Maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte

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Maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte
Image de l'établissement
Entrée de la maison d'arrêt
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Localité Fontenay-le-Comte
DISP Rennes
Coordonnées 46° 28′ 07″ nord, 0° 48′ 46″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte
Architecture et patrimoine
Architecte(s) Charles Vétault (première prison)
George Loquet (seconde prison)
Construction 1825-1827
Propriétaire Drapeau de la France État français
Installations
Type Maison d'arrêt
Superficie 3 000 m2
Capacité 29 places
Fonctionnement
Date d'ouverture
Opérateur(s) Drapeau de la France Ministère de la Justice
Effectif 70
Statut actuel En fonctionnement (d)

La maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte est une maison d'arrêt située à Fontenay-le-Comte, dans le département la Vendée, en région Pays de la Loire.

Histoire[modifier | modifier le code]

La première maison d'arrêt est édifiée entre 1825 et 1827 par l'architecte départemental Charles Vétault. D'autres travaux furent effectuées en 1850 par l'architecte Jean-Firmin Levêque, mais nonobstant en 1854, son projet d'aménagement ne voit pas le jour. En 1857, l'architecte Victor Clair présentait un projet d'agrandissement qui finira par avorter, avec des travaux qui furent peu réalisés[1].

Jugée vétuste, la maison d'arrêt est reconstruite entre 1897 et 1899 par l'architecte départemental Georges Loquet[1].

La maison d'arrêt ferme ses portes en 1926, à la suite de la réforme judiciaire et pénitentiaire. Elle rouvre en octobre 1930 et ferme à nouveau en 1934[2]. Durant la Seconde Guerre mondiale, la maison d'arrêt est rouverte définitivement afin d'y interner des résistants[3]. Après la Libération, des femmes y sont internées pour faits de collaboration[3].

En 2017, un projet de prison voit le jour à La Roche-sur-Yon et à Fontenay. En effet, les deux bâtiments ne correspondent plus aux normes actuelles. Cependant, en 2018, le ministère de la Justice annule le projet, ce qui provoque une polémique au sein des deux villes[4].

Événements notables[modifier | modifier le code]

Le directeur de la prison, est agressé par un détenu le [5]. L'homme en question est né en 1999 et est arrivé à Fontenay 16 mois plus tôt. Il est reconnu comme instable et était signalé pour sa radicalisation depuis quelques semaines[6]. Le directeur est placé en ITT de deux jours et l'agresseur est condamné à 8 mois de prison[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Prison à Fontenay-le-Comte (85) », sur Gralon (consulté le )
  2. « 2 Y 2 - Fonds de l'établissement pénitentiaire de Fontenay-le-Comte (an XI-1934) », sur FranceArchives (consulté le )
  3. a et b La Nouvelle République, « Prison de Fontenay : un peu d'histoire » Accès libre, sur La Nouvelle République, (consulté le )
  4. « Vendée : pas de nouvelle prison ni à La Roche-sur-Yon, ni à Fontenay-le-Comte », sur France 3 Pays de la Loire, (consulté le )
  5. « Un directeur de prison agressé par un détenu en Vendée », sur parismatch.com, (consulté le )
  6. 6medias2, « Vendée : un directeur de prison agressé par un détenu », sur Valeurs actuelles, (consulté le )
  7. « Fontenay-le-Comte. 8 mois de prison pour le détenu qui a agressé le directeur de la maison », sur larochesuryon.maville.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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