Raoul Lamourdedieu

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Raoul Lamourdedieu
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Biographie
Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
PierrefondsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Enfant
Hèléne Lamourdedieu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Sport
Distinction
Œuvres principales

Raoul Lamourdedieu, né Raoul Eugène Lamourdedieu à Fauguerolles (Lot-et-Garonne) le et mort à Pierrefonds (Oise) le [1], est un sculpteur et médailleur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Raoul Lamourdedieu est le fils de Charles-Philippe Lamourdedieu, chef de station, et de Rosalie Ruël[2].

En 1894, il entre à l’École des beaux-arts de Bordeaux et s’initie parallèlement à la sculpture sur bois. Il poursuit ses études à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers d'Alexandre Falguière et d'Alexandre Charpentier.

En 1900, il participe à la décoration sculptée du Grand-Palais à Paris.

Raoul Lamourdedieu épouse Mathilde Veber en 1902.

En 1907, lors de l'exposition au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts[Quoi ?][3].

En 1908, son atelier se situe au no 11 impasse Ronsin à Paris[4].

Lamourdedieu présente ses œuvres dans diverses expositions jusqu’en 1930, date à laquelle il devient professeur à l'École des beaux-arts, où Jacques Gestalder est son élève.

On lui commande des monuments aux morts et ses sculptures font le tour de l’Europe[précision nécessaire].

D’abord influencée par Auguste Rodin, l’œuvre de Lamourdedieu se rapproche ensuite du style d'Antoine Bourdelle et d'Aristide Maillol, dans la lignée de la tradition figurative.

Dans les années 1920, il sculpte le bas-relief de La Force[5], œuvre représentant l’affrontement d'un homme et d'un taureau. La ville de Mont-de-Marsan lui commande un agrandissement de cette sculpture[6] pour l'ériger sur la place Stanislas Baron, rond-point des Arènes. Il existe un autre exemplaire à Fresnes, avenue du Parc-des-Sports. Lamourdedieu traduit aussi cette œuvre sous forme de médaille.

Il apparaît dans le film Nos tailleurs d'images, de René Lucot.

En 1938, il habite avec sa femme, née Weber, au 5 bis rue Émile-Dunois à Boulogne-sur-Seine[7].

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.[réf. nécessaire]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Médailles[modifier | modifier le code]

Publication[modifier | modifier le code]

  • Raoul Lamourdedieu, Traité de la sculpture taillée : Technique, pratique, critique, Éditions E. Malfère, 1941.

Salons[modifier | modifier le code]

  • Salon de la Société nationale des beaux-arts de 1908[9] :
    • Vénus moderne parant ses charmes, statue en marbre, no 1996 ;
    • Portrait de Mme Th. C…, buste en plâtre, no 1997 ;
    • Femme à la chemise, statuette en bronze, no 1998 ;
    • La Douleur, statuette en bronze, no 1999.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Site de la ville de Mont-de-Marsan.
  2. État-civil de la commune de Fauguerolles.
  3. (en)L. Forrer, Biographical Dictionary of Medallists : Lamourdedieu, Raoul Eugène, t. VII, London, Spink & Son Ltd, , 567 p., p. 529.
  4. Catalogue illustré du Salon de 1908.
  5. Plâtre d’environ 90 cm.
  6. Travail effectué par le sculpteur landais Alexandre Sanchez.
  7. 1938 TOUT PARIS, Annuaire de la société parisienne, page 344.
  8. « Henry Le Chatelier (1850-1936) », sur www.annales.org (consulté le ).
  9. [PDF] Société nationale des beaux-arts. Catalogue illustré du Salon de 1908.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des Peintres, Sculpteurs, Dessinateurs et Graveurs, Paris, 1976, t. VI, p. 409.

Liens externes[modifier | modifier le code]