Paray-sous-Briailles

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Paray-sous-Briailles
Paray-sous-Briailles
La tour de Villemouze.
Blason de Paray-sous-Briailles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Vichy
Intercommunalité Communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne
Maire
Mandat
Gilles Journet
2020-2026
Code postal 03500
Code commune 03204
Démographie
Gentilé Parodiens
Population
municipale
617 hab. (2021 en diminution de 2,68 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 17′ 28″ nord, 3° 21′ 57″ est
Altitude Min. 228 m
Max. 266 m
Superficie 22,18 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Pourçain-sur-Sioule
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule
Législatives Première circonscription
Localisation
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Paray-sous-Briailles
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Paray-sous-Briailles
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Paray-sous-Briailles

Paray-sous-Briailles est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située à 6 km à l'est-sud-est de Saint-Pourçain-sur-Sioule[1], à 30,9 km au sud de la préfecture Moulins[2] et à 18,3 km au nord-nord-ouest de Vichy[3].

Cinq communes sont limitrophes[4] :

Communes limitrophes de Paray-sous-Briailles
Varennes-sur-Allier
Saint-Pourçain-sur-Sioule Paray-sous-Briailles
Loriges Marcenat Créchy

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La plaine dans laquelle se trouve la commune de Paray est dominée à l'ouest par la colline de Briailles qui la sépare de Saint-Pourçain-sur-Sioule.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune de Paray-sous-Briailles est située dans la plaine alluviale de l'Allier, sur la rive gauche de la rivière, en face de Varennes-sur-Allier. Le cours de la rivière ayant fluctué, certaines terres de Paray se trouvent sur la rive droite, tandis que les communes de Varennes et de Créchy débordent à certains endroits sur la rive gauche. L'Andelot traverse la commune, passe immédiatement à l'ouest du bourg et se jette dans l'Allier à un kilomètre en amont du village de Villemouze et du pont de Chazeuil.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la route départementale 142, reliant la RD 46 (ancienne route nationale 146) au nord à Marcenat et à Saint-Rémy-en-Rollat, ainsi que par les RD 219 et 442 en direction de Loriges[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 753 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 744,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records PARAY-SOUS-BRIAILLES (03) - alt : 250m, lat : 46°17'00"N, lon : 3°20'16"E
Records établis sur la période du 01-01-1950 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,3 −0,1 1,8 4,1 8,1 11,6 13,2 12,9 9,3 7 3,3 1 6
Température moyenne (°C) 3,9 4,6 7,8 10,6 14,6 18,3 20,3 20,1 16,1 12,4 7,5 4,5 11,7
Température maximale moyenne (°C) 7,6 9,2 13,8 17,2 21,1 25 27,4 27,4 22,8 17,8 11,7 8 17,4
Record de froid (°C)
date du record
−27
23.01.1963
−25
05.02.1963
−13,1
01.03.05
−8
04.04.1973
−4,9
01.05.1976
−0,5
04.06.1962
2
12.07.1990
0,9
29.08.1959
−2,6
19.09.1977
−10
30.10.1997
−11
23.11.1993
−17
21.12.1963
−27
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
19
10.01.1991
24,5
27.02.1960
26,3
13.03.02
30,3
30.04.05
34,1
27.05.05
40,3
27.06.19
42,4
31.07.1983
40,8
12.08.03
36,2
03.09.1962
31,5
02.10.23
25,5
08.11.15
21
16.12.1989
42,4
1983
Précipitations (mm) 50,5 37,3 45,6 60,1 80,1 68,3 72,3 73,7 66,6 65,4 70,9 53,9 744,7
Source : « Fiche 3204001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Paray-sous-Briailles est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pourçain-sur-Sioule, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,7 %), prairies (24 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), forêts (6,3 %), eaux continentales[Note 3] (5,3 %), zones urbanisées (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[15].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Paray est un toponyme qui vient du mot de langue d'oïl Pareit qui désigne une clôture ou un mur. Dans le cadre de cette commune, Ernest Nègre montre que le mot d'oïl Pareit désignait des ruines anciennes présentes sur place[16].

Paray-sous-Briailles fait, en effet, partie de l'aire linguistique du bourbonnais d'oïl[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant 1789, la commune faisait partie de l'ancienne province du Bourbonnais issu de la seigneurie de Bourbon médiévale[18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement de Moulins et rattachée à l'arrondissement de Vichy[19].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 ? Jean Gabriel    
1997 janvier 2001 Jacky Besson    
mars 2001[Note 4] En cours
(au 8 juillet 2020)
Gilles Journet[20]   Agriculteur

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Paray-sous-Briailles dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école primaire publique, où 39 élèves sont scolarisés pour l'année scolaire 2015-2016[21].

Hors dérogations à la carte scolaire, les collégiens[22], tout comme les lycéens[23], poursuivent leur scolarité à Saint-Pourçain-sur-Sioule.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Parodiens et les Parodiennes[24].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

En 2021, la commune comptait 617 habitants[Note 5], en diminution de 2,68 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
688400777735692827871923931
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 008937934950922940933896891
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
889891841726741696686637643
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
616570513529495538600608641
2015 2020 2021 - - - - - -
634618617------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Merlin de Cordebeuf, écuyer du roi Charles VII et écrivain. Il porte le nom du fief de Cordebeuf (ou Cordeboeuf), qui se trouvait sur la paroisse de Paray.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

Écartelé au 1er de gueules au lion d’or, au 2e d’azur à l’ancre et sa gumène d’or, au 3e d’azur à l’épi de blé d’or, au 4e de gueules au château d’or surmonté d’un croissant du même.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Réélu en 2008, 2014 et en 2020.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Orthodromie entre Paray-sous-Briailles et Saint-Pourçain-sur-Sioule »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906.
  2. « Orthodromie entre Paray-sous-Briailles et Moulins »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906.
  3. « Orthodromie entre Paray-sous-Briailles et Vichy »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906.
  4. a et b Carte de Paray-sous-Briailles sur le Géoportail.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Paray-sous-Briailles » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Paray-sous-Briailles » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 1438 - notice 26225
  17. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, Paris, CNRS, .
  18. René Germain (dir.), Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond et Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éd. de Borée, , 684 p. (ISBN 2-84494-199-0)
  19. Préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Arrêté préfectoral no 24-002 portant modification des limites d'arrondissement dans le département de l'Allier », Recueil des actes administratifs spécial no 84-2024-002,‎ , p. 120-124 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  20. « Liste nominative des communes de l'Allier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
  21. « École élémentaire publique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  22. Direction des services départementaux de l'Éducation nationale de l'Allier, « Sectorisation des collèges du département de l'Allier » [PDF], (consulté le ).
  23. Service académique d'information et d'orientation, « Arrêté rectoral en date du relatif à la répartition des districts scolaires des lycées des départements de l'Allier, du Cantal, de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme » [PDF], Académie de Clermont-Ferrand (consulté le ), p. 7.
  24. Noms des habitants de Paray-sous-Briailles sur habitants.fr (consulté le 20 août 2022).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. René Germain (dir.), Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond et Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éd. de Borée, , 684 p. (ISBN 2-84494-199-0), p. 211.