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Juan Carlos Rodríguez Ibarra

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Juan Carlos Rodríguez Ibarra
Illustration.
Juan Carlos Rodríguez Ibarra, en 2010.
Fonctions
Secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol d'Estrémadure

(20 ans, 3 mois et 8 jours)
Président Eugenio Álvarez
Federico Suárez
Prédécesseur Poste recréé
Alfonso González Bermejo (es) (indirectement)
Successeur Guillermo Fernández Vara
Député à l'Assemblée d'Estrémadure

(24 ans et 29 jours)
Élection 8 mai 1983
Réélection 10 juin 1987
26 mai 1991
28 mai 1995
13 juin 1999
25 mai 2003
Circonscription Badajoz
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe, Ve et VIe
Groupe politique Socialiste
Président de la Junte d'Estrémadure

(24 ans, 3 mois et 22 jours)
Gouvernement Ibarra I, II, III, IV, V et VI
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe, Ve et VIe
Coalition PSOE-Ex
Prédécesseur Poste créé
Successeur Guillermo Fernández Vara
Député aux Cortes Generales

(5 ans, 11 mois et 11 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Badajoz
Législature Constituante, Ire et IIe
Groupe politique Socialiste
Successeur José Correas
Biographie
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Mérida (Espagne)
Nationalité Espagnol
Parti politique PSOE
Diplômé de Université de Séville
Profession Universitaire

Juan Carlos Rodríguez Ibarra
Présidents de l'Estrémadure

Juan Carlos Rodríguez Ibarra (/ˈxwãŋ ˈkaɾlos roˈðɾiɣɛθ iˈβara/[a]) est un homme politique espagnol né le à Mérida. Il est membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Il adhère au PSOE en , après avoir fait la connaissance d'Alfonso Guerra à la fin des années 1960. De à , il représente la province de Badajoz au Congrès des députés. Il échoue en puis en à prendre la présidence du gouvernement pré-autonome d'Estrémadure en raison de la majorité absolue dont bénéficie l'Union du centre démocratique en son sein.

Il y parvient finalement en , avant d'être élu en président de la Junte d'Estrémadure. Il est reconduit à cinq reprises et reste ainsi au pouvoir 24 années consécutives, accomplissant cinq de ses six mandats avec la majorité absolue à l'Assemblée d'Estrémadure. À partir de , il est également secrétaire général du PSOE d'Estrémadure.

Connu pour ses positions anti-nationalistes, il se retire de la vie politique en , moins de deux ans après avoir été victime d'un infarctus du myocarde. Il continue néanmoins d'intervenir dans les médias sur l'actualité politique espagnole ou la vie interne du PSOE.

Vie privée

Juan Carlos Rodríguez Ibarra naît le à Mérida[1]. Ses parents s'installent en Estrémadure après la guerre d'Espagne, son père Ponciano Rodríguez ayant été interné en camp de concentration[2].

Il est marié et père d'une fille[3] que le couple a adopté en [4].

Formation et vie professionnelle

Juan Carlos Rodríguez Ibarra achève ses études secondaires à Mérida, puis il se forme au métier d'instituteur à Badajoz. Il passe avec succès le concours d'instituteur en mais demande à être mis en disponibilité pour suivre un cursus universitaire[5]. Il obtient ensuite une licence en philologie moderne, spécialité français, à l'université de Séville[3]. Il est ensuite lecteur en espagnol au lycée Clémenceau de Nantes[6].

Il commence à travailler en comme professeur non-titulaire à l'école de formation des enseignants de Badajoz. Il devient titulaire onze ans plus tard au sein de l'école universitaire de cette même école de formation, qui deviendra plus tard la faculté d'éducation de l'université d'Estrémadure[3].

Engagement politique

Débuts

Les premiers contacts de Juan Carlos Rodríguez Ibarra avec le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) ont lieu à la fin des années 1960, alors qu'il est étudiant, notamment sa rencontre avec Alfonso Guerra[5]. Il adhère en et participe au XXVIIe congrès, organisé la même année à Madrid[1].

Il est élu député de la circonscription de Badajoz au Congrès des députés aux élections générales de 1977, étant réélu au cours de celles de 1979 puis de 1982[1].

Au cours de la réunion de la Junte régionale d'Estrémadure[b] du , il fait partie des deux socialistes nommés à la tête d'un département exécutif, en tant que conseiller[c] à la Santé et à la Sécurité sociale[7].

Au cours de la campagne des élections générales de , il est physiquement molesté en par environ 300 habitants de Los Santos de Maimona, dans la province de Badajoz, qui l'expulsent du bar où il attendait avant d'entamer une réunion publique et le forcent à parcourir tout le village jusqu'à la sortie du territoire communal. Cette violence s'expliquerait par ses propos critiques à l'endroit de la décision du ministre de la Santé Enrique Sánchez de León d'installer un centre de formation permanente à Los Santos alors que selon lui, un accord avait été conclu pour qu'il soit bâti à mi-chemin avec Zafra[8].

Président d'Estrémadure

Président provisoire

Juan Carlos Rodríguez Ibarra tente de se faire de se faire élire président de la Junte régionale d'Estrémadure le , mais il n'emporte que sept voix, soit neuf de moins que Luis Ramallo de l'Union du centre démocratique (UCD). Les socialistes décident alors de renoncer à leurs fonctions au sein de l'exécutif[9]. Ce résultat se répète le , alors qu'il fait face cette fois-ci au centriste Manuel Bermejo (es) au cours d'un scrutin qui suit la démission de Ramallo[10]. Après la démission de ce dernier, il est effectivement investi président de cette institution en à sa propre surprise, bénéficiant du vote de deux élus de l'UCD qui auraient dû porter leurs suffrages sur l'indépendant Juan Bazaga[11].

Quatre mois plus tard, l'Assemblée d'Estrémadure provisoire le porte le à la présidence de la Junte d'Estrémadure en attendant la tenue d'élections territoriales par 42 voix favorables et 23 oppositions, l'unique député du Parti communiste d'Espagne (PCE) se joignant à ses pairs du Parti socialiste[12]. Le , le comité fédéral du PSOE[d] ratifie sa candidature comme chef de file aux élections du [13].

Six mandats de chef du gouvernement

Élu député de Badajoz à l'Assemblée d'Estrémadure lors des élections du 8 mai suivant, Juan Carlos Rodríguez Ibarra démissionne du Congrès le suivant[e]. Le , il reçoit l'investiture de l'Assemblée comme président de la Junte d'Estrémadure. Il est désigné président du gouvernement de la communauté autonome à six reprises, remportant tous les scrutins avec une majorité absolue des sièges, sauf en [1]. Cette année-là, il est réélu au second tour de scrutin par 31 voix favorables, 27 votes contre et six abstentions, profitant de la décision de la Gauche unie (IU) de rejoindre la Coalición Extremeña (CEx) dans l'abstention[14].

Cette longévité à la tête d'une puissante institution territoriale lui vaut le surnom de « baron » (barón) du PSOE, au même titre que le président de la Junte d'Andalousie Manuel Chaves et le président de la Junte des communautés de Castille-La Manche José Bono[15].

Le , l'Alliance populaire (AP) dépose à son encontre une motion de censure proposant de le remplacer par Adolfo Díaz-Ambrona (es). Lors du débat, Juan Carlos Rodríguez Ibarra qualifie son opposant d'« éboueur » et lui reproche d'avoir monté une opération purement électorale destinée à lui donner de la visibilité à quelques semaines des élections. La motion est rejetée par 36 voix contre et 16 pour. Elle reste la seule motion de censure de l'histoire régionale jusqu'à celle déposée en par Guillermo Fernández Vara[16].

Pour ses campagnes électorales, il adopte une stratégie de type populiste et démagogique que lui-même définit comme le fait de parler aux gens de la vérité qui les intéresse[2],[17],[18].

Position anti-nationalistes

Juan Carlos Rodríguez Ibarra prend régulièrement position contre le nationalisme catalan et défend la péréquation entre les communautés autonomes[4].

En , après que le président de la généralité de Catalogne Jordi Pujol a réclamé un traitement particulier pour son territoire, il rétorque que ces revendications sont « impertinentes » et que la Catalogne s'est enrichie au détriment des autres régions sous le franquisme. Il rejettera les appels ultérieurs à une rectification de ces propos en répliquant que « l'histoire ne se rectifie pas »[19].

Il critique deux ans plus tard l'annonce par le ministre des Administrations publiques Jerónimo Saavedra de la volonté du gouvernement de céder le produit de 15 % de l'impôt sur le revenu aux gouvernements territoriaux afin de s'assurer le soutien des députés catalanistes[20]. Quand le gouvernement propose en une cession de 50 %, il affirme que le risque est d'arriver à une cession intégrale qui rompra de facto le pays car être Espagnol sous-tend de partager un espace fiscal commun[21].

Il signe avec Manuel Chaves et José Bono le la « déclaration de Mérida », qui souligne que la Constitution n'accorde aucun traitement de faveur à certains territoires[22], trois mois après un appel de plusieurs partis nationalistes à la transformation de l'Espagne en un État plurinational[23].

Lors de la campagne des élections générales de 2004, il formule la proposition d'instaurer un seuil électoral de 5 % des voix au niveau national pour accéder au Congrès des députés, ce qui exclurait de fait les formations territoriales, avant de la retirer face au rejet exprimé par son propre camp[24].

Cadre dirigeant du PSOE régional et national

Juan Carlos Rodríguez Ibarra est élu secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol d'Estrémadure (PSOE-Ex) le , lors du IVe congrès régional, qui consacre l'unification de la direction du parti au niveau de la communauté autonome, confiant la présidence honorifique à Eugenio Álvarez et le vice-secrétariat à Federico Suárez[25]. Il est remplacé par Francisco Fuentes (es) au secrétariat général provincial de Badajoz[26]. Le congrès de est l'occasion pour lui de ne pas participer directement aux discussions sur la structure et la composition de son équipe de direction pour la première fois, son vice-secrétaire Federico Suárez se voyant confier la présidence de la commission exécutive en remplacement d'Eugenio Álvarez, dont Juan Carlos Rodríguez Ibarra salue la générosité[27].

En outre, il siège à deux reprises au sein de la commission exécutive fédérale du PSOE : entre et sous l'autorité de Felipe González, puis de à , sous la direction de José Luis Rodríguez Zapatero[1]. Lors du congrès de qui consacre la succession de Felipe González au profit de Joaquín Almunia, il renonce à siéger au sein de la direction au nom du renouvellement générationnel[28]. À l'occasion du congrès de 2004, il négocie avec José Luis Rodríguez Zapatero pour lui faire admettre la présence du premier secrétaire du Parti des socialistes de Catalogne (PSC) José Montilla au sein de la commission exécutive, alors que le secrétaire général ne souhaitait la présence d'aucun dirigeant territorial ; il lui propose d'intégrer Montilla dans la mesure où le PSC forme un parti associé du PSOE et de confier à Patxi López la coordination du conseil territorial du parti, une solution approuvée par José Luis Rodríguez Zapatero qui nomme également Juan Carlos Rodríguez Ibarra dans son équipe de direction sans lui confier de responsabilité particulière[29],[30].

Retrait après six mandats

Départ repoussé

Juan Carlos Rodríguez Ibarra annonce le qu'il ne postulera pas à un sixième mandat, dénonçant la volonté du parti de limiter à trois le nombre de mandats de ses élus[31]. Il revient sur cette décision en , à la demande expresse de José Luis Rodríguez Zapatero, en échange d'engagements forts en faveur de l'Estrémadure[4]. Le , il est victime d'un infarctus du myocarde, qui conduit à la réalisation d'une angioplastie[32]. Il quitte quatre jours plus tard l'hôpital de Madrid où il était admis[33].

Il indique le qu'il a l'intention de mettre un terme à sa vie politique en ne se représentant pas aux élections du 27 mai 2007[34]. Le conseiller à la Santé de la Junte Guillermo Fernández Vara, perçu de longue date comme son dauphin[35], est effectivement choisi deux jours plus tard par la commission exécutive régionale pour mener la prochaine campagne du PSOE comme candidat à la présidence[36].

À l'issue du scrutin, Guillermo Fernández Vara est investi pour lui succéder le [37]. Le , il le remplace également comme secrétaire général du PSOE-Ex[38]. Juan Carlos Rodríguez Ibarra reçoit des mains de son successeur la médaille d'Estrémadure le [39].

Prises de position ultérieures

Le , Juan Carlos Rodríguez Ibarra répond à la remarque du conseiller à l'Économie de la généralité de Catalogne Andreu Mas-Colell selon qui l'Espagne ne pourra pas tenir ses objectifs de déficit budgétaire pour l'année en cours, à moins de retarder certains projets d'infrastructure, notamment la LGV Madrid-Estrémadure, en affirmant que s'il présidait le gouvernement catalan, il supprimerait la police de la communauté autonome et quatre des cinq chaînes de télévision régionale, regrettant que « tout politique qui veut être quelqu'un en Catalogne, qui souhaite exister, doit embêter l'Estrémadure »[40].

Il annonce le ne pas avoir l'intention de voter lors des primaires du XXXIXe congrès fédéral du PSOE, prévues trois jours plus tard, en raison des fractures créées en interne par ce type de scrutin[41]. Il s'était déjà montré critique de ce procédé en [42] puis en [43]. En , réagissant à la volonté du président du gouvernement Pedro Sánchez d'accorder une grâce partielle à plusieurs dirigeants indépendantistes catalans emprisonnés, il l'appelle à consulter les militants socialistes sur ce sujet au moyen d'un référendum interne[44].

Notes et références

Notes

  1. Prononciation en espagnol d'Espagne retranscrite selon la norme API.
  2. La Junte régionale d'Estrémadure est l'institution chargée de l'administration du territoire d'Estrémadure en attendant son accession à l'autonomie dans le cadre de la Constitution.
  3. En Espagne, un conseiller (consejero) est un membre de gouvernement d'une communauté autonome.
  4. Le comité fédéral du PSOE constitue la plus importante instance décisionnelle entre deux congrès fédéraux.
  5. L'article 67 de la Constitution interdit d'être député au Congrès et à une assemblée de communauté autonome.

Références

  1. a b c d et e (es) « Rodríguez Ibarra ha sido investido seis veces como presidente de la Junta », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b (es) Maruja Torres, « El mesías extremeño », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b et c (es) « Juan Carlos Rodríguez Ibarra », sur nuevaeconomiaforum.org, Nueva Economía Forum (consulté le ).
  4. a b et c (es) Agence EFE, « Rodríguez Ibarra, el socialista lenguaraz », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b (es) L. E., « Una vida dedicada a la actividad política », Diario Sur,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) Dolores López, « Ibarra abandonará la política cuando termine su mandato en Extremadura », Diario Sur,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « Constituida la Junta Regional de Extremadura », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) Julian Leal, « Candidato socialista agredido en la provincia de Badajoz », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) « Luis Ramallo reelegido presidente de la Junta de Extremadura », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) « El centrista Manuel Bermejo, elegido presidente de la Junta Regional », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) Jeremias Clemente Simon, « Los votos de dos centristas pemiten a un socialista presidir la Junta de Extremadura », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) « Juan Carlos Rodríguez y Pablo Castellano, al frente de los órganos autonómicos extremeños », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) V. G., « El PSOE aprobó las candidaturas de los principales Municipios », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) Jeremias Clemente Simon, « El socialista Rodríguez Ibarra, reelegido presidente de Extremadura », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (es) Francisco Delgado-Iribarren, « Los barones autonómicos del PP y del PSOE: ¿Quiénes son? ¿Qué poder tienen? », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (es) A. C., « Es la segunda moción de censura, la primera la presentó AP a Ibarra en 1987 », El Periódico de Extremadura,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (es) « Un populista con margen », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (es) « JUAN CARLOS RODRÍGUEZ IBARRA », El Periódico Mediterráneo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Bartolomé Bennassar et Bernard Bessière, Le Défi espagnol, FeniXX, , 280 p. (ISBN 9782200356750).
  20. « En Espagne Le gouvernement accepte de céder 15 % de l'impôt sur le revenu aux communautés autonomes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. (es) Agence EFE, « Ibarra dice que cuando se llegue al 100% de la cesión del IRPF ya no seremos españoles », Público,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (es) Isabel Pedrote, « Ibarra, Bono y Chaves niegan que haya derecho alguno que justifique "privilegios entre territorios" », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (es) Enric González, « Los nacionalistas reclaman a la sociedad española un "cambio de cultura" », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Martine Silber, « A deux mois des élections législatives en Espagne, l'opposition socialiste étale ses divisions », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. (es) Pedro Jara, « El presidente de la Junta de Extremadura asume el liderazgo del PSOE regional », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  28. (es) Anabel Díez, « Los 'barones' ocupan en dos días el vacio de González », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. (es) Anabel Díez, « Zapatero consigue el apoyo unánime del partido como reconocimiento a las victorias electorales », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. (es) « Zapatero incluye a Ibarra y Montilla en la Ejecutiva del PSOE », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. (es) Tomás García, « Rodríguez Ibarra se confiesa «desmoralizado» y anuncia que no optará a una nueva reelección », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. (es) « Juan Carlos Rodríguez Ibarra, hospitalizado tras sufrir un infarto agudo de miocardio », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. (es) « Rodríguez Ibarra es dado de alta », 20 Minutos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. (es) Agence EFE, « Rodríguez Ibarra anuncia que no se presenta a la reelección como presidente de la Junta de Extremadura », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. (es) J. E. Pardo, « Guillermo Fernández Vara: Un médico ex afiliado del PP », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. (es) « Guillermo Fernández Vara será el candidato del PSOE a la Junta de Extremadura », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. (es) « Fernández Vara, investido presidente de la Junta de Extremadura », El Periódico de Extremadura,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. (es) « Fernández Vara es elegido nuevo secretario general del PSOE de Extremadura », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. (es) « Ibarra recibe la Medalla de Extremadura », El Periódico de Extremadura,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. (es) Europa Press, « Ibarra eliminaría los Mossos y cuatro canales autonómicos para reducir el déficit », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. (es) Europa Press, « Ibarra no votará en las primarias del PSOE: "Cuando se están peleando, lo sensato no es echar leña al fuego" », El Economista,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. (es) « Ibarra: "Las primarias del PSOE van a ser el disparate del siglo" », La Sexta,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. (es) Arantxa Palacios, « Ibarra contra las primarias: "La selección de personal es barata. Se presenta cualquiera" », El Confidencial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. (es) Europa Press, « Rodríguez Ibarra reclama a Sánchez un referéndum para que las bases decidan sobre los indultos », El Periódico de Extremadura,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes