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Joseph Loth

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Joseph Loth, né à Guémené-sur-Scorff le et mort à Paris le [1], est un linguiste et historien français qui s'est particulièrement intéressé aux langues celtiques, dont le breton.

Après avoir fait ses études à Sainte-Anne-d'Auray, il devient enseignant à Pontivy, puis à Quimper et Saumur jusqu’à la guerre de 1870. À la fin du conflit, il reprend son métier dans des établissements parisiens. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Henri d'Arbois de Jubainville, qui l'incite à étudier les langues celtiques. En 1883, il est nommé à la faculté des lettres de Rennes, où il enseigne les langues celtiques. Cette même année, il fonde les Annales de Bretagne, revue dans laquelle il publie de nombreux textes et dont il assume la direction jusqu'en 1910. Il est nommé professeur au Collège de France en 1910 et il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1919.

Joseph Loth a publié de nombreux textes dans la Revue celtique, réédité le dictionnaire de Pierre de Chalons, préfacé Jean-Pierre Calloc'h, et traduit en français des textes d'autres langues celtiques (Mabinogion). L’Académie française lui décerne le prix Langlois en 1890 pour ces traductions. Contrairement à beaucoup de ses pairs, c'était un partisan de l'étude précise des dialectes.

Joseph Loth prit la suite de Henri d'Arbois de Jubainville à la tête de la Revue Celtique avec, comme directeurs-adjoints et collaborateurs, Georges Dottin, Émile Ernault et Joseph Vendryes, titulaire de la chaire de langues et littératures celtiques à l'École pratique des hautes études. Georges Dottin fut remplacé à son décès par Marie-Louise Sjoestedt

Après le décès de Joseph Loth, annoncé et commenté dans un élogieux texte nécrologique en tête du fascicule 1-2 du premier trimestre de 1934 de la Revue Celtique, Joseph Vendryes fonda la revue Études celtiques. Son nom a été donné en 1947 au lycée Joseph Loth à Pontivy où il fut surveillant[2].

On parle de la ligne Loth[3] pour faire référence à ses travaux sur la toponymie en Bretagne, cette ligne marquant la limite orientale à partir de laquelle on ne trouve plus trace significative de noms de lieux d'origine bretonne.

Notes et références

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  1. Pierre Le Roux, Nécrologie de Joseph Loth, Annales de Bretagne, 1934
  2. Charles Floquet, Michel Langle, Lionel Pilet, Pontivy: Napoléonville, Ville de Pontivy, Maury Imprimeur, , p. 48.
  3. Ille-et-Vilaine, encyclopédie Bonneton, éd Bonneton, 1999.

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Articles connexes

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Liens externes

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  • Paul Mazon, « Éloge funèbre de M. Joseph Loth, membre de l'Académie », dans Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 78e année, N. 1, 1934, p. 78-82 (en ligne).