Les Noces rouges

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Les Noces rouges

Réalisation Claude Chabrol
Scénario Claude Chabrol
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films de La Boétie
Canaria Film
Italian International Film
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Drame
Durée 95 minutes
Sortie 1973

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Noces rouges est un film franco-italien de Claude Chabrol sorti en 1973.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Paul, député-maire d'un petite ville de province, investit beaucoup de son temps dans les relations publiques. Sa femme, Lucienne, a un amant, Pierre, adjoint du maire. Pierre, marié à Clotilde, gravement malade, empoisonne sa femme. Paul révèle un jour à Pierre et à Lucienne qu'il sait tout de leur relation amoureuse. L'amant et la femme infidèle assassinent Paul. La fille de Lucienne, qui a des doutes sur la culpabilité de sa mère, pour se rassurer envoie à la police une lettre qui relance l'enquête. Le couple avoue alors rapidement les deux crimes.

Contexte[modifier | modifier le code]

Les Noces rouges s'inspire d'un fait divers, l'affaire des amants diaboliques de Bourganeuf qui a secoué un bourg de la Creuse en 1970. Le , René Balaire, artisan-commerçant en chauffage sanitaire, meurt brûlé vif dans un tragique accident de voiture conduite par son épouse Yvette Balaire qui en réchappe miraculeusement. L'enquête révèle qu'il a été abattu d'une balle de revolver par l'amant d'Yvette, Bernard Cousty[1]. Le procès, à Limoges, en 1972, conduit à la condamnation de Bernard Cousty à la peine de mort pour le double assassinat de sa femme et de René Balaire[a], et Yvette à dix ans de réclusion pour complicité[2]. Ce long métrage est le dernier film français relatant une affaire judiciaire à avoir vu sa sortie reportée de 15 jours sur décision administrative et non judiciaire, car cette sortie devait tomber au beau milieu du procès aux assises[3].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En mars 1973, à l'issue de son procès en appel, Bernard Cousty est condamné à la prison à perpétuité.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Bernard Gilles, « Les Amants diaboliques de Bourganeuf », sur www.lepopulaire.fr, (consulté le ).
  2. Sylvain Larue, Les Grandes Affaires Criminelles Crimes passionnels, Paris, Éditions De Borée, , p. 352-367.
  3. Mathilde Lemaire, « Abus sexuels dans l'Église : la sortie du film "Grâce à Dieu" sera-t-elle reportée ? », sur francetvinfo.fr, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]