord est de la ville de Tamanrasset, sur la rive nord de l'oued du même nom.

Image satellite du Hoggar avec l'Assekrem.
Ancienne cartographie du Hoggar.


Modèle:Message galerie 2

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Vue sur la rivière du Parc culturel de l'Ahaggar, prés de Tamanrasset.

Géologie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Image satellite de l'Algérie avec le Hoggar au sud-est proche de la frontière avec le Niger.


Données climatiques à Tamanrasset, à environ 1 400 mètres d'altitude (22° 44′ 06″ N, 5° 31′ 22″ E)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5,3 7,9 11 15,5 19,8 22,6 22,7 22,2 20,5 16,6 10,8 6,8 14,86
Température moyenne (°C) 12,8 15,3 18,2 22,5 26,4 29 28,9 28,5 27,7 23,2 17,5 13,9 21,82
Température maximale moyenne (°C) 20,3 22,6 25,4 29,5 33 35,4 35,2 34,8 33,9 29,9 24,3 21 28,78
Précipitations (mm) 1,3 1,3 2,6 1,8 6,2 3,9 4,8 5,6 8,3 3,2 2,1 1,8 42,9
Humidité relative (%) 24,1 22,2 19,3 19,2 19,8 20 20,2 21,8 24 27,9 28,1 27,3 22,82
Source : Climatemps[11].


Faune et flore[modifier | modifier le code]

Flore[modifier | modifier le code]

Faune[modifier | modifier le code]

Population[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Pre-histoire[modifier | modifier le code]

Le « Sahara vert » pendant la période de l'optimum climatique de l'Holocène.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]

Routes commerciales transahariennes (1000-1500).

Époque moderne et contemporaine[modifier | modifier le code]

Campagnes du Sahara

Informations générales
Date 1882 - 1902
Lieu Sahara algérien
Issue Victoire de la France.
Belligérants
Drapeau de la régence d'Alger Régence d'Alger
Kel Ahaggar
Drapeau de la France Troisième République (France)
Aide:
Drapeau du Maroc Empire chérifien (1847)[12],[13]



Activités[modifier | modifier le code]

Exploitation des ressources naturelles[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Protection environnementale[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • L'Atlantide (1919) de Pierre Benoit
  • Au Hoggar - Mission de 1922 (1925) de Conrad Kilian à la Société d’éditions géographiques, maritimes et coloniales, Paris.
  • Le Sahara (1928) de Émile Félix Gautier
  • L'appel du Hoggar (1936) de Roger Frison-Roche
  • Études sur la flore et la végétation du Sahara Central. Troisième partie : Mission du Hoggar, René Maire, 1940 (lire en ligne)
  • Bivouacs sous la lune, tome 1 : La piste oubliée (1950) de Roger Frison-Roche
  • Bivouacs sous la lune, tome 2 : La montagne aux écritures (1952) de Roger Frison-Roche
  • Tefedest (1953) de Louis Carl
  • La ville de sel (1954) de Louis Carl
  • Saharas d'Algérie (2003), Guide de l'exposition Saharas d'Algérie organisée par le Muséum national d'histoire naturelle de Paris à l'occasion de l'année de l'Algérie en France
  • Hommes des montagnes du Hoggar (2005) d'Odette Bernezat
  • Le Hoggar - Promenade botanique (2007) Atelier Esope, de Abdallah & Rabèa SAHKI
  • (en) G. Bernard, F. Anthelme, D. Baali-Cherif, « The Laperrine's olive tree (Oleaceae): a wild genetic resource of the cultivated olive and model-species for studying the biogeography of the Saharan Mountains », Acta Botanica Gallica: Botany letters, vol. 159, no 3, september 2012, pages 319-328
  • La Nuit de feu (2015) d'Éric-Emmanuel Schmitt

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Notes de type "cit"[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Glossaire de Jeremy Keenan, « The lesser gods of the Sahara: social change and contested terrain amongst the Tuareg of Algeria », Taylor & Francis, 2004 (ISBN 0714684104), non paginé
  2. (en) Natural Wonders of the World, United States of America, Reader's Digest Association, Inc, , 32–33 p. (ISBN 0-89577-087-3)
  3. « Hoggar - Tassili », Office National du Tourisme,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Population selon le sexe, taux d’accroissement annuel de la population, superficie et densité », ONU,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Gourgaud Vincent, p. 261
  6. Permenter et Oppenheimer 2007, p. 609
  7. « Le Massif de l'Aïr », Atri,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Tassili n'Ajjer », UNESCO,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Journal économique et financier », sur latribune.fr, La Tribune Nouvelle (consulté le ).
  10. Paula Boyer, « En Algérie, dans la lumière de l’Assekrem », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Tamanrasset climate »
  12. Alexandre Bellemare, Abd-el-Kader, sa vie politique et militaire, Paris, Hachette, , 462 p. (lire en ligne), p. 295-296
  13. (en) Danziger, Raphaël, « The attitude of Morocco's Sultan Abd el-Rahman towards the French as reflected in his internal (1844 - 1847) », Revu de l'occident musulman no 36,‎ , p. 41-50 (lire en ligne)