Solaris (magazine)
Solaris | |
Requiem | |
Pays | Canada |
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Langue | Français |
Périodicité | bimestriel jusqu'en 2000 ; trimestriel depuis. |
Format | 21,5 × 28 cm jusqu'en 2000 ; 13,4 × 20,9 cm depuis. |
Genre | science-fiction ; fantastique. |
Prix au numéro | 7,95 $ CA |
Fondateur | Norbert Spehner |
Date de fondation | septembre 1974 |
Date du dernier numéro | en activité |
Ville d’édition | Longueuil jusqu'en 1983 ; Québec. |
Propriétaire | Publications bénévoles des littératures de l'imaginaire inc. |
Rédacteur en chef | Joël Champetier |
Comité éditorial | Joël Champetier ; Jean Pettigrew ; Daniel Sernine ; Élisabeth Vonarburg. |
ISSN | 0709-8863 |
Site web | www.revue-solaris.com |
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Solaris est un magazine trimestriel canadien de science-fiction et fantastique, publié depuis 1974 et maintenant édité dans la ville de Québec au Canada.
Appelé au départ Requiem, Solaris est devenu le « doyen » des magazines francophones du genre.
Solaris publie des nouvelles, des critiques, des entrevues et des reportages en lien avec la science-fiction et le fantastique, au Québec et ailleurs. De 1981 à 2000, le magazine a aussi publié des bandes dessinées et une chronique de critique de BD, toujours en lien avec les deux genres précités. La publication de celles-ci a été abandonnée à la suite de la réduction du format de publication de Solaris, qui passe du format magazine à celui du livre en 2000.
Les auteurs et chroniqueurs sont surtout d'origine canadienne et sont francophones.
Historique
[modifier | modifier le code]Norbert Spehner, professeur de français au Cégep Édouard-Montpetit de Longueuil, fonde le magazine en avec l'aide de ses élèves. Il s'agit à ce moment d'un projet étudiant collégial dont il est le professeur responsable de l'encadrement. À cette époque, le magazine s'appelle Requiem et n'est encore qu'un simple fanzine amateur. Requiem forme le premier noyau structurant autour duquel s'est formé l'ébauche d'un véritable milieu littéraire de la science-fiction au Québec. C'est à cette date que se situe véritablement la naissance de la SFFQ moderne, librement inspirée du modèle anglo-saxon, avec ses revues et ses fanzines, ses anthologies et collectifs, ses congrès annuels et ses prix littéraires.
Le tout premier numéro de Requiem avait la forme d'un fanzine dactylographié de facture plutôt amateure. Mais cependant, deux caractéristiques le distinguaient de la plupart des nombreux fanzines anglophones des États-Unis et du Canada anglais : la qualité d'impression (fort correcte pour l'époque) et la publication de récits de fiction inédits.
Plusieurs écrivains, maintenant reconnus, font leur apparition assez tôt dans l'histoire du magazine, principalement Élisabeth Vonarburg et Daniel Sernine, qui contribuent toujours à ses activités, ainsi que plusieurs autres dont Joël Champetier, Jean Pettigrew, Francine Pelletier, René Beaulieu pour n'en nommer que quelques-uns.
De 1977 à 1980, la rédaction instaure le Prix Dagon, qui est remis à une nouvelle inédite soumise à un jury et qui sera publiée dans ses pages. À l'été de l'année 1979, à son numéro 28, le magazine Requiem change de nom pour Solaris. Norbert Spehner continue de faire la majeure partie du travail, mais secondé par Élisabeth Vonarburg à la direction littéraire et plus tard par Luc Pomerleau, responsable de la bande dessinée. Le Prix Dagon est maintenant remplacé par le Prix Solaris en 1981, et se divise en deux volets : un volet création littéraire, et un volet bande dessinée, le magazine ayant ouvert ses pages à la publication de celles-ci (de 1981 à 2000).
C'est ainsi que plusieurs auteurs québécois de bandes dessinées ont été publiés dans les pages de Solaris, dont André-Philippe Côté, Benoît Joly, Mario Giguère, Julien Poitras, Marc Pageau, Robert Julien, Laurine Spehner, Christian Vadeboncoeur, Éric Lacasse et plusieurs autres.
Des illustrations accompagnent la plupart du temps les nouvelles, les articles et les rubriques. Elles sont réalisées par de nombreux illustrateurs : Bernard Duchesne, Mario Giguère, Pierre D. Lacroix, Guy England, Jean-Pierre Normand, Marc Pageau, Paul Roux, Laurine Spehner, pour les plus notables.
Depuis quelques années, la revue est publiée en format livre et présente de plus en plus de nouvelles longues, comme celles de Mario Tessier, de Marie-Josée L'Héreault, de Jean-Louis Trudel, de Natasha Beaulieu, de Martin Hébert ou de Sylvie Bérard, de même que des articles de fond : Les carnets du Futurible, L'anachorète dilettante et Un merveilleux boréalien.
De plus en plus souvent, de jeunes auteurs font régulièrement leur apparition au sommaire. Les plus notables sont Éric Gauthier, Michel J. Lévesque, Louis-Pierre Smith Lacroix et quelques autres.
En juillet 2024, Solaris fête ses 50 ans[1] de publication.
Collaborateurs
[modifier | modifier le code]Quelques-uns de ces collaborateurs travaillent sous un pseudonyme.
Auteurs de bande dessinée
[modifier | modifier le code]Les auteurs de bande dessinée québécois sont généralement à la fois dessinateur et scénariste. Il arrive qu'ils ne pratiquent qu'une seule de ces deux disciplines, travaillant alors en équipe avec quelqu'un de l'autre discipline.
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Écrivains
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Illustrateurs
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Distinctions
[modifier | modifier le code]- 1989 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 1990 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 1991 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 1992 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 1993 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 1995 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 1996 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 1997 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 1998 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 2000 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 2001 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 2002 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 2004 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 2006 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 2009 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 2010 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 2011 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 2013 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 2014 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 2015 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 2016 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris ;
- 2017 : Prix Aurora meilleur ouvrage en français (autre), magazine Solaris.
Références
[modifier | modifier le code]- Tanya Beaumont, « Actualités littéraires — 50 ans pour la revue Solaris », Radio-Canada, (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Solaris, par le comité organisateur, page 34, dans Science-fiction et fantastique Boréal 10, 1988, programme du congrès Boréal 10, Chicoutimi ;
- Mira Falardeau, Histoire de la bande dessinée au Québec, Montréal, VLB, coll. « Études québécoises », , 192 p. (ISBN 978-2-89649-011-0 et 2-89649-011-6, OCLC 231835142).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Bande dessinée québécoise ;
- Fantastique ;
- Prix Solaris ;
- Prix Joël-Champetier ;
- Science-fiction et fantastique québécois.
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la littérature :
- Ressource relative à la recherche :