Inaba Masakuni

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Inaba Masakuni
Inaba Masakuni
Fonction
Rōjū
Titre de noblesse
Vicomte
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
稲葉正邦Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Inaba Masakuni (稲葉 正邦?, -) est un daimyo de la fin de l'époque d'Edo[1]. Les Makino font alors partie des clans fudai ou « clan daimyo intérieurs », vassaux ou alliés héréditaires du clan Tokugawa, en opposition aux tozama daimyo ou « clans extérieurs[2] ».

Généalogie du clan Inaba[modifier | modifier le code]

Le clan Inaba est originaire de la province de Mino[2]. Ils prétendent descendre de Kōno Michitaka (d. 1374)[3] qui prétend lui-même descendre de l'empereur Kanmu (736-805)[4]. Masakuni fait partie de la branche cadette des Inaba créée en 1588[2] et qui descend d'Inaba Masanari qui a combattu dans les armées d'Oda Nobunaga puis de Hideyoshi[3]. En 1619, Masanari se voit accorder le domaine d'Itoigawa (25 000 koku) dans la province d'Echigo ; puis en 1627, ses propriétés sont transférées au domaine de Mōka (65 000 koku) dans la province de Shimotsuke. Les descendants de Masanari résident successivement au domaine d'Odawara (105 000 koku) dans la province de Sagami de 1632 à 1685 ; au domaine de Takata dans la province d'Echigo de 1685 à 1701 ; au domaine de Sakura dans la province de Shimōsa de 1701 à 1723[3].

Les héritiers de Masakuni et autres descendants d'Inaba Masanari s'installent au domaine de Yodo (115 000 koku) dans la province de Yamashiro de 1723 jusqu'en 1868[2]. Le chef de cette lignée du clan est fait « vicomte » au cours de l'ère Meiji[3] dans le cadre du nouveau système nobiliaire mis en place par le gouvernement de Meiji.

Fonctionnaire du shogunat Tokugawa[modifier | modifier le code]

Masakuni exerce différentes fonctions au sein de l'administration du shogunat Tokugawa. Il est représentant du shogun, Kyoto shoshidai, durant la période allant du au [1]. Lors de la bataille de Toba-Fushimi, il refuse l'entrée des forces pro-shogunat dans le domaine de Yodo et contribue ainsi à faire pencher la balance en faveur des forces de Satsuma et Chōshū.

Source de la traduction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Eva-Maria Meyer, « Gouverneure von Kyôto in der Edo-Zeit »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Universität Tübingen.
  2. a b c et d Georges Appert, Ancien Japon, (lire en ligne), p. 67.
  3. a b c et d Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Inaba » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ), p. 15.
  4. (en) « Inaba », sur www.ancestry.com (consulté le ), dans Patrick Hank (dir.), Dictionary of American Family Names, 2003.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Appert et H. Kinoshita, Ancien Japon, Tokyo, Imprimerie Kokubunsha, (lire en ligne).
  • (en) Patrick Hank (dir.), Dictionary of American Family Names, New York, Oxford University Press, (ISBN 0-19-508137-4 et 978-0-19-508137-4, lire en ligne).
  • (de) Eva-Maria Meyer, Japans Kaiserhof in de Edo-Zeit: Unter besonderer Berücksichtigung der Jahre 1846 bis 1867, Münster, Tagenbuch, (ISBN 3-8258-3939-7).
  • Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Inaba » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ).
  • (ja) Suguru Sasaki, Boshin sensō: haisha no Meiji ishin, Tokyo, Chūōkōron-shinsha, .

Lien externe[modifier | modifier le code]