Guy Malandain

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Guy Malandain
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Fonctions
Conseiller communautaire de Saint-Quentin-en-Yvelines
Mandature 2014-2020 des communes et intercommunalités de France (d)
Trappes
depuis le
Maire de Trappes
-
Conseiller municipal de Trappes
Mandature 2014-2020 des communes et intercommunalités de France (d)
-
Député français
Onzième législature de la Cinquième République française
Onzième circonscription des Yvelines
-
Député français
Neuvième législature de la Cinquième République française
Onzième circonscription des Yvelines
-
Député français
Huitième législature de la Cinquième République française
Yvelines (d)
-
Député français
Septième législature de la Cinquième République française
Huitième circonscription des Yvelines
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (85 ans)
RouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Pensionné (), homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Arme
Grade militaire
Sous-lieutenant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit

Guy Malandain, né le à Rouen (Seine-Inférieure), est un ingénieur du génie civil et homme politique français. Membre du Parti socialiste, il est maire de la ville de Trappes dans le département des Yvelines, de 2001 à 2020.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issue d'une famille de la petite classe moyenne rouennaise (son père est comptable chez GDF et sa mère employée des PTT), il commence à travailler dès l'âge de 16 ans[1].

Il participe à la guerre d'Algérie en tant qu'appelé du contingent de à . Sous-lieutenant, il se voit notamment confier la gestion du dépôt de munitions du corps d'armée d'Oran (service du matériel de l'armée de terre)[2].

Après le conflit, il entreprend des études en génie civil. En 1978, c'est lui qui dirige en tant qu'ingénieur principal les études de la gare souterraine Paris-Nord pour le compte de la SNCF[1].

Membre du CERES au sein du Parti socialiste dès 1971 au congrès d'Épinay, Guy Malandain a de nombreuses années plus tard soutenu la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l'élection présidentielle française de 2002 avant de s'éloigner du Pôle républicain.

Député[modifier | modifier le code]

Guy Malandain est élu député des Yvelines pour la première fois lors des élections législatives de juin 1981. Il représente la 8e circonscription et siège du au . Il est réélu au scrutin à la proportionnelle en mars 1986 pour un second mandat entre le et le , quand le président François Mitterrand dissout l'Assemblée nationale. Réélu en juin 1988, il est de nouveau député, cette fois-ci pour la 11e circonscription des Yvelines, une première fois du au et une seconde fois du au , comme suppléant de Catherine Tasca entrée au gouvernement.

Spécialisé dans les domaines de l'urbanisme, de l'habitat et de la politique de l'eau, Guy Malandain est rapporteur d'un certain nombre de textes, notamment la loi du sur les droits et les obligations des locataires et des bailleurs, celle du sur les rapports locatifs, tout comme la loi d'orientation pour la ville (LOV) du .

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

Il est conseiller général des Yvelines, élu dans le canton de Rambouillet de 1976 à 1982, conseiller municipal d'Auffargis de 1977 à 1983, puis d'Élancourt de 1983 à 1995, ville dont il est également adjoint au maire. Il est parallèlement conseiller régional d'Île-de-France entre 1983 et 1986.

En 1995, il est élu au conseil municipal de Trappes et devient adjoint au maire communiste. En 2001, il est tête de liste du Parti socialiste lors des élections municipales. La ville est un fief communiste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

S'affirmant fermement laïc, Guy Malandain, souhaitant que toutes les religions disposent de lieux de culte, est favorable à la construction d'une « très grande mosquée » à Trappes[3].

Guy Malandain est réélu en 2008, sa liste obtenant dès le premier tour 54,7 % des voix, et de nouveau en 2014, où la liste qu'il conduit totalise 50,96 % des voix[4].

Il est par ailleurs conseiller de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Lors des élections municipales de 2020, la liste qu'il conduit termine à la troisième place loin derrière celle d'Ali Rabeh, son ancien adjoint, qui l'emporte au second tour avec plus de 40 % des voix[5].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Législatives de 1981 (8e circ. des Yvelines) ( v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Nicolas About  sortant   UDF (PR) 40 964 44,30 45 648 46,61
Guy Malandain  élu  PS 34 744 37,57 52 287 53,39
Jacqueline Hoffmann  PCF 11 037 11,94
Michel Grassart  MRG 1 586 1,72
Jean-Yves Métayer  Extrême gauche (PSU) 1 520 1,64
Denis Despré  Divers droite (MDD) 1 178 1,27
Jean-Claude Cotentin  Extrême gauche (LO) 834 0,90
Didier Malinosky  Extrême gauche (LCR) 606 0,66
Inscrits 129 365 100,00 129 344 100,00
Abstentions 35 845 27,71 30 269 23,4
Votants 93 520 72,29 99 075 76,6
Blancs et nuls 1 051 1,12 1 140 1,15
Exprimés 92 469 98,88 97 935 98,85

Législatives de 1988 : 11ᵉ circonscription des Yvelines

Ouvrage[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le père de Thierry Malandain, danseur et chorégraphe.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « EN SÉANCE Guy Malandain, le souci de l'efficacité », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. Romain Choron, « Les appelés de la guerre d’Algérie (1954-1962) dans les fonds de la division des témoignages oraux (DTO) du service historique de la Défense (SHD) », Bulletin de l’AFAS, no 43,‎ (ISSN 1246-7529 et 2109-9537, DOI 10.4000/afas.3036, lire en ligne, consulté le )
  3. « Trappes, « ville emblématique des succès spectaculaires et des échecs patents» », sur franceculture.fr, France Culture, (consulté le )].
  4. « Résultats des élections municipales de 2014 », ministère de l'Intérieur.
  5. « Yvelines. Municipales à Trappes : Ali Rabeh tourne la page Malandain », sur actu.fr,

Liens externes[modifier | modifier le code]